La conquête de l’Occident #10


Qu’on le veuille ou non, notre société occidentale se trouve confrontée à une croisade contre ses valeurs et son mode de vie : le nier ne sert à rien, l’accepter c’est se soumettre. #10

La conquête de l’Occident

Par Daniel Desurvire

Extraits du nouveau livre de Daniel Desurvire ***

#10

Une déclaration du cheikh Yûsuf Al-Qaradâwî; comme toujours « pacifique » : « Toute notre ambition est de mourir sur le chemin d’Allah, et pour une longue vie à la Palestine ».  
La Basilique de la Nativité à Bethléem en Cisjordanie ressemble à une forteresse rebâtie plusieurs fois après les razzias successives des Mamelouks (milice d’esclaves affranchis ayant fait leur chahâda durant les sultanats) ; un îlot chrétien au cœur de la Palestine assiégée par 300 000 Musulmans. Un imâm et ses gardes-chiourmes patibulaires exercent une police inquisitoriale dans ce sanctuaire pour le compte de l’Autorité palestinienne*. À Nazareth en Galilée, la basilique de l’Annonciation, quoique protégée par Tsahal, se situe dans la même configuration ethnique et démographique de la Basilique-cathédrale Saint-Denis dans la conurbation du département de la Seine-Saint-Denis.
Nécropole abbatiale depuis la christianisation de la Gaule et dernière demeure des têtes couronnées de France avec ses célèbres gisants, la ville-préfecture du « 9.3 » accueille ± 70 % de Musulmans, à l’instar de Nazareth, importante ville arabe abritant une proportion identique de Musulmans. Assaillies au cœur de résidents islamiques agrémentés de souks ramadanesques et d’échoppes ḥalāl (l’alimentaire autorisé par la sharî’a), ces deux basiliques susvisées, eu égard aux burqas, djellabas et babouches qui déambulent sur les trottoirs, font figure de derniers bastions retranchés de la Chrétienté en ces lieux historiques. Quant à la participation de Mahmoud Selma Abbas (du nom de guerre Abou Mazen, chef de l’AP*) à la messe de minuit dans la basilique de Bethlehem, à l’instar de son prédécesseur Yasser Arafat, il ne s’agit là que d’un leurre pour servir une propagande paterne devant les caméras du monde. Ce lieu chrétien fut islamisé après que les soudards du raïs Arafat eurent profané cet édifice lorsqu’ils entendirent que « Jésus était le roi des Juifs » (Mt. 12:1). Cet iconoclaste et assassin, néanmoins Prix Nobel de la paix, emmena avec lui ses troupes du Fatah pour assaillir l’église maronite de Damour, début 1976, puis y massacrer ± 600 Libanais maronites, mitraillés ou brûlés vifs dans leur sanctuaire !
De cette alliance Cisjordanie-Gaza, le monde médusé, car abusé par la propagande anticléricale induit par les avatars du bloc de Varsovie déchu, verra sans doute naître le premier État terroriste, de facto reconnu par l’Europe, les Nations unies, l’ensemble des pays musulmans et les États, comme la France, qui soutient la cause palestinienne. Les assauts meurtriers contre l’État d’Israël sont devenus si courants, que la communauté mondiale, de guerre lasse, n’y prête que peu d’importance. Ce pourquoi cette guérilla menée par des fous d’Allah ne semble plus indigner personne, sinon en retournant les responsabilités contre Israël pour oser se défendre (Voir infra, §-3°, chap. II).
Illustrant ce deal fanatique que nul paraît à ce jour s’en émouvoir, l’imâm égyptien, le cheikh Yûsuf Al-Qaradâwî, dont les actes terroristes sont financés par le Qatar ami de la France, avait entrepris une tournée de propagande en pays musulmans, dont à Gaza le 8 mai 2013. Ses déclarations, dont la signification ne laisse aucune ambiguïté, annoncèrent ses objectifs : « Notre souhait commun devrait être celui d’un djihâd à mort […]. Nous devrions chercher à libérer toute la Palestine, pouce par pouce » (entendu l’éradication de l’État d’Israël) ajouta-t-il selon un correspondant de Reuters. Devant l’AFP, l’effarant Qaradawi sermonna : « Toute notre ambition est de mourir sur le chemin d’Allah, et pour une longue vie à la Palestine ». Ce légat arabe, qui entretient des liens étroits avec les Frères musulmans, est à la tête d’une délégation de cinquante raïs issus de quatorze pays islamiques. Son influence charismatique est notoirement relayée sur Al-Jazeera, où ce sermonneur prêche le poison de sa haine raciste dans l’émission « La sharî’a et la vie », avec une audience de centaines de millions de Musulmans sur trois continents acquis majoritairement à l’Islam sunnite (l’Afrique, le Proche-Orient et l’Indonésie). Des émissions Tv et radio sont également captées sur paraboles et l’internet dans les cités arabophones d’Europe. Qaradawi est notoirement connu pour ses positions antisémites, antisionistes mais aussi anti-chrétiennes lorsque ce fou d’Allah se prend à élargir sa palette de cibles potentielles.
Il salue les attentats-suicides en Europe, tous les meurtres perpétrés contre les communautés non islamiques, les qualifiant d’opérations « šahīd » héroïques. Évoqué dans différents rapports de l’Anti-Defamation League (ADL), en 2009, Qaradawi déclara devant son auditoire : « Je vais tirer sur les ennemis d’Allah, les Juifs (d’abord), et ils vont lancer une bombe sur moi, et donc je vais clore ma vie par le martyr ». Après les Israéliens, viendra, selon ce prédicateur, le tour des communautés laïques et chrétiennes, les sociétés tantriques, polythéistes, animistes, les agnostiques, les athées ; autant dire les ¾ de la population planétaire qui n’est pas musulmane. Le défrichage des Chrétiens d’Orient, à l’instar du Maghreb et de certaines régions d’Afrique noire, d’Indonésie et de la corne d’Afrique, a déjà commencé depuis les années 50 du siècle dernier, où les adorateurs du Christ représentaient 20 % de la population. Ils n’étaient plus que ± 3 % à l’aube du 3ème millénaire (Source, Le Figaro.fr, Vox Monde, de Patrick Karam, docteur en science politique, 15 août 2016).
