Macron déclare vouloir lutter contre le séparatisme d’un côté, et de l’autre, il veut que l’arabe soit enseigné dès l’école, c’est-à-dire, avant même que l’élève soit au collège ! C’est incohérent. + Lâcheté contemporaine
Paradoxe: enseigner l’arabe contre le séparatisme
Par Maxime Tandonnet
« Ce que je veux faire, c’est pouvoir remettre l’enseignement de l’arabe: l’une des langues les plus parlées par ces jeunesses dans leur famille, pour éviter que ce soit détourné par d’autres mais aussi pour reconnaître cette part ».
Parmi toutes les étrangetés, bizarreries, curiosités de notre époque, il y a celle-ci: la volonté élyséenne d’enseigner l’arabe à l’école pour lutter contre le séparatisme, c’est-à-dire le communautarisme.
Soyons clair, la langue arabe, celle des empires Omeyyade et Abbasside, celle du Coran mais aussi des Mille-et-Unes nuits, parlée par des centaines de millions d’hommes et de femmes, la plupart sunnites mais aussi quelques chiites et quelques chrétiens (Liban, Egypte, Syrie) fait partie du patrimoine de l’humanité et elle est tout aussi respectable que les autres grandes langues de civilisation.
Il est souhaitable qu’elle soit enseignée en France, comme option dans le secondaire et à l’université, exactement au même titre que les autres langues orientales, le chinois, le russe, le japonais. Ce qui est incompréhensible, c’est de lui donner un statut à part, d’en faire officiellement un outil de cohésion nationale, au côté du français.
La langue française est le ciment de la nation française comme le prévoit la Constitution. Sa maîtrise est l’outil primordial de l’intégration et de l’assimilation. L’unité de la France s’est faite par l’enseignement du français. L’effondrement de la maîtrise de la langue et du niveau en orthographe est un signe évident de l’affaiblissement du niveau intellectuel mais aussi, de la conscience française.
En termes de cohésion nationale, le bon sens voudrait que la France déploie un effort gigantesque pour redresser l’enseignement du français – et avec, des splendeurs de la littérature et de la pensée françaises.
Or, aujourd’hui, au prétexte de faciliter l’intégration ou l’assimilation, il est bien au contraire question de renvoyer une partie des jeunes nés en France à leur origine en leur enseignant la langue de leurs parents et grands parents. Intégrer en désintégrant, lutter contre le séparatisme en sublimant la séparation: un bien étrange et suicidaire paradoxe…
Par delà les coups de menton et les postures martiales, la haine de soi est toujours en toile de fond.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Maxime Tandonnet pour Maxime Tandonnet – Mon blog personnel
Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager ! Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur donc en aucun cas Observatoire du MENSONGE
Lâcheté contemporaine
Par Maxime Tandonnet
Rien n’est plus étrange et détestable que le grand paradoxe de l’autorité qui caractérise notre société contemporaine.
D’une part, l’impuissance et la faiblesse de Leviathan face à la violence: chaque samedi sanglant nous le montre paralysé, incapable de venir à bout de la rage des casseurs et de la barbarie urbaine qui sévit et triomphe, fait régner la terreur auprès des riverains, résidents et commerçants livrés au saccage.
Mais en même temps, la même bureaucratie sort les griffes pour terroriser les pans les plus fragiles et vulnérables de la société civile à l’aide de son misérable Ausweis (selon la terminologie généralisée dans la population) .
En témoigne l’histoire odieuse, lamentable, indigne de la France, mais tellement révélatrice, de cette dame de 73 ans, à Vesoul, atteinte de la maladie d’Alzheimer, impitoyablement châtiée pour avoir mal rempli son laissez-passer.
De fait, les deux sont liés: la faiblesse et l’impuissance face au déchaînement de violence trouve sa lâche compensation – vengeance – dans l’arbitraire et la méchanceté obtuse face à la fragilité sociale et psychologique. Pardon, je me répète: faible avec les forts, fort avec les faibles. Notre époque est, à cet égard, tellement répugnante.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
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Soit Macron est un grand naïf soit il a ouvert la boite de Pandore. oublions le premier cas, car en instituant pareille loi, du jamais vu auparavant dans aucun pays dit démocratique, c’est encourager les musulmans à rejoindre l’islamisme. Qui donnera ces cours ? Certainement des professeurs spécialisés dans la religion et la propagande de cette dernière. C’est jouer avec le feu à coup sûr!!!
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Il est évident qu’apprendre l’arabe c’est entrer dans la logique islamique, alors autant leur donner les clés de la France et se barrer, ce sera plus sûr…
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Merci M.Tandonnet pour cet article clair sur ce sujet. Macron comme à son habitude ne fera rien pour la France.
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Excellent article qui démontre, pour ceux qui n’auraient toujours pas compris, comment fonctionne Macron : occupation des médias pendant des jours, puis promesse de faire le nécessaire pour finir dans le néant. D’ailleurs, la vidéo qui est à la fin de l’article est suffisamment explicite sur le personnage.
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