Le paradigme de l’État-Macron : la casse de la France !

G – Le 2.0 de Singapour est à nos portes, et le carnet à point chinois est arrivé

Par Daniel Desurvire



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Macron le “déconstructeur” G

Le paradigme de l’État-Macron : la casse de la France !

G – Le 2.0 de Singapour est à nos portes, et le carnet à point chinois est arrivé

Les deux mamelles du pouvoir exercé par la machine à broyer les électeurs et annihiler les droits des citoyens s’inscrivent ; d’une part dans l’exercice de la propagande télévisuelle, de la presse, du livre et du numérique, et d’autre part dans le piratage des réseaux sociaux et de toutes formes de communication et d’information. Sur ce second volet, cette main invisible de l’État-Macron opère entre l’espionnage, le viol des données privées et la censure clandestine exercée par le balayage, le floutage et l’inquisition de lobbies anonymisées agissant dans l’ombre du pouvoir dominant (V. supra, § A : Sleeping Giants France). L’infiltration insidieuse d’inquisiteurs privés mandatés par le Gouvernement permet à ceux-ci de rester dans l’ombre de leur déliquescence, d’échapper au filet de la justice civile, au cas où leurs indélicatesses, piratages et censures hors des clous du droit commun, se retourneraient contre eux et qu’un procès en retour les exposerait à devoir rendre des comptes à la Nation.

Les grandes lignes de sa stratégie politique réductrice, quant à vouloir tout ficeler, dépecer et régenter les médias, affaiblir l’opposition, pénétrer la vie privée des gens et annihiler l’ensemble des droits et libertés que confère une démocratie, sont résumées en pages 100 et 101 de l’ouvrage cité in fine en bibliographie, « Le quinquennat 2017-2022 – Entre psychose et délation ». La technique des sycophantes du pouvoir dominant se résume à détecter des vocables significatifs à l’aide de mots-clés sur les sites d’information, les réseaux sociaux et les blogs. Le procédé consiste à pêcher l’intrus dans un thésaurus de descripteurs ou de documentaires, par lesquels circulent des concepts idéologiques associés à des cibles supposées malsaines qu’il faut abattre.

L’épluchage des données en ligne, à l’aide de ces moteurs de recherche dotés d’une IA, s’avère souvent vicié du fait de polysémies, d’homonymies et de relations équivalentes qui faussent le résultat de l’opérateur, comme en sortant des expressions de leur contexte, ou en faisant d’un mot une phrase et d’une phrase un ensemble, d’où extraire la pathologie présumée du mental d’un intellectuel.Pour exemple, écrire : « Je combat le racisme » est perçu par l’IA pour une annonce raciste, dont le dernier terme est pointé isolément, puis retenu globalement comme assimilé au texte et à l’esprit de l’auteur par le censeur numérique. À cela il faut y ajouter la confusion que fabrique un climat de psychose, ou l’auteur jugé iniquement indélicat, sera rattrapé par le découragement devant l’imprévision ou la soudaineté des attaques en ligne, privatives de recherche sur des sites bloqués, voire la destruction de son matériel informatique à l’aide de logarithmes injectés par des hackers anonymes et indécelables au service de la pensée dominante.

Ces confusions ou défauts d’interprétation sont fréquents dans ces lectures informatiques, d’autant que la mauvaise foi et l’agressivité de ces Sleeping Giants font feu de tout bois. En l’occurrence, les systèmes d’analyse de texte par ces infos-logiciels, mélangent de temps à autre l’approche humaine d’une sémantique ou d’une tournure logique qui s’oppose ou disconvient à l’interprétation morpho-lexicale de cet outil à l’intelligence binaire limitée. On comprendra que la gestion des automatismes communicants n’étant pas exonérée d’erreurs d’interprétation ou de compréhension en inadéquation avec l’intelligence humaine, a fortiori en regard des terminologies, microglossaires et expressions linguistiques, l’usage immodéré, inapproprié voire abusif de ces instruments issus de l’IA, sont particulièrement préjudiciables au droit d’expression. Cependant l’État-Macron n’en a cure, pourvu que ses barbouzes expurgent, censurent, répriment. Qu’importe les victimes collatérales d’interprétations erronées et des censures qui en découlent. Comme il en fut de l’ordre sacrificiel du légat pontifical de Pape, Arnaud Amaury, durant la Croisade des Albigeois le 22 juillet 1209 aux portes de Béziers, « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » !

Par ailleurs, tous les outils analogiques, informatiques et bientôt quantiques sont et seront exploités pour parvenir à cette fin (IA, 5G, caméras à reconnaissance faciale et données biométriques). Le Code de la sécurité intérieure, renforcé par de nombreuses législations et réglementations introduisant des dizaines de fichiers et d’organes de surveillance institutionnels et de droit privé, contribue à légaliser ces pratiques barbouzes et mafieuses, au mépris de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) devenue bizarrement silencieuse. La société « 2.0 » convertira prochainement les humains à la condition d’insectes sociaux, autrement dit celle des chinois d’aujourd’hui ! Les belles lettres mémorielles qui jadis gravaient l’avènement de notre démocratie sur les frontons monumentaux, sont aujourd’hui gommées au profit d’une cyber-ploutocratie sans concession, réductrice des libertés fondamentales, dont le respect de la vie privée.

