Les zones d’ombre du Bataclan


Que reste-t-il de la mémoire du carnage au Bataclan ?

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Les zones d’ombre du Bataclan

Par Daniel Desurvire

Que reste-t-il de la mémoire du carnage au Bataclan ?

CHAPITRE 1
1°) Ici le complot n’est pas une théorie, elle s’exprima par la réalité de 90 morts

Pourquoi la salle du Bataclan, après la tuerie du 13 novembre 2015, qui fit 90 morts et d’innombrables blessés parmi les spectateurs, fut placé en isolement durant plusieurs semaines, avec interdiction aux journalistes, aux familles et aux avocats des victimes d’y pénétrer. Pourquoi encore une partie des enquêtes officielles furent placées officieusement sous le sceau d’un secret d’État ? Quelle autre explication à ce linceul de silence qui recouvrit ce macabre attentat terroriste, que d’étouffer des révélations explosives, ignobles et insupportables, risquant de déboucher sur une réaction islamophobe du peuple français contre la communauté musulmane en général ?

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Comment s’en tenir à la thèse du complot, comme prétendument se prêter à des rumeurs et propagandes dites populistes, alors que la presse étrangère, donc libre de se prononcer puisque placée hors des griffes de l’oligarchie élyséenne, a publié certaines zones d’ombre autour de cette affaire ? Parmi ces dissimulations, citons celles issues du rapport parlementaire français qui suivit. Ce rapport, enregistré le 5 juillet 2016, aura rendu public les conclusions de la Commission d’enquête qui, durant près de huit mois, furent retenues sous le sceau confidentiel des investigations de police diligentées par l’exécutif. Cependant, le titre de ce document(1) , certes visible sur l’internet, occulte bizarrement le massacre des spectateurs du Bataclan, pourtant l’objet incontestable de ce rapport. De sorte que cette présentation dudit rapport fut adaptée pour ne pas laisser un mot clé ou une expression se rapportant à cette salle de concert, autrement dit s’étaler trop lisiblement sur la toile.
En apportant des témoignages hallucinants de familles des victimes sur l’état des cadavres mutilés de leurs proches, dont certaines dépouilles révélaient incontestablement des traces visibles de tortures physiques infligées à l’arme blanche, il était prévisible que le grand public s’interroge sur de nombreux points autour de cet événement de la plus haute gravité. A contrario, le Gouvernement de Manuel Valls alors en place, aura mis tout en œuvre pour laisser se dissiper la mémoire de cette horrible affaire afin, ressassent les médias sous contrôle, de « calmer-le-jeu » et « ne pas faire d’amalgame », notamment en éclipsant de cruciales informations révélatrices, comme de rappeler que le Bataclan était dirigé par un citoyen juif, Joël Touitou, propriétaire des lieux depuis 1975 à 2015, puis co-gérant jusqu’en septembre 2018 (2) . Entre le fait que cette salle appartenait à un Juif et qu’un gala israélien avait eu lieu dans cette salle (3) , le choix de cette cible par les terroristes risquait d’ajouter à l’antisémitisme islamique des commanditaires de ce crime de masse.
De surcroît, la Gazette de l’info subversive Panamza, dont quelques-uns de ses reportages partisans, voire à connotation antisioniste, ne sauraient néanmoins pas convaincre de son indépendance déontologique, publia en ligne une chronique hautement révélatrice autour de cette affaire, à l’appui de nombreuses vidéo instantanées, durant les tirs meurtriers, tournées par quelques-unes des victimes dans la salle des concerts le 13 novembre 2015. Ces visionnages numériques, depuis des appareils photos et des téléphones portables des spectateurs mitraillés, furent saisis et confisqués sur place pour les besoins de l’enquête. Or, la plupart de ces témoignages directs ne fut jamais restitué aux propriétaires survivants ou à la famille et une grande part de ces films a même été effacée. Ces preuves laissées par lesdites victimes, aujourd’hui mortes ou survivantes, laissent également savoir qu’il n’y aurait eu pas moins de quatre terroristes qui mitraillèrent la salle du Bataclan ce jour-là, dont au surplus, une femme complice sur les lieux habillée tout en noir à l’instar de ses acolytes, alors même que les autorités françaises ne dénombrèrent officiellement que trois assaillants.
À partir de ces informations contradictoires et embarrassantes pour la classe politique, une convocation en juin 2017 émanant du procureur de la République fut adressée à Hicham Hamza, fondateur du site Panamza, pour lui signifier sa mise en examen au motif de provocation à la haine en regard de sa contre-enquête, nonobstant ses révélations factuelles et irréfutables. Je n’aime guère les articles publiés sur Panamza et ne partage certainement pas la philosophie politique émise par son éditorialiste. Cependant, comme l’indique ce site en rappelant une citation de Georges Orwell : « Être journaliste, c’est publier quelque chose que quelqu’un d’autre ne voudrait pas voir publier. Tout le reste n’est que relations publiques ». Quid des libertés d’expression et de la presse, dès lors que commenter un fait d’actualité devient un délit d’opinion ?

à suivre

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.

(1) Rapport n° 3922 de l’Assemblée nationale, présidé par Georges Fenech, « Commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’Etat pour lutter contre le terrorisme ». Or, à la lecture de ce document, il n’est nullement question d’apporter un programme ou une proposition de loi pour lutter contre le terrorisme (musulman), mais de rapporter les éléments d’enquête relatifs à ce carnage pour en tirer des conclusions.
(2) Date à laquelle 70 % des parts sociales de l’ex-Grand café chinois, théâtre Ba-ta-clan furent cédées au profit d’une filiale du groupe Lagardère SCA (Lagardère Unlimited Live Entertainment).
(3) Concert spirituel en soutien au peuple d’Israël dans l’amitié judéo-chrétienne et au profit des Chrétiens d’Orient : « Jérusalem tout est possible » par Corinne Lafitte au Bataclan le 10 octobre 2015, avec en première partie Grégory Turpin & Bethabara Boys.

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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE

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8 commentaires

  1. Encore ce matin, j’entends que DA ESH as tué 200 personnes en Syrie ? Je croyais le « groupe détruit » mais, la situation n’est pas à leur avantages (Us+UE) qui laisse des « opportunités » à la Russie de faire le ménage et après coup on parleras médiatiquement de « probables attaques chimiques » ? (N’ y coupez pas ! le renseignement et la « géo stratégie » font salle comble !)._

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  2. On va encore s’avancer vers le « non-lieu » et aucun de la sentinelle à la hiérarchie en passant par les « services de renseignement » ne seront responsabilisés ._ (Les « pleins-pouvoirs » !)._

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  3. On a l’impression qu’on ne nous dit pas tout. Les terroristes ont eu le temps de torturer. Que faisait la police pendant ce temps là ?

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    • D’après mes informations , des « policiers » voulaient intervenir mais, n’avaient pas les « armes adéquats » .Ils auraient demandé à la sentinelle de leur donner leurs « propres armes » puisque celle-ci se refusait d’intervenir sur « ordre de sa hiérarchie » sans quoi il y aurait eu _MOINS de morts puisque les terroristes aurait eu moins de temps et fort à faire !_

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  4. Il y a une « sentinelle » qui n’a pas réagit au moment des faits sans quoi les « terroristes » n’auraient pu effectuer leurs décomptes macabres . Il s’agirait d’un « ordre hiérarchique » , ce qui est très grave ._

    Ailleurs , en Tunisie après l’attentat du Prado , le gouvernement avait limogé des « préposés à la sécurité » …_ (On connaitra jamais le fin mot de l’affaire ….???)._

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