… qui galvaude la démocratie, désinscrit les libertés naturelles et viole le droit à une vie privée

Le nouveau livre de Daniel Desurvire (existe aussi en format liseuse) :


Histoire d’un Président qui n’aime pas la France

Par Daniel Desurvire

Chapitre 6

I / La démocratie : entre grandeur et décadence -suite –

B) L’histoire d’un Président, le 5ème et très inattendu des rois maudits, lequel déposa la démocratie sur l’autel sacrificiel de sa curia regis

L’examen laisse poindre deux réflexions de fond autour de ce qu’est devenue la démocratie de nos jours ; un paradigme politico-social pour aduler les foules, donc rassérénant pour les auditoires, mais fatalement populiste venant des élus s’en réclame. Dans un premier volet, il fut remarqué que l’utilisation de ce postulat autorise les partisans de la bonne conscience sociale-démocrate à se démarquer de leurs adversaires qu’ils jugent en-dehors de leur coterie élective ; pur produit d’une socialisation élitiste qui diabolise tout ce qui n’entre pas dans la norme fixée par des faiseurs d’opinion. Aujourd’hui, le marketing politique professe dans un consumérisme électoral qui choisit ses propres marques et se comporte comme une régie économique ; une situation d’oligopole que se partagent deux ou quatre partis dominants de gauche à droite, lesquels règnent dans une entente cordiale. D’aucuns évoquent : « Des débats de façade pour un entre-soi stérile » !

Cette stratégie est clairement mise en place par la fine fleur de l’énarchie intellectuelle, mais dont les mentors sont animés d’intentions hégémonistes. Selon le Boston Quarterly Review (11 janvier 1839) : « Un parti qui ne serait pas perçu comme démocratique ne peut même pas devenir une minorité respectable ». En France, à la lumière de scrutins récents (européens en 2014 et 2019, régionaux en 2015 et 2021, puis présidentiels et parlementaires en 2002 et 2017), le Front National, même plébiscité sur l’Hexagone, se retrouva dans cette situation. Tel fut également le cas avec le candidat Norbert Hofer du Parti de la liberté (réputé d’extrême droite) aux élections présidentielles autrichiennes de 2016, lequel a obtenu au premier tour une majorité confortable sur ses adversaires le 24 avril, mais se fit balayer au second tour le 22 mai par ses adversaires dans une coalition pourtant non délayable avec tous les autres partis en lice.

Ce scénario rappelle singulièrement le cours des élections présidentielles de 2002 et 2017 en France vus plus haut, à l’instar d’autres scrutins au suffrage universel, où le Front National puis le RN se firent systématiquement éjectés au second tour par les ententes entre les frères ennemis de droite, du centre, de la gauche et des écologistes au nom d’une prétendue sauvegarde de la République ; un choix pourtant légitime des électeurs néanmoins subornés par leurs têtes de liste. Entre blanc-bonnet et bonnet-blanc, le citoyen se retrouve spolié de son intention de vote par une conjuration sociale-démocrate qui maîtrise par avance le choix des électeurs. Dans la trame de cette manipulation de coulisse, des ententes idéologiques se diluent, quoique fondamentalement cousues de courants doctrinaux antagonistes.

C’est ainsi que dans les coursives du vrai pouvoir, les marionnettistes invisibles de la haute finance et des industries transnationales, agitent leurs marionnettes politiques à l’abri du regard des électeurs, tous persuadés de voter selon leur libre-arbitre. Dans les mailles de cette social-démocratie des pays industrialisés, le lobbyisme tentaculaire des banques, du Big Pharma, du Big Data d’où les Gafam, dont la grande confrérie du Word Economic Forum de Davos (WEF, Great Reset) et du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) font loi. Le monde politique n’est pas celui que l’on croit, certes pas celui qui affiche ses candidats dans le respect procédurier du code électoral, mais celui qui finance et régit les campagnes. Ce super pouvoir, aperçu plus haut, est détenu par celui ou ceux qui se cherchent de bons soldats pour dispenser une politique nationale dans les rails d’une logique qui échappe aux lois du 11 mars 1988 (n° 88-227) relatives à la transparence de la vie politique, et du 15 janvier 1990 (n° 90-55) relative à la limitation des dépenses électorales et à la clarification du financement des activités politiques*.

Ces financements occultent passent outre les contrôles des AAI ou des autorités de régulations, au-dessus du ciel de Bercy et du Conseil d’État, car ces fonds sont dispensés par des sociétés extraterritoriales sur des comptes obscurs, car numérotés pour assurer l’anonymat de leurs bénéficiaires. Les lois locales ne peuvent les déceler, même si la plupart des dirigeants et des juristes en connaissent l’existence. Il s’agit d’un monde parallèle inaccessible ; une fabrique de lois et de règlements seulement votés pour être projetés sur la scène publique et faire tapisserie. La réalité est ailleurs, elle n’est pas faite pour être visitable.
Si les gouvernements avaient réellement la volonté de faire disparaître ces établissements offshore pour assainir la vie politique, il suffirait d’interdire aux banques de créer ces paradis fiscaux depuis leur siège sociaux sur le territoire national.
Mais comme les partis politiques les mieux installés refusent le jeu de la démocratie, ils savent pertinemment que privés de cette manne financière, les partis non alignés à la doctrine sociale-démocrate n’auront jamais les moyens d’accéder à la plus haute marche du podium.
Ce pourquoi les partis dominants, une fois élus à l’Élysée, ceux-là ne font que gesticuler pour la parade avec des textes législatifs sans force*, mais ne font réellement rien aboutir, au risque de se tirer une balle dans le pied !

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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By Observatoire du MENSONGE

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3 thoughts on “Histoire d’un Président qui n’aime pas la France 6”
  1. Le niveau actuel des politiciens en France est tellement bas que Macron a pu être réélu. Le désastre ne saurait plus atrder pour une France en mode tiers-monde.

  2. Encore un discours lamentable de Macron pour ce 14 juillet 2022. Après le défilé, il s’est défilé face aux Français !

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