Par Claude Picard
Parfois, on a même l’impression de vivre dans un pays de fous.
Le monde à l’envers
Dire qu’en France, “tout va a vau-l’eau”, est un euphémisme ; c’est une réalité de tous les jours, tout à fait palpable.
Mais il serait peut-être plus juste de dire que “tout va à l’envers”.
Parfois, on a même l’impression de vivre dans un pays de fous.
Les gauchistes qui, du matin au soir, crient au fascisme pour tout et n’importe quoi, se comportent en pires fachos et les anti-racistes qui se lamentent et qui se victimisent à cause de leur négritude ou de toute autre distinction colorée, sont les premiers à pratiquer la ségrégation raciale ou sociale. Les nouvelles féministes ne se battent plus pour l’égalité des droits, mais pour abattre la “suprématie” de l’homme. Blanc, de préférence ! Pour le remplacer ? Quant aux associations humanitaires, elles confondent trop souvent leur sensiblerie intrinsèque et l’urgence humanitaire, avec une juste action philanthropique, qui, la plupart du temps, demanderait un peu plus de discernement. La tolérance et la charité ne dispensent pas d’avoir un minimum d’équité et de raison. Pourtant, c’est bien ce qui manque le plus à notre époque où la doxa est de considérer que tout se vaut… Bien entendu, quand on est “du bon côté” du politiquement correct.
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Le paradoxe est que ces groupes d’intérêt se forment, de plus en plus, sur les critères qu’ils disent dénoncer. On marche sur la tête et la confusion est totale ! Des hommes se sentent femmes ou vice-versa : ils changent de sexe. Même des enfants changent de sexe, avec l’assentiment de leurs parents ; ces parents, ont-ils encore un cerveau ? On peut en douter. Dans le même temps, le langage prend des précautions de pucelle et édulcore tous les termes pour minimiser leurs portées, par crainte de les rendre péjoratifs ou blessants. Ben oui, une expression peut paraître blessante à de chastes oreilles, mais cela ne justifie pas la pruderie. Ainsi, on peut rendre une dénomination moins abrupte, mais il n’en reste pas moins que la fonction demeure ! Comme en cachant la femme de ménage derrière la “technicienne de surface”… Cela ne change rien, mais cela permet, en règle générale, de faire croire qu’en changeant les mots, on peut rendre invisible la brutalité d’une fonction ou, au pire, la violence de l’État. A contrario, si l’on veut diaboliser son adversaire, on appuiera sur l’expression la plus moche. Par exemple, si l’on blâme l’obésité, qui est un vrai souci de santé, on peut être accuser de “grossophobie”… Dans un cas, on minimise la signification des mots et dans un autre cas, on appuie sur la signification la plus péjorative. La manipulation du langage est partout et l’hypocrisie, en la matière, devient la norme.
Tout va à l’envers et cela se voit. Trop ! D’autant qu’à ce petit jeu de l’inversion des valeurs tout le monde est perdant. D’abord, la société dans son ensemble, qui ne sait plus où elle habite et, surtout, les intéressés eux-mêmes qui gaspillent leur éloquence à arrimer leur idéologie puérile à une quelconque réalité de terrain. Ils perdront, à terme, toute crédibilité. Comment pourraient-ils gagner la bataille des idées sur de tels subterfuges ? Pour l’instant, tout va bien pour eux puisqu’ils ont à leurs bottes, les médias, le show-biz dans son ensemble, les directions d’universités et, en général, tout le corps enseignant. Et le pouvoir central ! Mais tout craque de partout. La fin est proche, comme dirait l’autre, car à force de tourner en rond, tout ce petit monde va se mordre la queue. Et la boucle sera bouclée.
En attendant, c’est très pénible !
Claude Picard
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Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur et en aucun cas Observatoire du MENSONGE

Dessin de couverture par CAMBON pour URTIKAN
Oui, c’est un pays de fous dans lequel nous vivons grâce à Hollande puis Macron, deux bons socialistes, qui font passer leur idéologie avant la France. C’est dramatique quand on y pense.
Posons-nous la question : comment avons-nous tout laissé faire ? Aujourd’hui, la société est en pleine déconfiture et si le wokisme poursuit sa montée, la France sera islamique dans quelques années.