Par Jean-Marie Pieri

LES CHEVAUX DE TROIE #10

Chapitre 10

L’inévitable sursaut

REAC OU ANTI-FA?
Quand la démocratie vacille sous les coups répétés des idéologues de comptoir, le système titube et part en vrille avant de s’effondrer!
Rébellion ou sédition, l’insurrection n’est plus loin quand on s’oppose aux détenteurs de l’autorité publique!
La présence des casseurs à chaque manifestation autorisée pollue toute revendication légitime, la violence gratuite et bestiale, la volonté de détruire et de semer le trouble pour piller commerces et magasins compromet l’image et gangrène les esprits!
Utiliser comme prétexte les violences policières pour exercer des violences 100 fois pires est préjudiciable à un état de droit et ruine toute tentative de dialogue!
Tous est permis dans ce cloaque des sous-produits de la culture et de la crasse pseudo- communisante, ils sont nombreux les nostalgiques du passé, héros de papier ou avatars travestis sous les oripeaux du mensonge appartenant à toutes les composantes de la société fantomatique des démagogues et des insatisfaits(groupuscules antifa issus des familles bourgeoises aux inactifs professionnels et autres révolutionnaires de pacotille d’extrême gauche formatés à la violence urbaine pour le plaisir de la violence ; on parle beaucoup des méfaits d’une extrême droite, des réacs de tout poil, qui semblent bien moins actifs qu’il n’y parait en dépit des cris, des efforts et des dénonciations des belles âmes qui faute de mieux n’ont que les policiers à se mettre sous la dent, malaise et ambiguïté d’une hierarchie cauteleuse et mielleuse qui louvoie et navigue à l’aveuglette), pas d’amalgame surtout dans cette grande bassinoire du n’importe quoi, qui perpétue le réél métissage de la médiocrité, de l’intolérance!
Ce souk (parodie de la cour des miracles) ne trompe personne, car sous couvert du charabia des discours filandreux cette forme totalitaire insidieuse de la manipulation prône la violence pour la violence, absurde et gratuite faute d’idée, réglant à coups de poings, de barres de fer, de projectiles les différends quand cela s’impose, on a vu l’expulsion odieuse du moindre contradicteur, restons entre nous dans notre souille malodorante et les moutons seront bien gardés pendant que les loups déciment le troupeau!
Retour de sauvagerie ou déliquescence des esprits exploité comme repoussoir et diversion par un pouvoir à l’arrêt, qui fait feu de tout bois pour endiguer le mécontentement du citoyen!
Question de méthode qui rappelle les pires manigances d’une dictature qui ne dit pas son nom, la multiplication des points de friction, des affrontements et des conflits n’est pas l’effet du hasard, à qui donc profite le crime et quelle est la cause de ces débordements insensés?
On peut parler de provocations inédites et délibérées, admettons par faiblesse ou par lâcheté d’un système incompétent qui se refuse à prendre ses responsabilités et tente de durer dans l’inertie et le double-jeu!
Mais jouer la montre en espérant l’épuisement et le découragement de toute contestation sociale provoque une crise incontrôlable avec des effets pervers, ce n’est pas une solution viable et responsable si trop de fermeté tue la fermeté, trop de laisser-aller, de démagogie mensongère amène le chahut, l’anarchie et le cahos final!
La gauche molle est coupable et responsable de cet état de renoncement et de grande faiblesse, incapable de porter remède aux problèmes cruciaux qui agitent le pays, incapable de restaurer la confiance, incapable d’agir et d’en finir avec ses démons, son sectarisme intransigeant qui plombe l’économie.
Quant à la droite, au lieu de montrer l’exemple par le courage et l’énergie dont elle dispose, reste veule et figée dans ses certitudes claniques, elle ne fait pas mieux que la gauche par son silence injustifié, trop rares sont les voix sur l’échiquier politique qui s’élèvent pour combattre l’idéologie meurtrière qui abêtit la France (pourtant il y en a aussitôt stigmatisées et insultées, on les bâillonne pour les faire taire procédés dignes d’une Démocratie à la soviétique) cette tyrannie ordinaire la transforme en pâle copie de l’original, nos hommes politiques sont-ils bien pusillanimes et bien timides, trop occupés à s’entredéchirer pour proposer une alternance crédible et réfléchie?
Au pays des droits de l’homme, on se paie de mots, de faux-semblants, tout est soumission à l’idéologie pernicieuse, au poison de la propagande distillée par les médias, à la langue de bois des larbins repus et au conformisme des imbéciles “inutiles” qui soufflent ce vent mauvais qui nous détruit et nous mène tout droit à l’esclavage et aux ténèbres! Nos pires ennemis: le mensonge et l’hypocrisie!
Un sursaut parait inévitable pour redresser le pays de Voltaire, de Victor Hugo, de Sartre et de Zola!
A suivre

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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Image de couverture par Le Chat Rouge

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