Énième illustration du lamentable et minable « et en même temps ».

Par Nanouche

Macron s’approprie la réforme du minimum retraite à 1.200 € toujours pas en vigueur et cette mesure en fait a été prise en 2003 !!!

Énième illustration du lamentable et minable « et en même temps ».

Février 2017 : en visite à Alger, Macronéron accusait ouvertement la France qualifiant la colonisation de « crime contre l’humanité ». Janvier 2023 : le même estime que la France n’a « pas à demander pardon » pour la colonisation en Algérie. Il est celui qui dénie l’histoire de France, refuse d’endosser notre passé poussant jusqu’au relativisme… Après la « déconstruction de notre histoire », la repentance, l’à-plat-ventrisme, la soumission par clientélisme… Si demain il retourne à Alger, il se fera M. Génuflexion !

En 2017 : « je n’aime pas le terme [de pénibilité] donc je le supprimerai. Car il induit que le travail est une douleur (…) Alors que le travail, c’est l’émancipation ». Vivant dans un monde parallèle le 03/10/2019 il réitérait en déplacement à Rodez, le mot « pénibilité (…) ça donne le sentiment que le travail serait pénible ». Il a osé le dire. Qu’ils sont douillets, ces prolos… Si la réalité ne vous plaît pas, niez-la. C’est ce qu’il a fait avec le compte personnel de prévention de la pénibilité en retirant du mécanisme quatre facteurs et supprimé la cotisation afférente au dispositif. Usine à gaz. Le 20 décembre 2022, la Cour des comptes a vivement critiqué dans un rapport ces « transformations ». « Et en même temps » aujourd’hui avec la réforme des retraites, l’une des priorités affichées est de renforcer les actions en faveur des salariés qui exercent des métiers éprouvants physiquement. Enfin, c’est ce qu’il veut faire croire ! Le problème de cette pseudo-réforme, l’oubli majeur de projet de société qui va avec. Comme pour celle de la réforme chômage, dans une France sans travail, il supprime des droits pensant qu’il suffit de traverser la rue pour en trouver, etc. ! Quand on dit que ce type n’est pas normal ! 

Jupéteux en avril 2019 : « franchement ce serait assez hypocrite de décaler l’âge légal de départ en retraite. Quand on est soi-même en difficulté, bon courage déjà pour arriver à 62 ans ! Et alors on va dire : non, non, faut maintenant aller à 64 ans… » Et aujourd’hui pour Macronéron c’est « un projet de justice et de progrès social », alors qu’elle est totalement inique. Exemple avec BorneLaMenteuse la présentant comme juste pour les femmes, sauf que cela relève du boniment, « promettant » une revalorisation de toutes les petites retraites tout en avouant que la promesse n’est pas financée. Le montant des pensions versées aux femmes est inférieur de 40 % à celui qui est versé aux hommes, et alors que les femmes ont même disparu dans l’étude finale. Leur cas n’est aucunement pris en compte et beaucoup devront travailler jusqu’à … 70 ans !

Quant aux 1200€ cette somme additionne pensions de base et complémentaire, et correspond à 85% du SMIC net. Une mesure préalablement inscrite dans la loi depuis la réforme Fillon de 2003, mais jamais appliquée. Et là, ces sinistres macronistes se vantent d’avoir eu cette idée.  

