Les sondages et les commentaires de presse sont absolument unanimes pour considérer la réélection de M. Macron comme acquise et probablement dans la foulée, celle de la fine équipe LREM, cette étrange alchimie de traitres de gauche, de traites de droite, de lèche-bottes et de simplets, aux législatives.
***En cadeau, vous recevrez gratuitement, chaque samedi, pendant un an : Semaine du MENSONGE (Valeur 18€).
A quoi bon des élections?
Par Maxime Tandonnet

Les sondages et les commentaires de presse sont absolument unanimes pour considérer la réélection de M. Macron comme acquise et probablement dans la foulée, celle de la fine équipe LREM, cette étrange alchimie de traitres de gauche, de traites de droite, de lèche-bottes et de simplets, aux législatives.
Les deux années de vraie fausse guerre covidesque et la tragédie ukrainienne ont achevé d’écraser l’opinion.
Pire qu’en 2017, l’élection présidentielle de 2022 et les législatives suivantes paraissent jouées d’avance.
Nous assistons au triomphe attendu de cette étrange mixture de bêtise, d’exubérance vaniteuse, de manipulation, d’obséquiosité ou mépris d’en haut et de soumission d’en bas.
Il est entendu que 2022 fera l’impasse sur les grands dossiers du pays, son effondrement scolaire et intellectuel, son désastre financier, économique, social et sécuritaire, la montée de la pauvreté et le déclin international de la France.
La neutralisation de l’échéance démocratique de 2022 aura pour effet d’annihiler toute légitimité ou crédibilité de son résultat et pourrait bien se traduire par cinq années supplémentaires de chaos, de déchirements et de violence. Comme souvent, l’arrogance vaniteuse n’est autre que le reflet inversé du désastre. Contre le fatalisme, la crétinisation massive et la soumission, un réflexe de résistance populaire est-il encore concevable dans les urnes, une sorte de miracle français de dernière minute? Le paysage laisse désormais peu de perspectives lors des présidentielles – sauf séisme. S’il reste une étroite fenêtre de liberté de choix et de démocratie, elle se jouera probablement aux législatives suivantes – essentielles.
Il faudrait un sursaut d’intelligence politique et de force de caractère des Français. Verra-t-il le jour? Nul n’en sait rien.
NB: dernières nouvelles: Mme le Pen ne veut pas débattre (sauf avec M. Macron ou M. Castex). M. Macron ne veut pas non pas débattre avant le premier tour. Bref, les « favoris sondagiers » du premier tour ne veulent pas débattre: donc pas de débat et pas de contradiction possible avant les élections. Mais après sa réélection, le président promet désormais « un débat permanent ». Circulez braves gens, tout se passe bien, tout est normal.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Maxime Tandonnet pour Maxime Tandonnet – Mon blog personnel

Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager ! Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur donc en aucun cas Observatoire du MENSONGE
Abonnez-vous à notre chaîne YOUTUBE, c’est gratuit, en cliquant Là
♦ ♦ ♦ ♦ ♦
L’ignorance est la nuit de l’esprit
et cette nuit n’a ni lune ni étoiles.
Pour soutenir Observatoire du MENSONGE , abonnez-vous annuellement au tarif unique de 2 € par mois***, choisissez votre moyen de paiement sécurisé ci-dessous :
Autre moyen de paiement proposé :
♦ ♦ ♦ ♦ ♦
Vous pouvez aussi vous abonner en un seul paiement, au prix exceptionnel et préférentiel de 20€ (au lieu de 24€) et recevoir chaque samedi Semaine du MENSONGE, en choisissant votre mode de paiement ci-dessous :

Abonnement annuel
Soutenir Observatoire du MENSONGE
20,00 €
*** En cadeau , vous recevrez chaque samedi, pendant la durée de votre abonnement, Semaine du MENSONGE, et ce gratuitement (Valeur du cadeau = 18€)
La France en pleine “déconstruction’, rappelons-le voulue par Macron, est en mode enfumée et anesthésiée. Par contre, au moment de l’addition que nous payons déjà, ils seront tous en train de râler mais ce sera cette fois trop tard.
Il ne s’agit pas d’une élection à proprement parler mais d’un plébiscite pour Macro, lequel avec le plus mauvais bilan qui soit, surfe sur la vague des veaux de France. Macron pourra chaleureusement remercier les candidats extrémistes de droite pour lui permettre de rester au pouvoir : pourquoi pas une décoration sous les ors du palais de l’Élysée ?