La France bâillonnée


La fracture sociale s’aggrave entre la caste au pouvoir et le peuple…

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Observatoire du MENSONGE 

La France bâillonnée

Par Jean-Marie Pieri

Chapitre 1
Les Gilets jaunes

« Liberté j’écris ton nom » Paul Eluard.
La résistance des gilets jaunes à l’oppression du système étatique est très caractéristique de la fracture sociale qui existe entre la caste au pouvoir et le peuple des citoyens « lambda », ce mépris à peine voilé de l’oligarchie face à la « populace » (la fameuse lèpre populiste qui gagne l’Europe des citoyens) fait la preuve d’un profond malaise d’une société en pleine mutation, est-ce la résurgence d’un capitalisme violent et destructeur, rebaptisé « mondialisme » qui ressemble plus à une internationale criminelle après la déroute du bloc socialo-communiste dont le capitalisme à pris toutes les tares, Moloch se mord la queue et dévore ses enfants, satanisme de la secte franc-maçon! (manipulation, propagande, censure idéologique et corruption assumées)
Face au mécontentement de ceux qui ne veulent pas traverser la rue, derniers de cordée, spoliés, taxés, pillés qui représentent la majorité de la population modeste et honnête, (à ce jour soutenus par plus de 50% des français, le panel des revendications démontre la sagesse et le bon sens populaires qui se heurtent au mépris de la caste des intouchables) le cercle des nantis prend peur à l’idée de perdre ses privilèges et ses postes juteux, car il craint la colère du peuple des oubliés, des méprisés et des sans droits!

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La gauche et la droite se sont volatilisées, retournées au néant de leur prétention tout autant complices que coupables d’une affreuse manipulation idéologique, les politiques de droite tergiversent ou basculent vers des postes rémunératoires , la gauche ne vaut pas mieux et les syndicats stipendiés rasent les murs, insensibles aux malheurs du peuple et aux cris de la misère sociale!
Société de crise, société de violence, l’hypocrisie des forts piétine les lois de la république, les droits des faibles foulés au pieds : 10 semaines de manifestations ininterrompues sur tout le territoire (arrestations brutales des citoyens, ces pièges rappellent des rafles du Vel’ d’Hiv’ avec condamnations, incarcérations, comparutions immédiates des récalcitrants, gaulois réfractaires) ne font que confirmer l’antagonisme qui existe entre ces deux blocs incapables de s’entendre, la poignée d’élus aux manettes et la masse considérée comme du bétail que l’on peut mener à la trique, remplacée par des armes dangereuses: flashball, grenades… où est-elle passée cette idée d’une république gaullienne fondée sur la justice, l’intégrité, l’honneur qui s’appuyait sur le triptyque : Liberté, Egalité, Fraternité?
Peut-on parler sans rire de Démocratie à l’heure actuelle au vu de ces violences inouïes dignes d’un état totalitaire qui piétine les libertés fondamentales, violences démesurées exercées contre des citoyens désarmés, victimes d’une répression sauvage (manifestants estropiés, jeunes éborgnés, vieillards molestés, gazés) ce régime terrorisé à l’idée de perdre ses privilèges a totalement perdu son sang-froid, incapable d’apporter des solutions et de gérer la crise, ce système hors sol présente tous les symptômes d’une « dictature en marche » désinformation, mensonges, provocations sont les artifices employés pour se maintenir au pouvoir!
Le dissident russe, Alexandre Galitch, s’exprimait ainsi réagissant à la propagande de l’état soviétique:  » quand je regarde l’écran (TV) j’ai envie de vomir » la caste médiatique n’informe plus, le journaliste à la fois juge et parti déforme, travestit les faits, ce supplétif à l’insu de son plein gré prend des libertés avec la vérité, forme de « lakirovka » ((Enjoliver en russe)) à la sauce soviétique! La tyrannie se fait chaque jour plus pesante!
Le régime aux abois n’est pas à une contre-vérité près, drôle d’idéologie, très progressiste d’obédience stalinienne, quand il parle des « fake », tout ce qui ne lui convient pas devient fake, tout manifestant devient délinquant ou casseur, tout gilet jaune devient chiffon rouge que l’on agite sous ses yeux des nervis aux ordres, d’où corrida et jeu de massacre, on ne lui connaissait pas ce courage face aux délinquants de banlieue qui eux sévissent en toute impunité depuis des décennies!
Les scandales répétés d’une oligarchie suffisante, corrompue et peu nécessaire éclaboussent un système à bout de souffle et indigne de diriger un grand pays, la France offre une image détestable et décadente et la danse de saint-guy institutionnelle de la secte des nantis mondialistes, anti-patriotes ne trompe plus personne, l’avatar (festival) des fausses réformes, des faux débats bien cadrés (style congrès du PCUS) suscite colère et incompréhension, redonnons la voix au peuple, à un peuple libre et mature qui prend en main sa destinée, refuse ce simulacre de débat et n’a nul besoin de cette pédagogie de comptoir distillée par les affidés du régime à leur profit exclusif, c’est du dernier bon sens, nul besoin d’ergoter, ni de faire des plans sur la comète, peut-on plus longtemps baillonner le peuple! La pseudo-psychologie des énarques de comptoir a fait long feu!
Ce qui importe le plus en démocratie, c’est le respect dû aux citoyens, c’est une vertu républicaine, la confiance en politique se gagne par l’intégrité et l’honnêteté, mais aussi se mérite par des actes généreux, non par des paroles creuses, ni par des promesses non tenues qui insultent le bon sens!
« Liberté j’écris ton nom! »

À suivre

Jean-Marie Pieri

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Jean-Marie Pieri pour Observatoire du MENSONGE

En cadeau le poème Liberté de Paul Eluard:

Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard

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6 commentaires

  1. Article réussi avec le poème d’Eluard « Liberté » ce qui est une superbe idée et une couverture très parlante. Bravo M. Pieri !

    J’aime

  2. Pour compléter l’excellente analyse de Jean-Marie Pieri, quatre citations :

    « Quand la liberté d’expression n’existe plus, c’est la liberté de pensée que l’on jette en prison. »
    Pascal Mourot

    « Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. »
    Jean Jaurès De Jean Jaurès

    «En démocratie, ce ne sont pas les partis qui sont souverains, c’est le peuple… Nous n’avons plus de pouvoir d’état, il va falloir à un moment que l’Europe éclate, car ce système n’est pas viable.» Marie-France Garaud
    Notre fameuse devise « Liberté, Égalité, Fraternité » se transforme en « Servilité, Soumission, Méfiance© »
    Alexandre Goldfarb Observatoire du MENSONGE

    Rajoutons une question sur l’actualité du moment:
    – La France est-elle en danger de mort ???

    Aimé par 1 personne

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