Le paradigme de l’État-Macron : la casse de la France !
E – La banqueroute de la France
Par Daniel Desurvire
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Macron le “déconstructeur” E
Le paradigme de l’État-Macron : la casse de la France !
E – La banqueroute de la France
Au comble de l’effondrement des standards juridiques et de l’éthique sociale, l’économie inexorablement négative de la balance commerciale et la chute brutale du PIB auront induit des centaines de milliers de dépôts de bilan d’entreprises, avec ± 2 millions de chômeurs et d’assistés toutes catégories, s’ajoutant au quatre millions de sans-emplois déjà répertoriés avant la crise, puis un endettement public augmenté de plus de 560 milliards en deux ans, d’où un pic de 3 000 milliards d’euros au total prévus en novembre de cette année. Cette dilapidation des fonds publiques conduit la France à une cessation des paiements non avouée par le Gouvernement, à qui les banques et les sociétés financières regimbent à prêter encore et encore à l’Administration de Bercy incapable de redresser le budget national, pas même de tenter d’endiguer cette chute abyssale de l’économie qui ébranle désormais tous les secteurs de la production, du commerce, de l’emploi, de l’éducation et de la santé.
Cela explique les coupures d’approvisionnement des sources d’énergie, d’importations de carburants bloquées, de la pénurie de produits de consommation courants, de pièces détachées, d’électronique et de médicaments que le pays ne peut plus assurer à ses concitoyens, lesquels sombrent dans une dépression économique avec régression du pouvoir d’achat, la paralysie et la torpeur. Pour exemple, lorsqu’il manque de l’essence à la pompe ou que des coupures d’électricité sont annoncées, en filigrane il s’agit de manœuvres discrètes de l’Exécutif pour masquer les impérities diplomatiques qui infèrent une disette de moyens comme à financer les importations, ou en prétextant qu’une raffinerie est en panne, ou encore qu’un oléoduc a été fermé, alors que les navires citernes et autres tankers de ravitaillement en provenance des pays importateurs sont en standby au large des eaux territoriales en attente de virement bancaire, au motif dissimulé que la France est en déficit de devises.
Si le camouflage de la faillite de l’État français peut faire illusion depuis l’intérieur du pays, puisque l’État-Macron a fait retirer de la diffusion médiatiques tous les indicateurs statistiques au public français, tous au rouge écarlate (chômage, PIB, balance commerciale…), ce dernier fait la promotion sur Légifrance et par décret, des crypto-actifs ci-après évoqués. Depuis les plateformes de trading incitatives, cette monnaie d’échange non convertible dans le commerce des biens, ni accréditée par la BdF ou la BCE, à l’exception de la BCI qui désormais s’appuie sur une blockhain en achetant des dettes (titrisations, obligations numériques), est censée combler les véritables devises qui font d’ores et déjà défaut à la France pour alimenter l’industrie et le commerce en faillite de ressources monétaires. Voilà bien une curieuse façon de gérer son pays avec de l’argent éphémère (Bitcoin, Stellar, Ether…) ou à l’aide des passifs et impayés reconverties en valeurs boursières (titrisations, LBO ou opération auto-liquidative en ayant recours à l’emprunt …) pour financer les dettes de son pays.
Cependant, les créanciers étrangers exigent des paiements en monnaies qui teinte et à l’épreuve du trébuchet ; autrement dit de l’argent garanti par les banques centrales. Selon l’économiste germain Carsten Brzeski, « L’argent va toujours là où le rendement est le plus élevé », ce qui signifie que dans un pays où la balance commerciale est résolument dans le rouge, comme en France déficitaire depuis 2002, avec une chute négative des échanges à 85 milliards d’euros sur le seul exercice 2021, comprenons pourquoi le pays n’a plus les moyens de payer avec 3 000 milliards d’€ de dettes publiques. Alors que l’euros s’effondre irrésistiblement, en-dessous de la parité du dollar US (0,9) après avoir valu 1,60 $-US en 2008, ce fut au rythme accéléré de la déconfiture de l’Europe que cette descente aux enfers se poursuivit en France et s’accéléra depuis 2017. Suite au départ de la Grande-Bretagne, l’Espagne et le Portugal décrochent à leur tour en se désolidarisant du système européen du marché énergétique. De sorte que l’exception ibérique est en voie de prendre une dimension continentale entre rébellion et dislocation.
Puis encore, comment s’étonner des privations d’électricité alors que la moitié des centrales nucléaires est arrêtée faute d’entretien, sinon d’approvisionnement des matières fissiles, dont les prix explosent à raison de plus d’un milliard d’euros par an ? En l’absence de volonté politique nationale, d’incompétence et de malhonnêteté, ne soyons pas surpris qu’autant de problèmes majeurs, de gestion et de moyens, soient survenus depuis la prise de pouvoir d’Emmanuel Macron. La France n’avait pas connu un tel phénomène de carence, de privation et de régression en cascades depuis la dernière guerre mondiale. Jamais la France n’a été conduite de façon aussi désastreuse sous l’empire d’une dégénérescence des esprits corrompus aux commandes de l’État. Si d’aucuns supputaient que l’UE pouvait servir de modérateur pour empêcher une oligarchie politique comme la France ; de violer les institutions, de creuser le déficit public, d’accroître le chômage, geler l’économie productive et globalement imposer une dictature bananière au lieu et place de la République, alors de tels espoirs se seront heurtés à la corruption de la Présidente de la Commission européenne (Voir supra).