Le 9 janvier de cette année-là, Qaradawi exhorta son public depuis la tribune Tv de son émission : « À tuer les Juifs jusqu’au dernier », autant dire, pas seulement les Juifs d’Israël, mais ceux des États-Unis, d’Europe et de partout dans le monde où il s’en trouve. L’Islam, vu par ce grand malade, doit mener une guerre totale, sans répit ni remords, un carnage maintenu avec acharnement jusqu’à l’extermination du dernier des harâms. Quant à ses coreligionnaires qui trouveraient la mort dans ce graal génocidaire, il ne s’agit pour lui que de fabriquer d’heureux martyrs en offrande à Allah, des šahīd qui bénéficieront de la faveur des pucelles prostituées (des femmes-enfants : les houris) dans les jardins d’Allah ! L’ADL fait référence à une citation de Qaradawi, traduite par MEMRI (Middle East Media Research Institut) dans laquelle il exprime son appui au djihâd :
« Je soutiens la cause palestinienne. Je soutiens la résistance et la guerre sainte. […] Je soutiens le Hamas, le Djihâd islamique et le Hezbollah. Je m’oppose à la paix qu’Israël et l’Amérique veulent dicter. Cette paix est une illusion. Je soutiens les opérations martyres ». Qaradawi attend avec impatience le jour où des foules de Musulmans entreront à Al-Aqsa (Jérusalem), en scandant « C’est pour Allah ». Or, si Israël disparaissait, d’autres nations devraient faire leur chahâda au-delà des 54 États déjà entre les mains des islamistes ; le double en seulement quelques décennies…. L’immigration faisant le reste. La future étape pourrait tôt ou tard être iranienne et atomique, avec les lance-missiles Iskander russes tirés depuis le sud-Liban sur l’aéroport de Ben-Gourion, sur Jérusalem et Tel-Aviv. des retombées radioactives sont prévisibles sur l’Europe, dès lors que ces lanceurs stratégiques seraient chargés d’ogives nucléaires. Ces engins aveugles ou téléguidés deviennent plus performants, avec une portée allant de 250 Km à 300 Km ; ainsi le fateh-110-D1 de facture iranienne de 4ème génération, ou les missiles chinois M-600 (ou tashreen), le khalij fars, le zelzal-3 etc., la plupart propulsés au propergol solide passés par la Syrie, au temps fort de la dynastie baassiste pour le Hezbollah, puis au Hamas.
Nonobstant la non-restitution de la colline du Golan par Israël après la guerre des Six Jours en juin 1967, des factions d’activistes soutenues par les shi’ites de l’Iran se trouvent stratégiquement mieux placées pour effectuer des tirs depuis le sud-Liban sans déclencher une guerre directe. Ce réseau terroriste sans existence étatique mais politiquement puissant, dont la force consiste à harceler Israël à l’instar du Hamas et autres fédayins depuis la Palestine, n’entraîne pourtant pas la responsabilité directe du pays souverain hébergeur. Mais ne soyons pas dupes, car les terroristes hébergés et pays hébergeurs d’Orient applaudissent ensemble, dès lors qu’un obus éclate sur Israël !
Même si l’influence syrienne a été longtemps jugée capitale au pays du Cèdre, cette pratique d’un conflit indirect n’implique pas la Syrie déjà en guerre civile, toujours en proie à une partition entre factions légalistes et insurrectionnelles. De ce scénario fréquent, il ressort qu’avec l’Islam, nul ne connaît ses véritables ennemis et encore moins avec qui maintenir une confiance. La solidarité musulmane s’exprime mieux lorsqu’il s’agit de nuire à un ennemi commun (chrétien, juif, etc), que l’Islam ne sait le faire lorsqu’il s’agit de s’entendre entre ses factions rivales. Sur la méthode qui consiste, pour des soldats d’Allah installés dans un autre pays musulman, à lancer des roquettes à partir de pays amis sans impliquer l’État islamique hébergeur, nous trouvons ici tous les ingrédients habituels du terrorisme international, où des États musulmans complices feignent d’ignorer ce qu’il se passe sur leur territoire, prétextant qu’ils n’ont pas les moyens de s’opposer à des actions isolées dont ils prétendent avec aplomb ne pas en avoir le contrôle.
A suivre…

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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A lire deux articles importants :
La chute de l’Occident : une réalité hélas quotidienne et qui ne fait qu’empirer…
et
il n’y aura aucune guerre civile en France parce que c’est d’une conquête dont il s’agit… Je rappelle mon article republié et traduit dans le monde en 2016, article que les médias français ont peur de publier : 2034 l’année où…

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3 commentaires

  1. Ce trou du cul devrait être déclaré, par l’ONU, l’ENNEMI PUBLIC NUMÉRO UN du monde. On en fait beaucoup plus pour de simples criminels dans nos sociétés afin de les sortir de la société.

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  2. On voit où mène l’inculture et l’ignorance aujourd’hui : Macron a voté comme l’Iran à l’ONU contre Israël l’accusant de ne pas respecter les droits de la femme : c’est vraiment honteux !

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