Histoire d’un Président qui n’aime pas la France 5


… qui galvaude la démocratie, désinscrit les libertés naturelles et viole le droit à une vie privée

Le nouveau livre de Daniel Desurvire (existe aussi en format liseuse) :


Histoire d’un Président qui n’aime pas la France

Par Daniel Desurvire

Chapitre 5

I / La démocratie : entre grandeur et décadence -suite –

B) L’histoire d’un Président, le 5ème et très inattendu des rois maudits, lequel déposa la démocratie sur l’autel sacrificiel de sa curia regis

Le lecteur apercevra peut-être en filigrane, les postures maladroites, pathétiques, sinon déplacées, blessantes et choquantes d’un chef d’État frustré par ses échecs qu’il refuse obstinément de reconnaître, au risque d’y perdre de sa superbe et de son arrogance. Son orgueil narcissique, révélateur d’un jeune adulte immature et frustré, l’empêche de faire son mea culpa après ses hâbleries de scène et ses trahisons en regard de ses promesses jamais tenues. Selon le témoignage de ses interlocuteurs, ce dandy est incapable de soutenir le regard, ce pourquoi il préfère s’installer devant l’œil impersonnel des caméras. Ce tribun peu convainquant après des années de menteries ou de contre-vérités, se montre peu habile à se mouvoir en public et à s’exprimer sans en passer par des clichés de rhétorique spécieux, puis d’allégations provocatrices pour dissimuler son inconfort dans le débat.

Ses répliques arides ou à l’emporte-pièce et parfois offensantes devant ses électeurs, témoignent de son malaise psychologique ou de son mal-être social. Emmanuel Macron, le mal aimé, ne saurait échapper à cette analyse, tant le spectacle désolant de son mandat est cousu de fables, de mauvaise foi et d’impostures. Le spectacle de déconfiture que projette cet individu à la face du monde est certes pitoyable, mais au surplus accablant pour le pays qu’il tente d’enchaîner par la peur, la menace et une autocratie tyrannique, à défaut de réussir dans la concorde avec ses concitoyens, le respect, la compétence et la sécurité. Ochlophobe, démagogue et introverti, ce personnage incarne, au-delà de l’échec, le plus exécrable exemple d’une présidence dévastatrice pour le pays, et le plus déloyal des élus que la France ait connu après la reddition de Pétain du 22 juin 1940. Or ici, cette déconfiture est l’œuvre d’un homme qui méprise son pays et déploie les outils de sa haine sur le peuple qui l’accable, entre confinements et couvre-feux.

Aucune projection politique n’est fiable quant à se réclamer de la démocratie lorsqu’elle est placée sous la coupe d’un calibrage socialisé par l’élite clonée des pendants impavides de l’Exécutif. Des énarques qui mesurent, tracent, promulguent puis restituent tout à leur avantage en façonnant des méthodes et des produits du droit supposés démocratiques, s’attachent davantage à leur fonction régalienne qu’à leur mandat électif envers le peuple qui les a portés au pouvoir. Les distorsions fractales qui ressortent des manipulations de l’information, après le criblage, la censure et l’étalonnage homothétiques du renseignement d’État, induit un anneau d’endomorphisme propre à détourner l’important ou le vrai de la réalité, puis à redéfinir le sens cognitif de la perception, d’où recomposer l’entendement populaire pour le fédérer dans la mystification, le soumettre puis l’éteindre.

Le tout est ficelé puis vulgarisé dans une variable technocratique aléatoire, car intraduisible et irrationnelle, conduisant à l’entropie inconditionnelle d’une logique dissoute dans les choix existentiels d’un démagogue. Au surplus, ce que nos prédécesseurs révolutionnaires n’avaient pas imaginé, se présente aujourd’hui sous la formule numérisée d’une haute surveillance de tous les instants ; une entrave qui stigmatise le droit de communiquer, voire d’exister sans être observé, cela dans une indiscrétion qui ressemble étrangement à l’œilleton d’une porte de cellule carcérale. Le viol des données personnelles et la rupture du droit à une vie privée sont comparables à la substitution d’un journal intime. La démocratie est mort-née, alors que l’oligarchie sociale-démocrate aura survécu à l’échafaud révolutionnaire, en troquant l’écharpe blanche des Bourbons en bonnet phrygien.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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3 commentaires

  1. Je peux vous confier Daniel DESURVIRE que je me régale à la lecture de tous vos articles et livres. Pour ma part, je pense que le monde nouveau de macron et ses acolytes s’est ouvert sur un monde de « M…e », tout à son image vantarde , bravache, et je me souviens de l’une de ses déclarations fanfaronnes :  » Venez me chercher !  » présent j’eusse rétorquer sur le champ en lui déclarant : « Sûrement pas « , parce que à cet instant , je me suis souvenu de l’une des réparties de  » de GAULLE », lors d’un voyage officiel, adressée à un homme « politique  » de gauche qui avait cru pouvoir le maltraiter verbalement , dès la fin de son discours… mal lui en a pris , aussitôt la répartie du Général de GAULLE se fit entendre alentour , cinglante, je cite :
     » je m’en fiche , je suis plus jeune que lui, il partira avant moi  » .
    Macron serait bien inspiré de penser qu’il ne sert à rien de « fustiger » ses semblables , lorsqu’un être est « mal aimé » par de très nombreux semblables , sur la surface de la Terre, la roue tourne disait le général de GAULLE, cette fois c’est l’Histoire qui a tourné .
    et pas réellement en sa faveur .
    A suivre …

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  2. Excellent démonstration sur le danger d’avoir une président mégalo et méprisant. Qui d’ailleurs s’apprêtait à fêter Pétain quand il en a été empêché par la levée de nombreux boucliers.

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  3. Cet article : un peu de droiture dans un monde de fourbes (médias compris). La comparaison avec Pétain n’est pas à l’avantage de ce dernier car lui, au moins, avait bravement représenté la nation pour une une conclusion favorable de la grande guerre. J’imagine assez mal Macron en petit soldat de plomb sous la mitraille…

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