Cette volonté furieuse pour le président d’exercer le pouvoir coûte que coûte est démesurée.
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50 nuances de Macron
Par Jean-Marie Pieri
Chapitre VI
La marche de l’empereur
Rien à voir avec le manchot qui mérite toute notre sympathie, pourtant l’idée du troupeau des moutons de Panurge s’impose, l’image des pourceaux infestés par des démons qui se précipitent dans les flots et périssent noyés inquiète aussi.
Ce tsunami électoral n’est pas anodin, du moins en apparence, si l’on admet que ce coup de balai était un subtil coup de pied de l’âne dans la fourmilière des grasses médiocrités installées, pourtant la Vème en a vu bien d’autres (d’ânes)! Manipulation plutôt réussie et magistral coup de torchon qui rappelle celui de Bonaparte parvenu au faïte du pouvoir!
Energie et passion assumées, la démarche Césarienne trahit un orgueil ou une ambition démesurés, seul l’avenir le dira! Cette volonté furieuse d’exercer le pouvoir coûte que coûte au pays des grenouilles ( qui se sont données au roi?) marque un tournant dans la vie politique après le chemin douloureux et les longs tourments subis pendant l’intermède hollandais!
Stratégie efficace au royaume des chiffes molles et des apparatchiks grassouillets ou cynisme blême, adapté aux circonstances le résultat est là. La victoire en marchant (marchand)!!
L’étau des contradictions se resserre autour du prince qui ne peut que compter sur lui-même, il doit affronter la colère des vilains au salon de l’agriculture et la horde de courtisans s’empresse de le servir, impatiente de le trahir et les premières occasions seront les meilleures pour les frelons, il ne fait pas bon s’appuyer sur les renégats et les transfuges des partis, félons et parasites institutionnels pullulent dans ce noeud de vipères, tant va la cruche à l’eau…
Conflits permanents en interne, la société s’effrite chaque jour, la démocratie de la contestation et du pinaillage s’instaure, l’homme deviendrait-il un loup pour l’homme et un prédateur sans foi ni loi? Ce relâchement est sensible et l’idéal républicain est perverti par la manipulation, le mensonge et la propagande, le monde des idées s’écroule sous les coups de boutoir d’idéologies malsaines et partisanes, de l’immédiateté délirante, de l’égoïsme et du consumérisme béat qui mène les veaux à l’abattoir, triomphe de l’inculture et du conformisme totalitaires.
Un problème urgent reste à résoudre pour notre el-Khebir national (lire les mémoires de Napoléon en Egypte, très instructives) comment contourner, apaiser et séduire un Islam farouchement contestataire des réalités républicaines qui se refuse à transiger sur le dogme et ne reculera jamais sur les fondamentaux, l’état de droit semble démuni face à la quasi rébellion d’une religion qui prône la soumission aux vertus de la charia, totalement incompatible avec l’état républicain laïc. Les exemples dans l’histoire sont nombreux pour craindre un échec cuisant de toute tentative d’accommodement avec les disciples du prophète!
L’Europe occidentale trop bien nourrie tergiverse et recule, les héritiers des lumières se vautrent dans l’inaction, l’amnésie, le renoncement, alors que l’europe orientale plus pragmatique résiste aux pressions migratoires musulmanes, car elle n’a pas oublié les méfaits de l’odieuse conquête Ottomane depuis la chute de Byzance et la politique d’islamisation forcée au pri de massacres, de génocides, de peuples réduits en esclavage (Grecs, Macédoniens, Hongrois, Albanais, Bulgares et Slaves du Sud)!
Face aux pressions de toutes les entités islamiques qui n’hésitent pas à concurrencer l’état républicain laïc dans le domaine de l’éducation, écoles privées orientées vers la religion, centres et associations culturelles (cultuelles) qui se multiplient avec le nombre des mosquées (les chiffres sont éloquents), les prières de rues illégales du vendredi, en infraction avec les règles du bon sens et de l’ordre public, ces occupations de l’espace public sèment le désordre, la haine et la violence, cette multiplication des zones de non-droit, ce prosélytisme agressif rejaillit sur la vie quotidienne, accentue le mal-vivre des citoyens, il ne s’agit plus de délinquance, de trafic et de banditisme, mais d’une mise en cause d’une vie harmonieuse des communautés nationales, la république une et indivisible se fracture, les mentalités évoluent vers l’intolérance et la violence au quotidien, le voile des ténèbres et de l’ignorance tombe sur l’horizon républicain, les citoyens et les citoyennes!
el-Khebir saura-t-il résister, réussir où Bonaparte a échoué? Rien n’est moins sûr!
♣ à suivre ♣
Jean-Marie Pieri
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De el-Khebir, j’aurais tendance à se remémorer la période de notre révolution ; soit un peu d’histoire selon Wikipédia:
La Terreur est une période de la Révolution française caractérisée par le règne de l’arbitraire et des exécutions de masse. Son instauration ayant été progressive, la date de son commencement varie selon les historiens, de la naissance du tribunal révolutionnaire en mars 1793, aux massacres de Septembre de 1792, voire aux premières têtes tranchées de juillet 1789. Elle voit le point culminant des massacres suivant la prise de pouvoir des députés montagnards en 1793, et s’achève le 28 juillet 1794 (le 10 thermidor de l’an II), avec la chute de Robespierre qui meurt guillotiné.
À la suite de la chute de la monarchie, le 10 août 1792 et de l’arrestation des députés girondins lors des journées d’émeute des 31 mai et 2 juin 1793, les montagnards prennent le pouvoir. La Première République, alors engagée dans une guerre révolutionnaire contre une coalition européenne et une guerre civile contre les royalistes et les fédéralistes, est gouvernée par un pouvoir d’exception reposant sur la force, l’illégalité et la répression8à l’encontre des opposants politiques qualifiés de « contre-révolutionnaires ». La répression touche les royalistes, les girondins, les modérés, avant que les montagnards ne se déchirent entre eux et que ne soient à leur tour frappés les Hébertistes, partisans d’une radicalisation de la Terreur et de la déchristianisation, puis les dantonistes et Indulgents. À la suite de la victoire des armées républicaines, les députés de la Plaine, les anciens dantonistes et même les hébertistes ainsi qu’une partie des Jacobins s’unissent contre Robespierre et ses alliés qui sont exécutés le 28 juillet 1794, mettant ainsi fin de fait à la Terreur.
Pendant cette période, environ 500 000 personnes sont emprisonnées et approximativement 100 000 sont exécutées ou victimes de massacres ; dont environ 17 000 guillotinés, 20 000 à 30 000 fusillés, et des dizaines de milliers de prisonniers et de civils vendéens, hommes, femmes, et enfants, victimes notamment des massacres du Mans, de Savenay, des colonnes infernales, des noyades et des fusillades de Nantes…
JM Pieri merci pour cette saga qui nous est imposée par les pieds nickelés de la bande à Macron, qui quoi qu’en disent les médias est socialiste.