L’humanité sera tôt ou tard confrontée à cette dure réalité du surpeuplement…

Par Daniel Desurvire


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Chapitre 3 (sur 4)

Cet inexorable processus fait poindre l’idée que le corps humain n’est plus adapté aux constituants abiotiques dans moult régions, ou ne parvient plus à évoluer assez vite biologiquement pour y survivre, et que ce signal appelle la fin de l’humanité, car ce phénomène s’étend sur une grande partie de la surface de notre habitat terrestre. Pire, ces marqueurs maximums dépassant le seuil de tolérance physiologique humain, qui normalement ne devraient concerner que les régions les plus arides et les moins peuplées, touchent désormais des mégapoles surpeuplées, qui bouillent comme enfermées dans un autocuiseur. Les États du Sud-Est asiatique suffoquent sous une épaisse nappe de brouillard polluée, tel le couvercle d’un autocuiseur qui presque jamais de l’année se dissout.

Si ce pic de chaleur « TW » n’intervenait qu’une seule année sur trois décennies, la fréquence de cet intervalle mortel se produit de plus en plus fréquemment, puis le rythme de ce bouleversement s’accélère au fil des pollutions atmosphériques. Le réchauffement autour de 2 ,5°C concernant l’ère préindustrielle à aujourd’hui, est en voie de muter jusqu’à 3°C, voire jusqu’à 5°C pour les climatologues les moins optimistes, ainsi les collapsologues. Ce défi de la nature, qui répond aux indélicatesses polluantes de l’homme, fait l’objet d’avertissements qui demeurent lettres mortes. Il restera à comprendre pourquoi tant de misère et de souffrance n’appellent pas de réaction onusienne sur le problème démographique, sinon de dénoncer les seuls responsabilités du CO2, des gaspillages et de la surconsommation pour culpabiliser les populations qui ne sont pas responsables d’avoir vu le jour dans une société aveuglée par le profit et le pouvoir de quelques-uns. Là encore, il n’est jamais évoqué le problème majeur de la régulation des naissances, d’où une prise en charge pour freiner l’inexorable progression démographique du genre humain. Bien au contraire, car la famille est roi… mais de quelle famille parle-t-on ?


Pourtant, il apparaît évident que jamais la logique de l’assistanat ou de l’ingérence humanitaire emportera de solution durable. Quid de la montée en charge d’une démographie planétaire qui prélude un effondrement global de l’ensemble de la civilisation qui s’assèche ou se consume, alors même que chacune de ces interventions caritative et humanitaires ne fait qu’aggraver une détresse au bord de l’implosion en terres de désolation, et d’explosion interethnique dans les pays d’accueil ? Comment admettre que la préoccupation directrice des instances internationales refuse de toucher du doigt le cœur du problème qui n’est autre que la surpopulation qui s’intensifie de terreaux terroristes, d’émeutiers et de miséreux aux abois, d’où les risques contingents environnementaux par l’aggravation des pollutions anthropiques, précisément parce qu’elles sont liées à l’explosion démographique ?

Revenant à l’emballement des températures et à la qualité de l’air, cet épiphénomène a fait l’objet d’une autre étude publiée dans une revue américaine, (PNAS), laquelle laisse entendre qu’un tiers de l’humanité, d’ici un demi-siècle, pourrait être exposé à des températures aussi chaudes et irrespirables qu’au Sahara, dont les tempêtes de sable qui traversent le continent européen. Voilà de bonnes raisons de ne pas habiter des régions impropres à la vie, en regard de leur inhospitalité climatique et atmosphérique, des risques d’accidents maritimes, terrestres et tectoniques. Voilà aussi pour comprendre pourquoi les populations s’agglomèrent aux mêmes endroits du Globe, souvent littoraux, qui leur offrent une qualité de vie, des ressources et une sécurité, ce qui bien entendu sont les principaux motifs qui expliquent les migrations incessantes de réfugiés bien moins lotis dans leur pays d’origine.

Tous sommes figés dans le rouge dès qu’il se pose un choix pour servir la Planète, soit par cupidité, soit par ignorance, dogmatisme ou absence de recul. La transition énergétique est devenue un tremplin industriel pour laisser croire à une prise en compte des fondamentaux écologiques ; cela en rejetant dans la nature ou les sous-sols les déchets non recyclés ou non recyclables comme les matières fissiles usagées, et les rejets de CO2, mais pour les reproduire en amont, de façon moins visible. Ainsi se fabrique-t-il des véhicules électriques qui seraient en apparence propres zéro carbone sur route, mais dont le potentiel de pollution économisée est produit à l’extraction, au raffinage et au traitement desdits matériaux. Il en va ainsi des éoliennes, des panneaux photovoltaïques et tout ce qui fonctionne au lithium, parmi moult matériaux désignés Terres et métaux rares très polluants et pathogènes en amont.

Par ce business qui se voudrait vertueux, la transition énergétique est exploitée en termes économique et financier, non écologique. De nouvelles gueules noires relayent désormais celles les mines de charbon, avec des mortalités collatérales accrues par la contamination des sols, les rejets acides ou empoisonnés dans les nappes souterraines, les eaux naturelles d’écoulement pour l’usinage du cuivre entre autres. Parmi les métaux lourds et autres produits employés par cette industrie, citons le fer, le manganèse, l’aluminium, le zinc, l’arsenic, le cadmium, le cuivre, le plomb, l’étain, le sélénium, le nickel, le mercure… ; il en existe 41 et quasiment tous sont hautement toxiques pour la nature donc pour l’homme, autrement dit pour tous.

Puis encore, évoquons l’éco-participation ou l’écosystème, ou encore l’éco-contribution ; une taxe au recyclage des appareils neufs qui s’ajoute à la facture du consommateur. Cette taxe est versée à un éco-organisme agréé par l’État, dont nombre d’entre eux ne font que charger lesdits appareils usagés dans des conteneurs qui partent discrètement en direction de l’Afrique noire par bateau, pour que les contenus y soient déversés sur des villages devenus des décharges à ciel ouvert. Ces appareils et composants électroniques HS sont alors manipulés sans protection, dans des conditions d’insalubrité, et de risques de contaminations invalidantes et/ou mortelles par la chimie des matériaux réutilisés dans des conditions misérables.

Les cancers et les maladies respiratoires locales y font pléthore, mais à l’abris du regard de la société de consommation. Ici, l’hypocrisie est à son comble, autant pour les écologistes et les politiciens élus que les vitrines de voitures présentées sans pot d’échappement et placardées Zéro CO2 ! Il s’en suit la dévastation des paysages, la spoliation des terres arables et la déforestation, où il se creuse des excavations profondes d’un kilomètre. Dans les pays en voie de développement, cette délocalisation de la pollution fabrique de nouveaux pauvres, des pathologies neuropsychiques incurables et des mouroirs d’intoxiqués dès les premiers âges ; autant de laissés-pour-compte de ces industries minières.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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One thought on “La poussée démographique au service des puissants 3”
  1. Excellent comme toujours et j’ajouterai qu’en ce moment, la COVID est toujours présente de manière assez forte plus comme une grippe qu’un virus. Là, il n’y a plus aucun masque de disponible et la société qui fabriquait les masques est en faillite. Plus belle la France !!!

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