Les zones d’ombre du Bataclan 3


Quid des responsabilités après la tuerie du Bataclan ?

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Observatoire du MENSONGE 

Les zones d’ombre du Bataclan

Par Daniel Desurvire

Que reste-t-il de la mémoire du carnage au Bataclan ?

CHAPITRE 3

3°) Quid des responsabilités après la tuerie du Bataclan : les barbares musulmans ou l’État qui les dédouane en omettant les tortures infligées aux victimes pour ne pas noircir davantage l’Islam au nom duquel cette tuerie a été perpétré ?
La commission ad hoc aura auditionné quelque 190 personnes pendant plus de 200 heures pendant un semestre : fonctionnaires de police, témoins, parents et amis des victimes… Certains témoignages concordent pour corroborer la thèse dite complotiste, à savoir que les assaillants se seraient livrés sur leurs victimes à des actes de barbarie, dont l’acharnement ne saurait s’expliquer sur des victimes prises au hasard, lesquelles n’ont aucune relation avec l’Islam. Devant la déclamation d’un témoignage ahurissant : « On m’a dit qu’on lui avait coupé les testicules, qu’on les lui avait mis dans la bouche et qu’il avait été éventré », la logique veut que le commun des mortels ne saurait agir avec une telle fureur contre une personne dont on ignore tout. Pourtant, il suffit de lire le Coran pour comprendre que cela est possible (Voir in fine en bibliographie : « Les pages noires du Coran… »), puis encore de s’informer de l’actualité mortifère au Proche-Orient et en Afrique pour reconnaître les mêmes pratiques de torture et d’assassinat chez les terroristes de Daesh, de Boko-Haram et d’une vingtaine de synergies islamiques qui ensanglantent la planète.

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Pourtant, à la page 441 du rapport susvisé, il s’inscrit ces atroces constatations rapportées par un praticien indépendant à un parent de l’une des victimes présentées à l’Institut médico-légal de Paris : « La seule partie montrable de votre fils est son profil gauche », ou encore suivant les révélations qui suivent : « J’ai constaté qu’il n’avait plus d’œil droit […]. Il m’a été répondu qu’ils (les forcenés musulmans) lui avaient crevé l’œil et enfoncé la face droite de son visage, d’où des hématomes très importants que nous avons pu constater lors de sa mise en bière ». Ces blessures ouvertes infligées à la tête ne sauraient provenir d’une arme de poing tirant des balles de gros calibre, sinon emporter tout ou partie le visage, et non pas arracher un œil sans perforation de l’autre côté du crâne ni de projectile non retrouvé dans le cortex cérébral.
Afin de se dédouaner, le président de la commission s’est retranché derrière les officiels et les hauts fonctionnaires de police sous les ordres du ministre de l’Intérieur. Selon l’antenne française Russia Today (RT : chaîne de télévision d’information internationale), ce fut le préfet de police de Paris, Michel Cadot, directement en lien de subordination car nommé par le ministre de l’Intérieur, puis le procureur de la république, François Molins, désigné par décret simple du président de la république, ainsi que le patron de la police judiciaire de Paris, Christian Sainte, qui tous trois ont alimenté cette thèse du complot à dessein de laver le culte musulman de tout lien avec les terroristes – eux-mêmes musulmans – responsables d’actes de torture sur les victimes de la salle de concert du Bataclan.
Ici, le complot se trouve plutôt ourdi de l’autre côté du miroir, autant dire projeté depuis la face cachée d’une politique mafieuse qui complote en coulisse ; le spectre des alliances glauques seulement perceptible sous l’angle anamorphosé d’une corruption externalisée. Nombre de ces élus-polichinelle sont sustentés aux bakchichs des émirs du Golfe persique. Des manipulateurs en keffieh et autres ultra-milliardaires à l’ombre du pouvoir, se font les marionnettistes d’une justice servile s’éloignant d’une justice impartiale. En tout état de cause, ces trois hauts fonctionnaires n’ont jamais pénétré dans l’enceinte de la salle des concerts immédiatement juste après les fusillades. Ceux-là ne peuvent donc pas témoigner de ce qu’ils n’ont pas vu, autrement dit ce que des gardiens de la paix qui sont entrés les premiers ont observé et relevé sur les lieux du massacre.
Ceux-là s’exprimèrent a posteriori, mais pas assez vite pour être entendus par les journalistes, voire-même autorisés à communiquer. En affirmant unanimement n’avoir pas découvert qui aurait pu être en relation avec ces tortures, ces trois personnalités judiciaires ne posent en parfaite contradiction avec les fonctionnaires de la BAC (Brigade anti-criminalité, le Raid), qui ont attesté d’une vraisemblable décollation de l’une des victimes. Georges Fenech, (op. cit.), président de la commission parlementaire demanda : « Ce témoignage précis pourrait-il corroborer celui des fonctionnaires de la BAC, selon lequel des enquêteurs auraient constaté une décapitation » ?
En disqualifiant les témoignages des parents de victimes et en se faisant, par l’absence de preuves tangibles (photos de téléphones cellulaires et vidéosurveillance saisies par les enquêteurs, témoins oculaires muselés), les chiens de garde de l’exécutif, ceux-là travestissent en plausible dénégation la thèse complotiste, nonobstant les indices convergents sur le terrain, même si nombre d’entre certains indices concordants furent habilement camouflées et changées en non-informations. Alléguant qu’une blessure par balle peut infliger les mêmes lésions qu’une arme blanche, ces cols blancs infirment les lois de la balistique et font fi des sciences médico-légales.
Cependant, les témoignages réunis dès la page 355 du rapport d’enquête récolté en audition de la commission du 21 mars 2016, font état d’une autre version de la réalité. Parmi ces témoins (désignés sous l’acronyme MTP), un brigadier-chef de la BAC, premier sur les lieux du drame le 13 novembre 2015, affirme avoir entendu des gémissements significatifs hors des lieux de la fusillade, alors que l’agent, confronté aux terroristes, se trouvait à l’entrée de l’une des issues supérieures du Bataclan (Passage Saint-Pierre-Amelot). Alain Marsaud, député membre de la commission d’enquête, poursuit l’interrogatoire du policier, à savoir : « Si les actes de torture ont bien été perpétrés au 2ème étage du bâtiment » ? Et le témoin de répondre : « Je pense, car je suis rentré au niveau du rez-de-chaussée où il n’y avait rien de tel, seulement des personnes touchées par balles ».
Cette déposition dument enregistrée, venant d’un agent impartial, professionnel assermenté des forces de l’ordre, atteste de la capacité d’un policier à distinguer les blessures par balles, même déchiquetantes, de mutilations à la lame tranchante avec extirpation d’organes (tête, sexe, œil…). En l’occurrence, des femmes ont reçu des coups de couteau au niveau de l’appareil génital, ce qui confirmèrent les constatations des parents de victimes au 1er étage de l’établissement : « Des corps n’ont pas été présentés parce qu’il y a eu des gens décapités, égorgés, éviscérés ».

à suivre

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.

  • Retrouvez les chapitres précédents en cliquant sur le numéro 12
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4 commentaires

  1. Celui -là, qui a laissez entrer le loup dans la « bergerie » n’était pas un « civil » mais, un sentinelle sensé protéger tout citoyen qui n’est pas intervenu sur ordre _HIERARCHIQUE ? Comment l’expliquer ??_

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