Mais à ce jour, une autre phase de ce pouvoir se fait jour par la mainmise sur l’argent des Français pour contourner le secret bancaire et entrer dans toutes les arcanes des finances privées, des économies des citoyens et des habitudes de leur consommation. Si la double authentification (directive européenne DSP2) exigée par l’Exécutif aux banques, pour soi-disant sécuriser les transactions, participe de ce vol d’information par Bercy au premier chef, il faut comprendre que le code envoyé par France connect déverrouille les comptes bancaires des clients décryptés par le jeu induit de cette clé numérique, au profit de la cyber-surveillance de l’Administration et de ses complicités collatérales avec l’Arcom entre autres. Si l’usager se croit ainsi mieux protégé par cette double lecture, c’est précisément par l’injection d’une telle certitude dans le cortex des utilisateurs que fonctionnent de tels procédés, lesquels endorment une vigilance ainsi télescopée par le business des hackers-crackers, dont le colbertisme d’État qui en use immodérément.

De fait, ces informations sont réexpédiées à l’Arcom (le régulateur et l’AAI regroupant le CSA et Hadopi) et les grandes écoles politiques d’administration, avec tous les risques que ces données soient piratées, stockées et revendues à des hackers ou à des pools mercantiles ou consuméristes par les agents publics ou privés indélicats, depuis cet espace peu repérable d’indiscrétions lucratives. Plus il y a d’intermédiaires dans cette branche pourrie à double facteur (2FA), plus cette procédure viciée corrompt les données privées des citoyens, et moins l’Administration a recours par voie de justice pour se faire délivrer de commissions rogatoires, puisque nous sommes tous présumés des fraudeurs, des escrocs ou des terroristes ! Pour preuve, Ameli, la voixde la Sécurité sociale, a été contrainte de suspendre cette authentification forte avec appairage sur mobile devant la montée en charge des piratages ainsi favorisés par le processus censé les bloquer.

Comprenons qu’il ne s’agit pas d’une sécurité additionnelle contre les hackers, mais d’un espionnage institutionnel à grande échelle où les portes dérobées se multiplient à la faveur de la perméabilité des smartphones aisément décryptables, qui ne sont que des jouets pour les voleurs d’informations indélicats, par scanner ou autre cybermenaces par le couloir de la Wifi, du Bluetooth et NFC (ainsi les opérations sans contact) etc. Enfin, cette procédure n’est déployée que pour protéger les banques avec leurs assurances, et non leurs clients, dès lors qu’il devient impossible pour ces derniers de discerner d’où proviennent ces fuites, alors présumées de leur seule responsabilité puisque le mode 2FA est prétendument certifié inviolable ! Lorsqu’il est question de laminer les droits et de dépouiller les particuliers ; banques, assurances et pouvoirs publics se liguent étrangement pour tromper la confiance des citoyens.

Au plus fort des indiscrétions et du viol numérique du journal intime des Français, dont la casse des libertés avec notamment le secret bancaire qui vole en éclat, Next Inpact, une branche du groupe français InPact MediaGroupe révèle que la rue de Bercy compte étendre le fichier des comptes bancaires et reprendre à son compte l’agence du service public Ficoba, jusqu’ici accessible aux administrations créancières (Urssaf, fisc, Banque de France…). Un courrier issu de la direction interministérielle du numérique (Dinum) a répondu à cette attente en octobre 2021, cela dans l’ignorance complice des médias français. De sorte que les opérations bancaires, par carte, chèque, virement et paiement à distance, ainsi que le relevé et les soldes de tous les avoirs même dématérialisés de placements boursiers et d’épargne, n’échapperont plus à l’indiscrétion et aux pratiques judiciaires du verrou de Bercy.

Même informellement parvenue aux Parlementaires, l’annonce de la Dinum vue plus haut sur la façon de traiter l’information, de dilapider l’argent des particuliers et le patrimoine national, n’auront jusqu’ici jamais soulevé aucun commentaire médiatique et politique. Dès lors que ces élus somnolent dans un hémicycle qui leur garantit une carrière pérenne, plus fructueuse que représentative des électeurs qui les ont portés aux responsabilités nationales, les Français n’ont plus rien à attendre de cette démocratie galvaudée. Qu’importe de quelle façon l’État-Macron pille les caisses de Bercy – donc des Français, – ou procède au grand remplacement de la population autochtone par la razzia d’un culte hégémonique et usurpateur de droits sociaux, le graal du mondialisme poursuit imperturbablement l’anéantissement de l’identité française et le démantèlement des frontières, sous la fronde d’une présidence à la solde de puissances financières étrangères en embuscade.

