Par Claude Picard

Les plus arrivistes de nos politiciens l’ont bien compris et ils utilisent la compassion, à tout propos, pour faire passer des messages lénifiants qui arrangent leur idéologie… Et leurs petites affaires ! 




La politique de l’émotion

Les pleureuses qui larmoient sur le sort de la veuve et de l’orphelin, sans discernement et sans pondération, pratiquent le tripatouillage émotionnel. Leur compassion exagérée et inadéquate est devenue le moteur de l’action politique de la plupart des militants “progressistes“. Et à la place de l’intelligence, nous avons aujourd’hui, loin de tout arbitrage, l’émotion – disons plutôt la sensiblerie – qui rythme la vie de nos politiciens. C’est à qui sera le plus réactif aux malheurs ou aux affres de notre société. Avec beaucoup d’excitation et d’agitation ! Comme si un responsable, associatif ou politique, ne devait pas réfléchir avec sa tête avant de faire parler son cœur. Il est vrai que réfléchir sur les enjeux sociétaux à mettre en balance pour peser le pour et le contre, demande des efforts et qu’il est nettement plus facile de s’en remettre à son affectivité !
Mais, pour résoudre les problèmes de ses administrés, un politicien n’a-t-il pas été élu pour penser, et pour mettre en place, les meilleures solutions possibles ?
Certes, plus que n’importe qui, un élu se préoccupe des drames qui secouent nos concitoyens et c’est pour cela qu’il entre, le plus souvent, en politique, mais de là à faire passer son émotivité avant son intelligence, il y a de la marge.
Malheureusement, il semblerait que nous soyons entrés, depuis déjà quelques décennies, dans l’ère de la sensiblerie et c’est l’ensemble de la collectivité qui se sent obligée.
Les plus arrivistes de nos politiciens l’ont bien compris et ils utilisent la compassion, à tout propos, pour faire passer des messages lénifiants qui arrangent leur idéologie… Et leurs petites affaires ! 

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Le maître des horloges, notre Macron national, est également devenu le grand maître en détournement d’émotion. Selon les situations, hystérique et en transe, excité comme une puce ou sautant comme un cabri, notre président utilise sa sensiblerie pour imposer ses inepties et ses toquades. Avec le plus d’affectation possible !
Et, à l’occasion, il peut mettre un casque de guerrier pour lutter contre la Covid ou la guerre en Ukraine. Néanmoins, il ne trompe personne : il reste un combattant de pacotille !
Car avec sa faconde puérile, son allure d’adolescent attardé ou d’homme pas fini, il n’a pas vraiment la tête de l’emploi. D’autant que quand il parle, c’est pour ne rien dire : avec beaucoup de circonlocutions, il ne brasse que du vent ! Pas plus ! Mais il n’est pas le seul à se ridiculiser en utilisant la compassion comme carburant doctrinal ; les responsables de la NUPES et particulièrement ceux de LFI, en sont devenus les champions, toutes catégories confondues.
Leur spécialité est d’attaquer l’adversaire sur des critères très personnels, à géométrie variable et toujours ajustables à leur idéologie. Même quand cela ne correspond à aucune réalité tangible. Des ONG et des associations d’extrême gauche emploient les mêmes arguties et de la même manière. À croire que tout ce petit monde s’est donné le mot. Pourtant, tous devraient savoir que la sensiblerie ne fait pas une politique pour arranger les problématiques des Français. Elle ne rajoute que du stress ! 

L’émotivité, jusqu’à en perdre la raison, est une maladie dans laquelle se vautre notre société.
Même notre école publique s’y complaît en enseignant la compassion et en l’accommodant à toutes les sauces. L’apprentissage du savoir n’est plus sa priorité : elle est devenue la “fabrique des crétins” et elle pervertit nos enfants en mettant en scène les théories les plus saugrenues de la culture woke, dont le must est la confusion des genres.
Pour des adultes, s’interroger sur son genre ou le genre des autres, pourquoi pas ? Après tout, chacun a les complexes qu’il peut, mais bourrer le crâne des enfants avec ces théories fumeuses, c’est criminel ! Enseigner la tolérance, bien sûr, mais pas au détriment de l’intelligence. Les bons sentiments sans le moindre discernement ne mènent à rien de bon, mais ils peuvent conduire au suicide une société déjà gangrenée par le trop-plein d’une immigration inassimilable, d’une délinquance exponentielle incontrôlable et par la déliquescence de ses institutions.
Avec, pour corollaire, l’incohérence d’un gouvernement incompétent ayant à sa tête un président immature. Rien d’enthousiasmant pour la nouvelle année qui commence. 

Tout de même, bonne année à tous !

Claude Picard


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