Disparition à l’abbaye


L’ abbé Quille s’en est allé ad patres. Paix à son âme !

Disparition à l’abbaye

Par le Père Dant.

La politique étant ce qu’elle est, il faut bien de temps en temps parler d’autre chose.
Voici un récit sur ce qui est arrivé à l’abbaye proche de l’Elysée.
L’ abbé Quille s’en est allé ad patres. Paix à son âme !
Un grand malheur vient d’arriver à l’abbaye. J’ai la pénible mission de vous en faire part.
Mardi soir, pendant que l’abbé Nédictine célébrait le salut, l’abbé Quille est tombé dans les bras du père Iscope.
Jugez de la stupéfaction générale.
Tous les révérents Pères pleuraient, en particulier le père Clus, qui, en perdant l’abbé Quille, perdait son seul soutien. Un seul était joyeux : le père Fide. Quant à l’abbé Tise, il n’y comprenait rien.
L’abbé Taillère alla chercher le père Manganate et le père Itoine, les deux médecins de l’abbaye.
Ils essayèrent de ranimer le malheureux, mais tous leurs efforts furent vains.
Le lendemain furent donc célébrées les funérailles.
Chacun fut appelé à l’abbaye par les cloches de ce célèbre monastère, tirées par le père Sonnage.
La messe fut dite par l’abbé Canne sur un musique de l’abbé Thoven et de l’abbé Rlioz. Le père Hoquet fut chargé du sermon, et comme il n’y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du père Choir. Le père Cepteur fit la quête.
A la fin de la messe, une grande discussion s’éleva au sujet du chemin à prendre : l’abbé Trave et l’abbé Casse ainsi que le père Dreau voulaient passer à travers champs, mais l’abbé Canne et le père Clus s’y opposaient fermement. le père Plexe hésitait… Le père San, avec sa tête de turc, ne voulait rien entendre. les deux pères Huques s’arrachaient les cheveux. Le père Vers et le père Nicieux, d’accord avec le père Fide, semaient le doute dans les esprits. Le père Spective regardait au loin. Enfin, comme le père Il était grand, chacun se rallia à son opinion.
Au cimetière, devant la tombe creusée par la père Forateur, en l’abscence du père Missionnaire, le père Pétuel et le père Manent firent un discours sur l’éternité. Le père Venche et l’abbé Gonia fleurirent la tombe pendant que l’abbé Rébasque se découvrait. On recouvrit la fosse avec une pierre tombale préparée par l’abbé Tonneuse.
Sur le chemin du retour, le spectacle était déchirant. Le père Pendiculaire était courbé par la douleur ; l’abbé Nitier était plein de larmes ; le père Igourdin, frère du père Igord et l’abbé Harnais, neveu de l’abbé Harn fermaient le marche.
En chemin, le père Du fut retrouvé.
A l’arrivée au couvent, le père Cil et l’abbé Quée préparèrent le repas. L’abbé Chamel fit la sauce. Le père Nod et l’abbé Nédictine servirent à boire, tandis que le père Colateur préparait le café.
Chacun put alors se remettre de ses émotions.
Le père Sonnel trouva que finalement la journée finit mieux que prévu et ce malgré le père Emptoire et le père Fusé qui n’étaient pas de son avis.
Enfin le père Stroika qui revenait de Russie fut informé de cette disparition.
Le père Louse en fut tout aise.
La vie reprit donc son cours à l’abbaye.

Le Père Dant

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11 commentaires

  1. Hilarant. Je crois que la dernière fois que j’ai joué à ça c’était en 1955, dans la cour des 6émes du lycée Van der Meersch avec mon ami Jean L., fils du pasteur protestant de Roubaix. C’est rassérénant de voir qu’il y a des classiques qui perdurent au fil des années… pardon : des décennies ! Plus de soixante ans !… voilà qui ne nous rajeunit certes pas.
    T.O.

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