Ce 6 mai 2012, j’étais à La Bastille car c’était la fête.
Personnellement j’aime bien la fête.
Je suis arrivé tranquille depuis mon seizième et j’avais amené mon drapeau français, celui que j’avais eu gratuitement au Trocadéro, le premier mai.
Arrivé sur la place, il y avait beaucoup de monde et j’aime bien le monde.
Pour ceux qui ne le savent pas, La Bastille est une place située dans Paris où avait commencé la Révolution Française… Un certain 14 juillet 1789.
Donc me voilà sur la fameuse place et je suis entouré par une foule colorée et pleine de joie… Par contre, je ne vois pas de drapeaux français mais plein de drapeaux étrangers comme celui de l’Algérie, de la Turquie, des palestiniens, du Maroc, etc.
Un pote, c’est-à-dire un gars de la diversité, m’explique que je dois planquer mon drapeau français sinon les potes vont me le brûler.
Ici c’est pas comme au Trocadéro…
Là je me suis dit que j’étais peut-être arrivé trop tôt ou tard.
Au milieu des “youyous”, et de quelques insultes à l’endroit pêle-mêle de Sarkozy, encore et toujours, des riches, putains de salauds, ou d”insultes à caractère raciste contre une autre communauté bien connue, je décidais qu’il était temps pour moi de partir…
Moralité je n’ai pas trouvé la fête pour Hollande, mais plutôt la fête contre les français et j’ai engueulé ma concierge, Gloria, une portugaise, de m’y avoir envoyé.
Le petit Nico.
PS : c’est le cas de l’écrire, Je suis rentré par les Champs-Élysées et là j’ai vu des femmes en burqa parader et crier des “vive Hollande … J’ai pensé qu'”elles sont pour l’Europe!
