Autopsie du culte mahométan 5


Ces mascarades liturgiques qui tendent à déifier une parabole ou à sacraliser une divination ne sont que le produit d’une adulation proche du totémisme.

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Autopsie du culte mahométan

Par Daniel Desurvire

CHAPITRE 5
Ces mascarades liturgiques qui tendent à déifier une parabole ou à sacraliser une divination ne sont que le produit d’une adulation proche du totémisme.
S’il est ici une conclusion, non une morale, je dirais que la crédibilité d’une certitude, comme de croire en Dieu, ne saurait raisonnablement reposer sur l’insondable antériorité de textes qui prétendent l’établir en se servant de prophéties pour se justifier, puis se cadrer dans une nébulosité de phrases décalées, tant dans la signification que dans sa projection d’une époque à une autre. L’émulation collective, qui se cristallise autour d’une illusion aux allures de miracle, cela en simulant être capable de faire surgir des êtres du surnaturel pour nourrir cette appétence compulsionnelle de la foi, est précisément recherchée par les ensorceleurs pour persuader les indécis, rallier les foules d’inconditionnels, quels qu’en soient les moyens pour y parvenir (op. cit., Fortuna et de virtù).
Dans le livre Charh Kitab at-Tawhid (du cheikh Abdoul ‘Aziz Ibn Abdallah Ibn Baz), il est invoqué une multitude de fois, comme un leitmotiv obsessionnel, qu’on ne peut associer aucun autre dieu à Allah, et que de suivre un autre sentier revient à vénérer Tâghoût (le démon). Ici, croire ne suffit pas, faut-il encore occulter le monde lui-même pour n’adorer qu’une seule idole, et la désincarner de tout ce qui l’entoure (Coran : II.256 ; IV.36 ; VI.151 à 153 ; XVI.36 ; XVII.22 et 23). Le fanatisme est ici poussé à son paroxysme. Dans un hadîth, Mou’adh Ibn Djabal aurait rapporté :
« J’étais derrière le Prophète sur un âne. Il me dit : Sais-tu quel est le devoir des serviteurs envers Allah et quel est son devoir envers eux ? Je répondis : Allah et son Messager sont plus savants. Il continua alors : Le devoir des serviteurs envers Allah est qu’ils l’adorent sans rien lui associer. Et son devoir envers eux est qu’il ne châtie pas ceux qui ne lui ont rien associé. Je m’écriais : Ô Messager d’Allah, puis répandre cette bonne nouvelle parmi les gens ? Il dit : Ne l’annonce pas, car ils risqueraient de ne s’en remettre qu’à cela » (Confirmé par Al-Boukhari et Mouslim).
Dans cette pièce de la sunnah, remarquons qu’en ne châtiant pas ses adorateurs exclusifs, selon toute logique, il punit tous les autres qui associeraient un autre dieu à leur croyance. Au surplus, ce Prophète auto-proclamé ne veut même pas que cela se dise, vraisemblablement pour confondre ceux, qui par crainte, ne diraient pas la vérité et cacheraient leur divergence. Il apparaît ainsi évident que le dieu de l’Islam, au-delà de son introversion, semble empli d’une peur farouche des démiurges rivaux qui pourraient le confondre, le désacraliser, voire le détrôner. Cette vanité, qui confine à l’intolérance, met en exergue la fragilité de ce dieu qui a besoin d’user de violence pour être vénéré ou craint, à défaut d’intelligence, de compassion et d’empathie. Voyons en cette idole, une pâle réplique de l’anthropocentrisme biblique en Jésus ; mais un sujet freudien en rupture avec ses semblables qui éprouve une nécessité compulsionnelle d’éliminer tout ce qui pourrait remettre en cause son pathétique narcissisme.

