La gifle est retentissante pour le Président Macron, son Premier ministre et son ministre des Finances qui n’en ont pas fini avec les notes des agences financières…

Par Marc Baudriller



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Fitch : une première gifle à la Macronie, sous la menace d’une seconde…

La gifle est retentissante pour le Président Macron, son Premier ministre et son ministre des Finances qui n’en ont pas fini avec les notes des agences financières : dans un mois, le 2 juin précisément, la prestigieuse agence Standard&Poors notera à son tour la dette et, donc, l’économie françaises. Ce 28 avril, l’agence Fitch a donc dégradé la note de la France, qui passe de AA à AA-. On descend d’un étage. Pas de faillite à court terme, mais une tendance nette.

La France avait déjà perdu le triple AAA de l’agence Fitch, voilà dix ans, en 2013, sous Hollande, après le mandat Sarkozy. Un traumatisme, à l’époque. Après cette nouvelle humiliation, le pays se retrouve à bonne distance du club des sages classés AAA où figurent l’Allemagne, les États-Unis, l’Australie, la Suisse, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède ou Singapour. Derrière figurent les moins sages, notés AA+ (Autriche, Canada, Finlande, Nouvelle Zélande…). La France fait partie du troisième peloton, devançant tout juste le club des très moyens, avec le Royaume-Uni, l’Irlande, la Belgique, l’Estonie ou la Tchéquie.

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L’économie d’un pays est la résultante d’une politique globale, pas seulement de la gestion des taux d’intérêt sur les marchés de la dette. La note de Fitch, c’est celle de la confiance qu’inspire le pays à ses prêteurs, et donc au monde. C’est sa capacité à travailler, à investir, à préparer l’avenir. Or, tous les jours ou presque, désormais, la France donne au monde le spectacle d’un pays endetté, au bord du chaos, victime de violences et de dégradations sans fin, débordé par une immigration incontrôlée. Un État qui taxe frénétiquement sans parvenir à combler le tonneau des Danaïdes de ses déficits.

Fitch relève avec des pincettes des « perspectives de croissance économique sensiblement plus faibles et une compétitivité affaiblie ». Côté finances publiques, l’agence cingle « une augmentation importante et persistante de l’endettement public résultant de déficits publics plus élevés que prévu et d’une augmentation des rigidités budgétaires ». Fitch ne croit pas à l’amélioration soudaine d’une dette publique qui explose sous Macron. « Cette augmentation s’est produite dans le contexte de niveaux d’endettement déjà élevés par rapport aux pairs de notation et de progrès limités en matière d’assainissement budgétaire au cours des années précédant la pandémie », explique l’agence de notation.

Réponse de Bruno Le Maire ? Circulez, il ne se passe rien… « Je crois que les faits infirment l’appréciation de l’agence Fitch, explique notre grand argentier. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays », a-t-il lancé, depuis une réunion des ministres des Finances de l’Union européenne à Stockholm. Il va faire de nouvelles réformes, lancer un projet de loi « industries vertes ». Alors ? Alors, on est sauvés. « Ne doutez pas de notre détermination totale à rétablir les finances publiques de la nation […] à accélérer le désendettement du pays, à réduire les déficits et à accélérer la réduction des dépenses publiques », ajoute le ministre, qui a plombé comme personne avant lui le déficit de la France. On se pince. Le macronisme dispose d’un gisement insondable… de culot.

Souvenez-vous, c’était en 2017, lors du débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle« Ce que vous portez, c’est l’esprit de défaite », lançait le candidat Macron à Marine Le Pen. Une forme de pétainisme rance face à l’avenir radieux de la mondialisation macronienne. Ce ventriloque surdoué expliquait aux Français (devant elle !) la vraie pensée de Le Pen : « C’est trop dur, la mondialisation, pour nous, c’est trop dur, l’Europe, donc on va se replier, on va fermer les frontières, sortir de l’euro, sortir de l’Europe […] Face à cet esprit de défaite, moi, je porte cet esprit de conquête français. » Notre Napoléon de l’économie insistait sur la France, cinquième puissance économique mondiale. L’ancien banquier d’affaires devenu ministre de l’Économie de Hollande s’était fait élire sur ses capacités de… gestionnaire. Mais voilà, après six ans de gestion de ce Mozart de la finance, alors même qu’il a eu tous les pouvoirs à l’Assemblée cinq ans durant, le concerto vire au naufrage : la France a dégringolé à la septième place de l’économie mondiale et Fitch s’alarme.

Jusqu’à quand le savant mélange de morgue et de mensonge macroniste aura-t-il raison du bon sens des Français ? Le vernis, en tous cas, n’en finit plus de craquer.

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2 thoughts on “Fitch : une première gifle à la Macronie, sous la menace d’une seconde…”
  1. La France de Macron n’est plus un grand pays et tant d’années à se farcir les idéologues ont fini par l’appauvrir, Macron l’achèvera.

  2. Le “Mozart” de la finance, Macron, et tous les incompétents qu’il a choisi comme ministres ont été mauvais et dangereux. La notation de l’agence FITCH le démontre simplement. Ce n’est pas une simple gifle mais un vrai K.O.

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