Le plan politique du président chinois Xi Jinping est de faire de son pays la première puissance mondiale en 2049 afin de commémorer le centenaire de la victoire de Mao Tsé-toung sur Tchang Kaï-check.
Par Hamilcar
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La Troisième Guerre mondiale pourrait-elle commencer à Taïwan ?
Dimanche dernier, au moment même où notre Président achevait sa visite officielle en Chine populaire, cette dernière mobilisait sa marine de guerre autour de Taïwan afin de protester contre la visite inopinée de sa présidente aux États-Unis. Cette dernière avait notamment eu le mauvais goût de rencontrer le nouveau président républicain de la Chambre des représentants. Que faut-il en conclure ? La Chine simule des frappes aériennes et navales pour montrer au monde libre ce qu’elle serait capable de faire au cas où… Ou bien la Chine répète pour la énième fois des exercices de débarquement qu’elle n’exécutera jamais sauf si…
Membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU depuis octobre 1971, elle a remplacé la Chine dite nationaliste, ou ce qu’il en restait dans l’île de Formose où le général Tchang Kaï-chek s’était finalement réfugié en 1949 avec les débris de son armée et deux millions de Chinois continentaux. Les Américains l’avait initialement dédommagé en lui faisant représenter la Chine (puissance alliée victorieuse de la Seconde Guerre mondiale) au Conseil de sécurité de l’ONU de 1950 à 1970, soit vingt ans de politique du « containment » (« endiguement ») contre tout type de communisme, fût-il asiatique. Depuis, Formose, représentant une république nationaliste de Chine devenue fantoche, allait développer son économie et sa technologie à l’ombre du parapluie américain. La situation se compliqua au moment où sa rivale communiste acquit sa première bombe nucléaire en 1964, ce qui lui assura une visibilité internationale accrue. Déjà en Indonésie, à Bandoeng, le Premier ministre chinois communiste, Chou En-laï, avec le colonel Nasser et le maréchal Tito, se proclamait en 1955 non alignés, c’est-à-dire ni pro-soviétique ni pro-occidental.
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Aujourd’hui, le bloc soviétique n’existe plus mais la Chine revendique la tête du mouvement non aligné, et en particulier des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Alors, serait-elle prête à tout compromettre par un mouvement d’humeur naval à Taïwan ? Le plan politique du président chinois Xi Jinping est de faire de son pays la première puissance mondiale en 2049 afin de commémorer le centenaire de la victoire de Mao Tsé-toung sur Tchang Kaï-check. L’autonomie de cette île-moignon nargue encore sa sœur communiste, notamment avec sa production de microprocesseurs qui font d’elle l’un des joyaux du monde libre en Asie du Sud-Est, comme le Japon ou la Corée du Sud. Comment, donc, la conquérir sans effusion de sang en gesticulant périodiquement avec des manœuvres navales, visant soit à l’étouffer en l’encerclant, soit à la menacer de bombardements navals et aériens. Jusqu’au jour où… L’adversaire américain, empêtré en Europe dans une guerre que l’Ukraine ne parvient pas à gagner seule, pourrait s’y plonger lui aussi. Le piège de Thucydide* pourrait alors fonctionner, car si les Russes s’avisaient de réaliser une frappe nucléaire en Europe, alors la Chine pourrait « régler son compte » à Taïwan une bonne fois pour toutes.
Après tout, les Soviétiques ne s’étaient pas privés de le faire en pleine guerre froide en réprimant dans le sang les révoltes hongroise et tchécoslovaque au moment où les Américains étaient en train de régler la crise de Suez en novembre 1956 et en 1968, en pleine guerre du Vietnam. Le conflit contre la Russie en Ukraine pourrait ainsi constituer une occasion plus réelle que les vieilles crises déjà connues au Moyen-Orient. Mais ce moment tardant à venir, ne vaudrait-il pas mieux le provoquer en poussant le « bouillant » adversaire américain à la faute ? Ainsi une flotte de débarquement chinoise pourrait-elle constituer un appât idéal pour susciter une première frappe « préemptive » de l’adversaire américain ayant préjugé de ses intentions. L’engrenage serait alors inéluctable, un peu comme les ordres de mobilisation en 1914, que rien ni personne ne put arrêter. La Troisième Guerre mondiale se poursuivrait ainsi en Asie.
À ce sujet — Tribulations de Macron en Chine : un nouvel échec sur la scène internationale
Les historiens écriraient plus tard qu’elle avait commencé en Europe un certain 24 février 2022, mais que les Européens ne le savaient pas encore. Le monde ne serait pas complètement détruit, mais seulement un peu « abîmé » par les explosions de quelques bombes kilotonniques déclenchées principalement en Europe et à proximité de Taïwan visant à provoquer la reddition de l’île rebelle. Le dictateur fou de Corée du Nord s’en serait aussi mêlé, ainsi que le cousin perse que l’on avait aidé à acquérir sa première bombe, puis le Pakistan et l’Inde. Enfin, logiquement, l’ONU aurait joué son rôle en imposant, sur proposition chinoise, un cessez-le-feu généralisé, prélude d’une paix future… éternelle. La prééminence mondiale de la Chine serait alors assurée une vingtaine d’années plus tôt que prévu. Et, surtout, Taïwan serait désormais réunie à la Chine continentale.
*Expression du politiste américain Graham Allison qui explique que l’indépendance proclamée par Taïwan pourrait avoir comme conséquence immédiate une Troisième Guerre mondiale entre Chinois et Américains.
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La troisème gurre a déjà commencé en Ukraine grâce à Biden, vous êtes en retard!!!
Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que la Chine sera le patron du monde et semble même déjà l’être. D’autant que la guerre en Ukraine ne servira qu’à la Chine via l’affaiblissement des USA et de l’Europe. Mais bon nos braves médias poursuivent inlassablement leur propagande.
Très parfaite analyse Hamilcar , à laquelle j’adhère totalement, car , il y a plusieurs années, j’avais rédigé dans un volumineux “petit Rapport ” écrit , juste et sans tâche, beaucoup de vos éléments de réflexion, lesquels sont encore les miens aujourd’hui.
Je n’ai point changé un “iota” de mes multiples éléments de réflexions passés, sauf au sujet de l’emploi de bombes kilotonniques, parce qu’une escalade de représailles “vengeresses” , possible stratégie du:
” Toujours plus ” est toujours à craindre, notamment, de la part de certains malades mentaux qui nous dirigent.
Pour résumer, nous devons avoir les mêmes sources d’informations , votre raisonnement est soutenu par de très bons arguments qui sont, par ailleurs, parfaitement développés et établis, au sein d’une Belle Famille qui aime vraiment la France, et surtout, qui n’a pas peur que la “Foudre” tombe sur “ELLE”.
A mon époque (années 90 et plus ), mon analyse était semblable à la vôtre, elle est encore d’actualité, parce que confortée par des faits actuels que nous connaissons bien ( je vous invite à lire les ouvrages: ” Le chaos ukrainien” et Amérique – Empire “), ainsi que tout ” Daniel Desurvire ” , que tous nos Compatriotes devraient connaître.
Le grand problème est que nos Vérités sont fortement rejetées par nos instances politiques qui ont toujours voulu ignorer les faits , elles préfèrent dissimuler , nier les réalités, manipuler les peuples, mentir et trahir.
De même suite, nos ” Devoirs de Vérité” disparaissent dans des coffres sans fond.
Merci Hamilcar, pour votre courage de braver les ” FOUDRES DE GUERRES ” .