Pour revenir à la situation d’Israël et de la Palestine depuis Gaza à la Cisjordanie (Judée-Samarie), nous disposons là d’un condensé de l’imbroglio diplomatique qui préside au destin du monde libre confronté aux théocraties khalifiennes.
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Israël/Union Européenne
Par Daniel Desurvire
Chapitre 3
Chapitre 3
Pour revenir à la situation d’Israël et de la Palestine depuis Gaza à la Cisjordanie (Judée-Samarie), nous disposons là d’un condensé de l’imbroglio diplomatique qui préside au destin du monde libre confronté aux théocraties khalifiennes. Côté social-démocratie, l’Amérique, l’Océanie et l’Europe de culture judéo-chrétienne se sont entendues pour contrôler l’équilibre du monde sur un socle idéologique commun. Cette fraternité ficelée en système bipartiste gauche-droite, travaillistes-conservateurs ou démocrates-républicains suppose autant de strates politiques qui fonctionnent ensemble, mais en retrait de la perception des électeurs. Ces frères ennemis cohabitent sous le couvercle d’une entente cordiale à l’image de la France et de la Grande-Bretagne depuis la monarchie de Juillet 1830 passé les Trois Glorieuses.
En dépit de leur apparente différence étalée dans la presse pour mieux masquer leur ressemblance, ils savent s’entendre pour évincer un candidat indésirable risquant d’emporter une majorité des suffrages, sinon de réaliser un score significatif. L’intronisation d’Emmanuel Macron à l’Élysée illustre cette stratégie par le changement dans la continuité, après la dislocation des deux monstres sacrés républicains et socialistes. Cette alliance entre frères ennemis s’entendent pour mieux duper les électeurs, des socio-démocrates blanc bonnet et bonnet blanc, tous déguisés en adversaires mais susceptibles de reprendre alternativement le même cheminement politique, notamment en matière de politique d’immigration. Les partis non alignés quant à eux, dissidents ou opportunistes, s’érigent en chantage entre partition ou coalition, sinon louvoient dès lors qu’il s’agit de se vendre en basses compromissions.
Côté pays en voie de développement – euphémisme condescendant pour désigner certaines hiérocraties absolutistes, – d’aucuns s’affublent de l’appellation usurpée de république à épithète islamique. Ces dictatures sont placées entre les mains de religieux, intolérants et féroces, qui entretiennent une ignorance et un paupérisme productifs de fanatiques et de chair à canon. Il en va ainsi du Conseil de la révolution sous l’empire d’un guide suprême comme en Iran, des émirs charismatiques affidés au sein du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), de nébuleuses terroristes se constituant en khalifat tels Daesh ou Boko-Haram parmi une vingtaine de principaux groupes armés, voire d’un descendant du Prophète telle la dynastie chérifienne du narco-État marocain. Ici, point de technologie pour étrangler le droit d’expression des sujets, puisque la liberté de conscience, l’égalité des sexes et la justice séculière sont des postulats inacceptables en Islam, car contraires à l’esprit du Coran, donc passibles de fatwa pour qui ose un Islam aux couleurs laïques.
Qui dit “pouvoir” dit “argent”, subodore prévarication, avidité, corruption, autant de déviances dormantes qui, sous les tentations et les sollicitations, s’éveillent par la faiblesse de la nature humaine ; l’honnêteté et la loyauté faisant exception à la règle. Sur ce chapitre, aucun régime politique n’y échappe, que ce soit une dictature monarchique ou théocratique, et même une démocratie représentative. Cependant, il existe une différence majeure entre le droit islamique (fiqh et shari’a) qui n’applique aucunement la séparation des pouvoirs, puisque l’exécutif et le la justice se concentrent autour des oukases coraniques et des tribunaux islamiques. En échange, les valeurs démocratiques s’appuient sur une compliance sociale, un code des valeurs, l’instruction laïque, les standards humanitaires ainsi l’égalité des genres ; le tout nanti de juridictions prétoriennes indépendantes. Ici, deux mondes antagonistes s’affrontent, dont les marqueurs éthiques ne correspondent en rien ; l’interpénétration de ces cultures diamétralement opposées n’étant guère miscible.
L’État d’Israël, qui est une démocratie à n’en pas douter, se pose comme un minuscule point de géographie avec ses huit millions d’habitants ; une bande de terre à l’épicentre de trois régions subcontinentales peuplées de centaines de millions de Musulmans arabes, turcs ou persans rongés d’animadversion antisémite et antisioniste. Comprendre cela doit interpeller la conscience internationale, sachant que depuis l’hégire, l’Islam est judéophobe et ne jure, par le Coran et les hadîths, que pour éradiquer du monde juif. Nul n’est besoin de rappeler combien de chefs d’État musulmans et de protagonistes islamiques à la tête d’une mouvance ou d’une région ont déclaré – et annonce encore – vouloir rayer Israël de la carte. L’interface de cette aridité mentale ne saurait être la démocratie, dès lors que celle-ci ne peut fonctionner dans un monde mentalement clos, dépourvu de compassion, de tolérance, de liberté et de respect pour la vie.
À suivre
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
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Notes :
4 – Voir de l’auteur la trilogie : « La religion du doute et du savoir – Les religions des ténèbres – Le chaos cultuel des civilisations » aux éditions l’Harmattan, novembre 2006.
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kkk
Ce qui me parait incompréhensible de la part des Français victimes des attentats islamistes c’est sa haine du sioniste ou juif ou israélien, c’est la même chose pour eux, qui lui défend en vrai nos libertés face au même terrorisme.
C’est bien ce que je pense aussi !
Article instructif sur un sujet toujours très sensible.