Comprenons qu’une poignée de nababs, notamment dans l’Europe de l’Union, avec la complicité de marionnettes politiques, sont les seuls avec leur prébende à profiter du marasme qu’ils ont volontairement instauré pour se gaver du produit de leurs intrigues, lesquels barbotent dans les marais glauques de tractations spongieuses et malhonnêtes. Contre les ingérences outrancières de la commission européenne, nombre de membres de l’Union font acte de désobéissance, menaçant par-là de réitérer l’exemple du Brexit. Ainsi la Roumanie en maintenant sa réforme de la justice contre l’avis de l’Europe, à l’instar de la Pologne qui avait affermi la suprématie de son droit national sur le droit européen, ou encore la Bulgarie qui refuse de transposer la directive « Habitats : 92/43/CEE », ou encore les Pays-Bas et la Hongrie qui systématisent leur droit de véto aux décisions de l’UE etc., la révolte gronde aux portes de l’Union, avec une implosion qui pointe à l’horizon de cette décennie.
Nombreux sont les mutins Français qui emboîtent le pas de la sédition quant à militer pour cette dislocation en regard des boniments de l’Exécutif ardemment soutenu par son idole de la Commission européenne. Même si les médias français se sont résignés, sous les injonctions comminatoires d’Emmanuel Macron, à se laisser éconduire par le chantage des ruptures d’antennes ou de confiscation du droit d’émettre et de suspension des contributions corporatives, il semble improbable de souscrire à tous les mensonges présidentiels, comme d’imputer systématiquement la responsabilité de la Russie pour excuser le désastre économico-financier et social franco-français. Rappelons que la guerre civile qui perdure en Ukraine depuis 2012 n’a aucun lien avec la gestion catastrophique et des galvaudages du chef de l’Exécutif, seul responsable de la situation budgétaire de la France. En échange, il semble surréaliste que les électeurs français, eu égard au désastre perceptible de l’insécurité, de l’inflation, ainsi que dans tous les secteurs de vie, de l’éducation, de l’emploi et du pouvoir d’achat en France, aient reconduit ce fossoyeur de la République à ses fonctions le 6 mai 2022.
Comprenons que la France ne saurait plus désormais être juridiquement associée à une démocratie, plutôt à une kleptocratie au service d’une oligarchie des plus autoritaires, débauchée et décadente. Certes, les vraies démocraties, directes et participatives, ne se seraient-elles pas éteintes avec le siècle de Périclès, ou la res publicae romaine, ou encore l’Althing (Alþingi) en Islande : le plus ancien régime parlementaire démocratique d’Europe fondé en l’an 930 ? Que dire des élections dogales du XIIe siècle à Venise (Promissio ducalis) qui donnèrent un sens démocratique avec l’échevinage des juridictions consulaires dans le droit prétorien ? Rappelons également que la monarchie élective constitutionnelle en Grande-Bretagne naquit un siècle avant la Révolution française sans qu’une seule tête des sujets de Sa Majesté ne soit tombée !
Alors oui, cessons de croire que la France se pose comme le fer de lance d’un symbole démocratique historique sous les feux d’une Révolution populaire. Il faut retenir que les privilèges et des droits féodaux abolis dans la nuit du 4 et 5 août 1789 sont aujourd’hui restaurés au profit d’une technocratie de sachants. Ces préséances font pléthore : avantages en nature non fiscalisés, abattement fiscal sans plafond de revenus, etc. Le 13 octobre 2022, lorsque le député Jean-Philippe Tanguy (RN) voulu faire supprimer ce privilège, il essuya un refus majoritaire de ses collègues de l’Assemblée nationale, dont bénéficient outrageusement les Présidents, ministres, députés, conseillers régionaux et nationaux… tous profitant de ces niches fiscales dans un silence complice, dès lors que les contribuables lambda paient leurs impôts pour eux. Tandis que ces classes privilégiées ajustent leur saint-frusquin à l’aristocratie et aux hobereaux d’antan, l’ordre nouveau des possédants, administré par la World Economique Forum, tisse un nouvel empire sur la géographie du monde, là où désormais les fortunes reprennent le flambeau des dynasties médiévales.
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Non seulement Macron casse économiquement la France mais en plus il n’est pas capable d’assurer la sécurité des biens et des personnes : il va laisser un pays en ruine. de plus en plus de personnes commencent à le constater mais c’est trop tard.
Les Français ont choisi puis re-choisi Macron, c’est donc qu’ils sont soit amnésiques soit abrutis. C’est quand même sous Hollande et Macron, que le nucléaire que le monde entier enviait à la France, a été négligé et dans certaines centrales abandonnées qui ne fonctionnent même plus, alors que la France avait un énorme potentiel énergétique : cherchez l’erreur !
Juste pour corroborer votre article, on ne peut que constater le nombre de plus en plus important de magasins, restaurants, etc. fermés. Les faillites sont en hausse vertigineuse et cela ne pourra pas rester indéfiniment caché par le gouvernement.
La France avec Macron sera en faillite et il faudra payer pendant des années cette politique misérable et foireuse. Les articles de Daniel Desurvire, tous bien écrits et documentés, resteront les témoins de cette faillite.