Quant à la cryptomonnaie (V. supra § E), elle est promue par l’État-Macron pour financer les dettes publiques avec cette monnaie de singe. Comprenons pourquoi le Président Macron, après avoir épuisé l’argent public et multiplié les emprunts jusqu’à l’insolvabilité, cherche à maintenir la consommation en multipliant les moyens de paiement avec de la cyberdevise factice, seulement négociable en réseau, sans aucune couverture de banque centrale. L’ingénu lambda, peu initié à ces fricotages en bourse, mais alléché par des plus-values que font miroiter les écrans virtuels, troquera volontiers ses économies contre ces avoirs éphémères dépourvus de toute garantie, pour au final un jour venu, voir s’envoler et exploser ces bulles de savon après que le grand argentier de l’État ait prélevé sa part de gain au jour du krach ourdi par ces conjurateurs de la haute finance. C’est par ce tour de passe-passe, un troc vicié d’esbroufe, que les économies du placier moyen passe dans les poches des noyaux-durs d’initiés.

À la faveur de la Dinum, même les Français, dont beaucoup de nos anciens, qui ne disposent pas de téléphone mobile (± 30 % de la population), pas même d’un ordonnateur, et/ou qui refusent la double authentification pour des raisons légitimes, n’échapperont désormais plus à l’œil fureteur et importun de l’État-Macron. Cette initiative de la direction interministérielle de coordination des systèmes d’information n’a pas été soumise à un débat parlementaire, ni même n’avait requis avant publication l’avis de la CNIL ; mais seulement après que le lobbyisme des affaires d’État ait a posteriori arraché un accord sous le manteau. La DGFiP se comportant comme un État dans l’État avec sa propre justice (dit verrou de Bercy), se fait la chambre de résonnance de l’Élysée, en préparant le pays à une vaste spoliation du porte-monnaie et bas-de-laine des Français : blocage des assurances-vie, des comptes d’épargnes gérés par le Groupe caisse des dépôts et consignations, ainsi que des portefeuilles d’actions dont la sanction tombera plutôt du côté des surtaxes à la transaction.

Ce gel des comptes, déjà subit par les citoyens grecques, chypriotes et espagnols, fut déjà légiféré et en attente d’application sous des mandats présidentiels, dont celui de François Hollande, sous l’enseigne de lois de finances. De même que la suppression de l’argent intrinsèque, entre monnaie et billets de banque, est en voie de disparaître, puisqu’à ce jour, 90 % des transactions s’effectuent déjà sous forme électronique, y compris avec les chèques vacances, les tickets repas, les prêts à poster de la Poste, les cartes de transport etc. Les instances de l’Union européenne et du chef de l’Élysée ne se cachent pas d’envisager à court terme la disparition totale des distributeurs de billets (DAB), puis la dématérialisation de l’argent, d’où la purge de cette dernière liberté : celle du contrôle de ses moyens de paiement, dès lors tous surveillés par l’État interventionniste, espion omniprésent et premier hacker de France.

En préparation depuis l’UE, ces spoliations patrimoniales et le monitoring des indicateurs politiques, sous couvert d’un espionnage de données au motif d’une raison d’État autorisant la rétention ou la confiscation des avoirs, ont manifestement pour dessein de financer les gabegies et forfaitures de la Présidence française. Même les paiements au comptant sont déconseillés, car le crédit devient le premier mode d’achat. Pour illustrer cette tendance, les publicité n’indiquent plus le prix des voitures neuves, seulement leur coût mensuel sous l’acronyme LLD. Quid des lois Scrivener et Neiertz (1978 et 1989) qui protègent l’emprunteur et le consommateur, puis régit les modes de paiements et le surendettement ?

Mais les mentalités ont changé, car l’histoire retiendra que la dette publique et l’insolvabilité de l’État sont devenues un mode de vie, avec plus de cartes de crédits que de billets de banques dans les portefeuilles de l’État comme des particuliers. Sous un autre angle, ce sont les débiteurs politiques qui endettent leurs citoyens, victimes directes de la débauche de leurs élus. En l’occurrence, la somme des dilapidations de la gestion sociale-démocrate de ces dernières mandatures coutera à chaque foyer fiscal en France ; 17 millions imposables pour 43 % déclarés, d’où une répartition de la dette nationale de 176 471 euros par contribuable français… pour le moment.

De fait, cette dette publique exorbitante est en constante progression avec des allures vertigineuses sous les deux dernières mandatures ; remboursable – principal et intérêts – par les générations à venir de nos enfants. L’effondrement de l’économie française est parvenu au plancher de sa chute avec un déficit qui équivaut à 45 % des recettes, d’où 113,3 % du PIB à ce jour ; cela pour exprimer ce que vaut dorénavant la France en chiffres. Mais qu’en est-il aujourd’hui dans sa texture citoyenne ? De fait, entre ses populations réassorties à la mode islamique, avec les fondamentaux cultuels du fondamentalisme mahométan, la démographie que le pays se fabrique, entre l’accueil des réfugiés et la natalité polygynique de cette communauté confessionnelle, préludent un avenir assombri, déclinant entre hidjab et keffieh.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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3 thoughts on “Macron le “déconstructeur” G”
  1. C’est vraiment grave ce que peuvent faire les socialistes pour détruire la France, merci pour vos articles qui nous réinforment.

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