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Ces mascarades liturgiques qui tendent à déifier une parabole (qui sous-entend la preuve par la religion) ou à sacraliser une divination – qui soutient l’indivisible ou l’unité qui chasse tout autre – ne sont que le produit d’une adulation proche du totémisme. Les allocutaires avides d’émotions, sont tout à fait capables de passer à côté de l’imposture, donc de ne rien y voir, dès lors que leur ego y trouve une réponse qui les réconforte, même la plus irrationnelle. Pourvu que la fosse aux oracles, dans laquelle Muhammad précipita ses compagnons naïfs pour les ensevelir par d’autres encore plus ingénus, soit assez vaste pour y contenir toute la crédulité humaine ! La vérité du spectacle, non de la réalité, apparue aux adulateurs de celui-là même qui resta au bord du puits (voir ci-après), en abandonnant les siens à une mort injuste et cruelle : ainsi naquit l’Islam !
Le cheminement de ce chevrier se faisant passer pour un Messager de Dieu et la trace de son existence putative vue par le Tractatus de tribus impostoribus*, ainsi que par un autre témoignage deux siècles plus tard, trouva assurément ses premières sources en Europe occidentale à la cour de l’empereur Frédéric II (de Hohenstaufen, 1194-1250). Cette histoire fut possiblement rapporté d’Espagne après que la très catholique couronne ibérique ait refoulé les envahisseurs musulmans. Par une autre piste, il est vraisemblable que ces pages d’une spiritualité brûlante, car découvertes en Terre sainte, furent ramenées en l’état par des chevaliers en retour de croisade.
Rédigé dans une version arabe inconnue d’eux, d’où l’ignorance du Blasphème contenu dans les feuilles illisibles pour un Chrétien ordinaire, le grimoire aurait ainsi pénétré l’Europe une première fois. Le nom d’Abu ‘l-Walid Muhammad ibn Rochd de Cordoue (latinisé Averroès) fut cité comme le possible auteur de cette œuvre, car ce savant du XIIe siècle, précurseur de la laïcité et de la connaissance (philosophie, mathématique, sciences juridiques, médecine, etc.) et qui avait Aristote comme père spirituel, fut jugé hérétique par la dynastie musulmane d’alors (Voir : « Averroès ou le secrétaire du diable » de Gilbert Sinoué, éditions Fayard, octobre 2017).
Ce surprenant ouvrage (au chapitre XXII) met en lumière l’ignoble stratégie d’un homme qui chercha à fonder son empire en utilisant la duperie auprès de populations simples et aussi peu instruites que lui-même. Pourtant, de réputation, ce manipulateur n’excellait dans aucun savoir, ni en politique ni en philosophie, mais son intrépidité était comparable à Alexandre le Grand ou à César. Le Comte de Boulainvilliers le disait : « Ignorant des lettres et vulgaire. Mais ce monstre n’était pas pour autant ignorant dans l’art de savoir se rendre odieux ». Les misérables adorateurs, incultes et faméliques, qui le suivaient furent séduits par les promesses, les fables et la prestidigitation de ce nouvel imposteur. Ces hordes de fervents répandirent sa renommée et l’exaltèrent au point d’éclipser celle de ses prédécesseurs (Abraham, Moïse, David, Jésus).
L’être-dieu, qui serait gagné par un poltergeist, lequel aspirerait à de la complaisance envers sa création, de la bénignité dans le jugement, à la longanimité et à l’harmonie dans les différences, ne saurait être celui qui siège dans l’enfer de l’intolérance, là où s’exprime l’inhumanité, la partialité et l’obscurantisme. Certes, si le diable était en Dieu, le géniteur du monde pourrait bien s’appeler Allah, et sa progéniture cultuelle le Prophète ! Un fait d’une rare intensité théâtrale relaté de l’existence de Muhammad, transcrit dans le Livre des trois imposteurs*, trouve ses racines dans les calligraphies anathémisés du XVIIème siècle, certes occultées par l’Islam en général, mais dont voici un épisode des plus croustillants :
« Afin d’abuser le peuple, Muhammad avait demandé à l’un de ses compagnons (Corais, un puissant arabe) de se dissimuler dans une fosse, d’où l’homme parlerait, invisible, afin de laisser croire au peuple que la voix de Dieu, s’exprimait en sa faveur. Mais un jour, ce dernier, se voyant suivi d’une foule d’imbéciles qui le croyait homme divin, et craignant que son complice ne révèle l’imposture, couvrit celui-ci de promesses, et lui jura qu’il ne pourrait devenir grand qu’en partageant avec lui son pouvoir, auquel il avait tant contribué. À force d’arguments et de flatteries, il finit par le persuader de se cacher à nouveau dans la fosse aux oracles. Trompé par les flagorneries de ce perfide, son associé alla dans le puits contrefaire l’oracle à son ordinaire. Muhammad passant alors à la tête d’une multitude infatuée, on entendit une voix qui disait : “Moi, je suis votre Dieu, je déclare que j’ai établi Muhammad pour être le Prophète de toutes les nations ; ce sera de lui que vous apprendrez ma véritable loi, que les Juifs et les Chrétiens ont altérée”. Il y avait longtemps que cet homme jouait ce rôle, mais enfin il fut payé par la plus grande et la plus noire ingratitude. En effet, Muhammad, entendant la voix qui le proclamait un homme divin, se tournant vers le peuple, lui enjoignit, au nom de ce Dieu qui le reconnaissait son Prophète, de combler de pierres cette fosse, d’où était sorti en sa faveur un témoignage si authentique, en mémoire de la pierre que Jacob éleva pour marquer le lieu où Dieu lui était apparu. Ainsi périt le misérable qui avait contribué à l’élévation de Muhammad. Ce fut sur cet amas de pierres que le dernier des plus célèbres imposteurs a établi sa loi » (In : « De tribus impostoribus » ; origines arabes de l’athéisme philosophique européen, traduit par Patrick Marcolini, Ass. Falsafa Arabiya).
A suivre…

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.

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