Wokisme : sortie par BV, l’affaire de la prof de danse écartée de Sciences Po fait des vagues

Par Clémence de Longraye




Wokisme : sortie par BV, l’affaire de la prof de danse écartée de Sciences Po fait des vagues

Ce 7 décembre, Boulevard Voltaire révélait qu’une professeur de danse de Sciences Po avait été contrainte de démissionner sous la pression de certains étudiants. Son crime ? Avoir osé dire « homme » et « femme » pendant son cours au lieu de « leader » et « follower ». Deux jours après, loin de se tarir, l’affaire révèle au grand jour l’importante influence des militants woke dans les écoles et les universités.

Retentissement médiatique 

« J’espère que mon témoignage fera avancer les choses dans le bon sens et entraînera plus de personnes à réagir. » Valérie, la professeur, souhaite que son histoire serve de leçons sur les dérives du wokisme. Le FigaroNice-MatinLe ParisienFdesoucheValeurs actuellesBFM TVOuest-FranceTF1 – soit la grande majorité de la presse nationale – n’ont pas manqué de relayer cet épisode révélateur et, dans certains cas, de s’inquiéter de la montée d’un nouveau totalitarisme idéologique en France.


Abonnez-vous gratuitement pour recevoir directement chaque nouvel article par mail


Sur CNews, Pascal Praud s’insurge contre le « terrorisme intellectuel » qui sévit dans les grandes écoles et qui empêche toute parole contradictoire, fût-elle de bon sens. L’affaire prend rapidement un tournant politique. Plusieurs élus décident de dénoncer les risques du wokisme. Outre Guillaume Peltier (Reconquête) qui s’inquiète que la France, « malade, succombe à toutes les tyrannies idéologiques »Julien Aubert (LR) appelle à « interdire cette idéologie dans les universités »Laurent Wauquiez (LR) rappelle, quant à lui, que « face à la folie wokiste de Sciences Po Grenoble, [il a] arrêté tout financement de la région ». En décembre 2021, Sciences Po Grenoble avait mis à pied un professeur d’allemand, Klaus Kinzler, qui avait critiqué l’islam et l’organisation d’une journée de débat intitulée « Racisme, antisémitisme et islamophobie ». Si la droite est la première à dégainer contre cette mise à pied forcée à Sciences Po Paris, les tenants d’une certaine gauche républicaine s’inquiètent également. Ainsi, sur Sud Radio, François Kalfon, membre du bureau du Parti socialiste, se désole : « [dans cette affaire], c’est 1 pour les dingos et 0 pour la prof ! »

Des étudiants militants à l’origine de la plainte

Face à l’emballement médiatique et politique, la parole se libère à l’intérieur des murs de Sciences Po. Un étudiant, qui se présente sur Twitter comme « éco-socialiste et éco-féministe » ainsi que coresponsable d’EELV à Puteaux, se réjouit du départ de la professeur de danse. « Je fais partie des étudiants qui se sont plaints », écrit-il. Il dénonce « une professeur sexiste et homophobe qui tenait des propos déplacés à longueur de cours […] qui mettaient nombre d’entre nous mal à l’aise ».

Cet étudiant, manifestement activiste politique – il est également membre de l’UNEF à Sciences Po Paris -, reçoit le soutien de Sciences Po sur les réseaux sociaux. Mais d’autres étudiants prennent la défense de l’enseignante. L’un d’eux écrit : « J’étais aussi dans son cours et il n’y avait rien de méchant dans ce qu’elle disait. » Un autre, membre du Printemps républicain, ajoute : « C’est de la diffamation. Je fais aussi partie des étudiants qui l’ont eue. Cette excellente professeur est tout sauf homophobe et sexiste. »

Sciences Po, qui n’a pas répondu aux sollicitations de Boulevard Voltaire, a publié tardivement un bref communiqué. L’école explique avoir agi à la suite de plaintes d’élèves dénonçant des propos prétendument « sexistes, discriminatoires, dégradants et minimisant les violences sexistes et sexuelles ». Des accusations démenties par la professeur de danse.

Dans une grande institution telle que Sciences Po Paris, une poignée d’élèves militants ont, semble-t-il, le pouvoir d’obtenir la démission d’une professeur sans réel fondement.

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Boulevard Voltaire

Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager ! Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur et en aucun cas Observatoire du MENSONGE 

L’article à lire absolument :

La loi du mépris


Un site comme le notre ne peut pas survivre sans votre aide !
Vous pouvez nous aider de diverses façons : 

  • nous suivre gratuitement, lien disponible sur chaque article,
  • partager nos articles au maximum,
  • acheter des livres que nous publions, c’est ICI

La liberté va fondre comme neige au soleil, sinon tout va mieux…

Peu importe les idées que l’on peut avoir, la seule certitude : la passivité ne rapportera jamais rien.

Commencer par réagir ne serait-ce que sur Observatoire du MENSONGE en commentant, en disant ce que vous pensez, en apportant votre contribution, votre aide, des idées, des suggestions, des critiques, des articles mais ne soyez plus passifs !

Pour nous suivre, c’est gratuit, idem pour nos vidéos sur You tube

By Observatoire du MENSONGE

Pour une opposition constructive et réelle, le site de l'opposition au marxisme et au fascisme, ni rouge ni noir mais bleu : L'info évitée par les médias est là sur Observatoire du MENSONGE

3 thoughts on “L’affaire de la prof de danse écartée de Sciences Po”
  1. Le wokisme est un grand malheur qui s’abat sur la France, une France frileuse et indifférente, qui devra en payer le prix fort. la gauche en est réduite à s’exprimer en anglais pour faire passer sa doctrine pourrie et on se demande où est la droite, si elle existe encore.

  2. Aucune réaction du gouvernement sur cette ignominie, le silence des uns, les ministres concernés, est même total tandis que les autres, l’opposition, regardent ailleurs et qu’enfin les médias sont discrets, trop occupés avec leur propagande.
    Quant au directeur de l’école, il ,devrait être au mieux blâmé sinon viré !

  3. Voici un scandale de plus dans cette Macronie prétentieuse et méprisante, qui bien entendu passera vite à la trappe, d’autant que l’actu, à part la sacro-sainte Ukraine, est sur le foot au Qatar. Pauvre France.

Ecrire ci-dessous votre commentaire, merci :