C’est de la pipe !


Non content d’être le chef d’orchestre du « grand » débat, Macron nous joue du pipeau à longueur de réunions – et depuis toujours – avec sa formation d’amateurs appelée « gouvernement ».


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Pour l’instant, nous ne voyons que le pire de l’ancien.

C’est de la pipe !

Par Claude Picard

N’est-ce pas Emmanuel Macron qui a employé cette expression, un peu désuète : « ça, c’est de la pipe », pour justifier son refus de rétablir l’ISF, lors du lancement du Grand débat national en janvier dernier ?
Il faut dire que l’homme est connaisseur !
Non content d’être le chef d’orchestre du « grand » débat, Macron nous joue du pipeau à longueur de réunions – et depuis toujours – avec sa formation d’amateurs appelée « gouvernement ».
Génial pipeur, il peut improviser, sur diverses variations, pendant des heures. Tombant sa veste et, en bras de chemise, il nous fait des pantalonnades en n’en plus finir.
Cet homme est un comédien né, un clown, un saltimbanque ! Sous les feux des projecteurs, son ego exprime toute sa démesure. Sans faiblir et si ce n’était la fatigue de son auditoire, il continuerait son exhibition au-delà du raisonnable. Jusqu’à jouir sur scène, avec l’indécence du voleur qui crie au voleur !

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Car Macron est un voleur ! Voleur et crocheteur d’idées, il prend tout ce qui est bon à prendre, en sentant, très vite, avec assez d’intelligence, d’où vient le vent ; mais, toujours, avec un temps de retard… En campagne électorale permanente, aujourd’hui pour les Européennes, il n’hésite pas à profiter de ce que les gilets jaunes avaient réussi le mieux : des débats citoyens ! Qui étaient de vrais débats, sans tabous, sans orientations prédéfinies, loin des rodomontades et des simagrées gouvernementales. Macron est un suiveur, mais qui veut maîtriser son monde. L’organisation du Grand débat n’a rien de spontané. Encadrés, mais hors d’un cadre indépendant, les participants sont à 90 % triés sur le volet. Rien n’est laissé au hasard et les questions sont immédiatement orientées dans le sens que veut bien leur faire dire le débatteur, notre pipeur national.
Ce grand débat n’est qu’une mascarade lamentable et sa conclusion s’annonce hasardeuse, car, vraisemblablement, Macron lui-même ne sait pas encore ce qui va sortir de son chapeau ; il se tâte, il essaie de gagner du temps. Pourtant, paradoxalement, il sait qu’une clarification s’impose, sinon cela risque de décupler la contestation sociale. Et la fracture civique et démocratique n’en sera que plus visible. Il faut qu’il admette que, hormis les fidèles de la macronie, peu de Gilets jaunes ou de personnes directement concernées ont participé à ses meetings. Macron, une fois de plus, sera l’arroseur arrosé ! C’est fou le nombre de fois où, croyant profiter d’une situation, notre président s’est fourvoyé, que ce soit sur l’image qu’il veut donner de lui-même ou l’organisation de sa garde rapprochée ou encore dans ses rapports avec ses alliés européens. En voulant tromper les autres, il se trompe souvent !
La fin du grand débat est là, mais le bilan est piteux dans l’opinion publique. Et la méfiance s’affiche en grand : selon un dernier sondage, 63 % des Français pensent que Macron ne tiendra pas compte des avis exprimés. Le moins que l’on puisse dire, c’est que malgré ses débats marathon avec des élus et avec l’appui de tous les membres de son gouvernement, Macron ne convient pas. Encore un ratage !
Pour les citoyens, ce Grand débat, c’était bien de la pipe !

Claude Picard

Auteur de Un colonialisme qui ne dit pas son nom
et Les tartuffes de la compassion

A lire aussi : Le Sans-dents et le Réfractaire

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Claude Picard pour Observatoire du MENSONGE

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5 commentaires

  1. On est quasi dans le scénario de « Arrête-moi si tu peux »…
    Accordons lui, au moins, un certain talent de mystification… D’autres ont essayé, mais aucun n’est parvenu à ce niveau d’imposture !!!

    Aimé par 1 personne

  2. La presse internationale commente l’incompréhensible «Comment peut-on imaginer de telles scènes de chaos et le président de la République qui continue de skier…» A force de jouer avec les postures telles que l’arrogance et le mépris Macron oublie les fondamentaux qu’il doit respecter car il assure une fonction qu’il ne lui appartient pas de «saloper».
    L’amateurisme de Macron et sa stratégie du pourrissement de cette crise atteignent les sommets de l’incompétence. Les spécialistes des conflits sociaux le disent, Macron aurait pu arrêter ce mouvement dès le début en remettant l’ISF et en supprimant quelques taxes. Après des semaines de ratés, cette fin du grand débat est un nouveau flop car les français attendent autre chose que l’annonce du premier ministre «maintenant il faut digérer ces demandes». Et pour finir, Macron en colère d’écourter son week end à la Mongie menace «Je veux que, dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, pour que cela n’advienne plus». Encore de la com mascarade, mais les français attendent autres choses !
    On marche vraiment sur la tête dans ce pays!
    Le peuple veut ton départ Manu, tu joues avec le feu, tu es devenu un pyromane en sacrifiant sur l’autel ton peuple que tu n’aimes pas, il me revient que le Général Soubelet, vice-président d’Objectif France, met l’Exécutif devant ses responsabilités : c’est d’abord à lui de consentir des efforts, pour réformer le pays.
    Et on vote avec ses pieds !!!

    Aimé par 1 personne

    • «Je veux que, dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, pour que cela n’advienne plus». Une preuve flagrante, que ce pingouin a l’âme d’un dictateur.

      Aimé par 1 personne

  3. Le rétablissement voulu par certains de l’ISF est un leurre et quand bien même il serait remis, rien ne changerait puisqu’il s’agit comme toujours d’appauvrir la France avec des revendications communistes qui tentent sous Macron de se refaire une santé. Ce qui serait le comble de cette crise si cela fonctionnait.

    Aimé par 1 personne

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