Le cinéma doit d’abord et avant tout rester un divertissement et non pas un nouveau moyen pour la propagande qui veut déconstruire notre société.

Par Richard Hanlet



« Dites-moi ce dont vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer. » Coluche


Cinéma : aux États-Unis comme en France, le ras-le-bol du wokisme ?

Si le wokisme prospère à grande vitesse chez les pseudo-élites intellectuelles des milieux universitaires, politiques ou artistiques, les « vraies gens » semblent moins enclins à en gober passivement le contenu indigeste. Depuis des mois, Netflix connaît une baisse de ses abonnés, d’abord parce que c’est cher, mais aussi très probablement parce qu’une reine viking noire rend beaucoup de gens perplexes. Aux États-Unis, un abonné sur trois de Netflix a ainsi déclaré que l’entreprise ne proposait plus les choses qu’il souhaitait regarder.

Et le désamour des Américains pour les productions plus ou moins sournoisement militantes de leur cinéma a été récemment révélé par Fox News. Ainsi Strange World, le premier film d’animation de Disney au budget de 180 millions de dollars et avec un personnage ouvertement LGBT, n’a fait que 24 millions de dollars lors de son ouverture pendant la semaine de vacances de Thanksgiving. Pas vraiment un départ en fanfare, raison pour laquelle, peut-être, il ne sera pas diffusé en salles chez nous mais seulement sur la plate-forme maison.

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Le film Bros, axé sur des personnages LGBT, ou le Lightyear de Pixar, et son baiser homosexuel, n’ont pas non plus affolé le box-office. Visiblement, la star de Bros Billy Eichner, qui avait vigoureusement averti sur Twitter les « homophobes » de ne pas venir voir le film, a été entendu au-delà de ses plus folles espérances…

Et aux États-Unis, on n’attend même plus que les films fassent un flop : on arrête les tournages en cours, comme le Batgirl de Warner Bros. mettant en scène une héroïne qui a changé de race, annulé avant sa sortie bien qu’il ait terminé une grande partie de son tournage ! Ce qu’aurait dû faire Alexandria Ocasio-Cortez – la Sandrine Rousseau américaine -, dont le documentaire sur le changement climatique To the End n’a rapporté que 80 dollars par salle en ventes de billets.

Et en France ? Eh bien, malgré un bombardement médiatique massif et la bonne bouille d’Omar Sy, en comptant les avant-premières, Tirailleurs affiche un moins bon lancement que Indigènes en 2006. Et si Jeune Afrique estime que le film n’en fait pas assez et « rate son rendez-vous post-colonial », les Français commencent peut-être à se lasser des films sur « le-migrant-ses-joies-ses-peines » ou « l’Africain-toujours-victime-du-racisme ».

Heureusement pour tout un petit monde, notre système de subventions permet de ne tenir aucun compte des goûts du public, comme le confirme Roselyne Bachelot, ancien ministre de la Culture, dans son livre 682 jours sous-titré Le Bal des hypocrites : « La fameuse exception culturelle permet en effet à de très nombreux films français de ne pas trouver leur public, comme on dit pudiquement, ou, plus explicitement, d’être des bides. […] Le système permet, par ailleurs, aux acteurs qui sont en tête de casting de toucher des cachets mirobolants trois ou quatre fois supérieurs à ceux des acteurs des films du cinéma indépendant américain. »

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3 thoughts on “Cinéma : aux États-Unis comme en France, le ras-le-bol du wokisme ?”
  1. Personnellement j’ai annulé mes abonnements aux plate-formes qui font de la propagande finalement raciste contre uniquement les blancs, montrés comme des méchants et vje ne regrette pas cette rupture. Comme je boycotte certains acteurs ou chanteurs.

  2. Nous, les occidentaux blancs, sommes des idiots : nous devrions tourner une nouvelle version de “la case de l’oncle Tom” avec pour héros un blanc. On verrait alors qui sont les racistes…

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