Par Claude Picard
En général, il faut une grosse dose de mensonges éhontés, assénés et distillés, pendant quelques décennies, pour que la bêtise s’installe à une grande échelle ; il semblerait que nous y sommes !
Un livre sans concession mais tellement réaliste !
Bêtises idéologiques
La bêtise est toujours difficile à définir et sa graduation sur une échelle des valeurs, encore plus. Pourtant, en politique, la bêtise reste assez aisémentdétectable, car elle prospère souvent sur le terreau fertile de la manipulation idéologique. Comme dans d’autres domaines, cela peut aller de la simple balourdise à la jobardise la plus crasse. Il y a, bien sûr, ceux qui font semblant d’oublier qu’ils sont intelligents, mais qui savent ce qu’ils font – les tristes sires – et les autres, assez nombreux, les gros lourdauds. Parmi ces derniers, quelques-uns sont assez niais pour croire, sincèrement, qu’ils participent à la bonne cause, parce qu’ils ingurgitent et qu’ils exécutent, à la lettre, tout ce que leur dit un chef d’État immature ou ce que leur dicte leur idéologie. Incapables de distinguer le vrai du faux, obnubilés par la hiérarchie protocolaire, comme de bons petits soldats, ils avancent. Même en terrain miné. Pauvres innocents qui n’ont pas compris que le libre-arbitre reste la liberté la plus précieuse pour faire avancer, valablement, ses idées. Cela n’exclut pas la discipline, quand il le faut !
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Quant aux combinards de la politique, eux n’ont pas besoin de bon sens pour éviter de dire des sottises : ce n’est pas leur souci ! S’il faut manger du foin pour faire l’âne, ils mangent du foin. Sans états d’âme ! Parmi ceux-là, il y a les écolos qui pratiquent la niaiserie comme d’autres font du sport. Et ils sont capables d’alléguer les pires inepties. D’abord pour “faire le buzz“, comme l’on dit. Quand Sandrine Rousseau affirme sur tous les plateaux télé qu’elle estravie de vivre avec un homme “déconstruit” (?) ou que le barbecue est l’expression suprême de la virilité, on reste perplexe et l’on ne peut s’empêcher de penser que, décidément, cette femme a un compte à régler avec les hommes. Quand Aymeric Caron refuse, au nom du droit des animaux, de tuer un moustique qui le pique, on peut présupposer qu’il doit être un peu maso… Ces têtes de proue de la bêtise pourraient nous faire rire si elles ne faisaient pas quelques émules parmi les militants et les sympathisants écolos, et quelques autres, qui approuvent leurs idioties. Comme les leaders de LFI mais qui ont, eux, une autre stratégie pour affirmer leurs balourdises : le tripatouillage des faits ! La moindre occasion leur est bonne pour retourner des situations, même quand elles s’avèrent totalement fausses. Pour échafauder, toujours et encore, un discours qui doit obligatoirement correspondre à leur idéologie. Tous cesétiquetés NUPES, par leur tartuferie, abaissent le niveau des débats politiques. Peut-être est-ce leur job ? En tout cas, pour mieux les caractériser, on pourrait dire, en paraphrasant Michel Audiard : “si la connerie se mesurait, ils serviraient de mètre-étalon” !
Et puis, il y a ces Rastignac des temps modernes qui pullulent dans les salons dorés de la République, comme les courtisans qui, au temps des rois, défilaient dans les couloirs de Versailles pour des visées d’intérêt personnel avant toute autre considération. Rien n’a changé, quel que soit le régime. Et, évidemment,ces nouveaux intrigants, comme les anciens, sont prêts à tout. Même à proclamer les pires balivernes, pour faire avaler toutes les couleuvres possibles, à un peuple qu’ils considèrent, selon l’humeur du moment, comme un petit enfant ou comme un handicapé du bulbe. Méprisants et arrogants, ils font feu de tous bois pour contraindre toutes les administrations républicaines à leurs fadaises idéologiques pernicieuses. Sans oublier leurs propres intérêts, les seuls qui méritent, à leurs yeux, toutes les actions de déconstruction nationale. Car le débat est là : la déconstruction de la Nation. Que tous ces imbécilesdéresponsabilisés ont planifié, consciemment ou inconsciemment, contre le peuple français. Un peuple en danger, non pas contre le fascisme d’extrême-droite, comme ils veulent nous le faire croire, mais en danger contre l’intolérance et la bêtise d’une extrême-gauche qui pervertit, avec jubilation, notre démocratie et son expression, la République.
En général, il faut une grosse dose de mensonges éhontés, assénés et distillés, pendant quelques décennies, pour que la bêtise s’installe à une grande échelle ; il semblerait que nous y sommes !
Claude Picard
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Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur et en aucun cas Observatoire du MENSONGE
Dessin de couverture par SIÉ pour URTIKAN
Article(s) à lire :
Riposte médiatique N°42
Février 2023
Avec Marion Maréchal, Karl Zéro, Barbara Lefebvre, Alexandre Goldfarb, Mathilde Seigner, Daniel Guichard, La Bajon !
Par Observatoire du MENSONGE
Merci. J’aurai pas su écrire et résumer aussi bien un ensemble de choses + que problématiques sur l’état actuel. Faut le vivre ou bien le percevoir ! Vraiment.
La seule chose que je ne vois pas tout à fait pareil et qui ne regarde que moi, c’est qu’une bonne majorité du peuple en est aussi la grande cause de ce début ou de la moitié de ce désastre bien entamé dans pas mal d’esprits en général et surtout depuis les réseaux sociaux, tout est devenu à une vitesse hâtivement et facilement fliqué, épié, jugé, moqué, menacé, insulté, humilié par leur grande liberté d’expression bien acquise et propre qu’à eux… Certains sont mêmes payés pour faire chier le monde sans aucune morale ça peut s’expliquer aussi sur les changements décevantes de comportements et de mentalités influençables en Masse.
Pour les écolos, quel besoin de porter un tel titre et de le hurler de partout ? Ça donne l’impression que ce sont des gens nommés Absolument Parfaits parce qu’ils sont Ouverts à la Grande Cause Mondiale. Ces gens si fiers d’être écolos et qui ne voient aucun autre problème grave que leur environnement leur terre chérie et tout ce qui leur ressemble (et par défaut font du favoritisme) ont plutôt intérêt à être à jamais irréprochables sur Tout parce que pour ma part je les louperai pas non plus.
Comme vous dites du départ “La bêtise est toujours difficile à définir et sa graduation sur une échelle des valeurs, encore plus.” Tout est dit.
Très bon article avec un dessin de couverture sublime.
La bêtise est devenue le fer de lande des politiques et c’est à qui dira le plus de conneries.