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Mais il s’agit d’un montant brut, donc avant prélèvements sociaux, pour une carrière complète qu’aucun retraité concerné ne retrouvera sur son relevé bancaire. Exemple un célibataire ne touchant pas d’autre revenu verra sa pension amputée de 4,3% et percevra donc 1 150€. Cette soi-disant réforme n’a qu’un but : rassurer les marchés financiers afin que le ‘Mozart de l’endettement’ puisse continuer d’emprunter !! Une «réforme» dictée par l’UE en échange des 40Mrds dans le cadre du « plan de relance » et par les marchés financiers, qui se traduit par le souci de Sa Saigneurie ne pas voir les taux d’emprunt de la France augmenter et éviter une dégradation de la note de la France par les agences de notation! Cette réforme tiendra sa promesse d’être totalement injuste, sans compter qu’elle est en partie contradictoire avec l’objectif général affiché de désendettement du pays. Qu’importe si ‘ceux qui ne sont rien’ trinquent encore une fois, il s’agit d’envoyer un signal « fort » aux marchés pour éviter à la France de vivre une humiliation à la mode hellène. Justice, mot répété à l’envi, rien ne change au Macronistan où l’abus de la rhétorique inversée ne trompe plus personne. Concernant les retraites, BrunoDeBercy « redoute », un déficit de 13,5 milliards en 2030, annonçant que « chaque euro compte ». En revanche, le déficit de l’État de 170 milliards ne l’inquiète pas, comme son dernier emprunt de 270Mrds. Et voilà qu’il « promet » des économies dès 2024 : «nous dansons au-dessus d’un volcan. Il faut rétablir nos finances publiques, sinon la réalité se rappellera brutalement à nous». Donc, le Macronistan qui a créé 1000 milliards de dettes veut nous faire travailler plus longtemps à cause de 13,5 hypothétiques petits milliards qui manqueraient en 2030  « et en même temps » une réforme qui va coûter un pognon de dingue? Des économies? C’est la recette qui a fait ses preuves pour l’hôpital public, l’administration, etc., économies menant à la chienlit et la Tiers-mondisation dans tous les domaines, parce que faits sans pragmatisme ! Et si nos intelligents arrêtaient de balancer des milliards, exemple : pour l’Ukraine, l’Afrique, le Pakistan, le fonds de Bill Gates, etc., cessaient d’importer de futurs inactifs à longueur d’année et là étonnamment ils ne prennent pas exemple sur le Danemark, de gaspiller l’argent des contribuables comme si c’était leur argent de poche, etc. Pour jouer le ‘saigneur’ au grand cœur pour toute la planète, Manu1er a de l’argent, sauf… Pour garder nos fleurons par exemple ! Il est celui qui a bradé Alstom, etc., sacrifié 100 usines par an depuis 2017 « et en même temps » ce vendredi, Macronéron a reçu à déjeuner plusieurs grands patrons d’entreprises françaises. Au menu : la défense des intérêts industriels français face à la crise, GAG. Alors qu’il n’a pas daigné bouger une oreille pour Exxelia fleuron français dans la Défense devenu américain, énième scandale d’État !!! On attend avec impatience le prochain discours de « pensée complexe » sur la « souveraineté» ! Il y a les beaux discours officiels sur la stratégie de reconquête industrielle, de souveraineté, blablabla et il y a réalité. Exemple terrible : Borne s’était félicitée de la fermeture de Fessenheim, défilant sur tous les plateaux de télévision, et aujourd’hui, elle demande au PDG d’EDF un redressement rapide. Surréaliste! L’art de ne pas assumer ses responsabilités, pire d’essayer d’accuser les autres de leurs erreurs monstrueuses. Des usines à gaz montées à la va vite par ces pyromanes : boucliers alimentaires, tarifaires, chèques anti-inflation, énergie tous azimuts, ristournes, des milliards d’argent magique, etc., « et en même temps » de l’autre côté une loi Renuisance qui est pro-inflation favorisant les intérêts des multinationales poussée par les lobbyistes, aux dépens des consommateurs va être votée. Autre exemple de ce « en même temps » si minable : Le champion de la terre, sauveur de la planète a décidé de faciliter le massacre de la faune, de la flore et des paysages dans son projet de loi « relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables ». Il sera plus difficile de s’opposer à la construction d’un parc éolien ou d’une centrale solaire, après l’adoption de la loi EnR. La nouveauté ? L’article 4 de la loi, qui permet désormais aux constructeurs d’obtenir plus facilement des dérogations pour la réalisation de certains projets situés sur des espaces de protection d’espèces. L’article 4 du texte prévoit que tous les projets d’EnR sont « réputés répondre » à une « raison impérative d’intérêt public majeure » (RIIPM). Mais cela ne veut rien dire, donc logique en Absudistan ! 

On avait le meilleur système de santé du monde, on avait le meilleur système d’énergie du monde, la meilleure école… Mais tout ce qui était le meilleur, devient le pire du pire sous Macronéron. Il s’agit du démantèlement volontaire de tout ce qui faisait de la France une grande nation. Services publics, grands monopoles d’État, biens essentiels, droits sociaux … Tout part en capilotade, rien n’est plus assuré. La puissance française a été sacrifiée pour garantir les intérêts d’une caste que les protections sociales et le pilotage par la puissance publique au nom du bien commun gênaient dans leur entreprise d’accumulation du profit. Ils sabotent le pays : nucléaire, santé, police, justice… À présent la casse sociale concernant les retraites pour rassurer les marchés… Et l’autre appelle à la « responsabilité pour ne pas pénaliser les français » ?

Alors, que ces gens-là font payer aux Français leurs massacres… Mais « pensez printemps » !

Nanouche

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Dessin de couverture par DELIGNE pour URTIKAN

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