Un état des lieux national et géopolitique de Mayotte

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Mayotte : la résurgence d’un colonialisme… un paradigme vécu à l’envers

Par Daniel Desurvire

La monographie ci-dessous présentée se partage sous les chapitres suivants :
1°) Un état des lieux national et géopolitique de Mayotte.
2°) Ce que tente d’instaurer le droit français versus l’extraterritorialité musulmane, sous la dictée de l’Islam.
3°) L’inexcusable : un mur de silence a été dressé par l’oligarchie française depuis les deux dernières mandatures présidentielles, pour que ces évènements de la plus haute gravité soit soustraits de l’information légitime due aux citoyens français.

Chapitre 1
1°) Un état des lieux national et géopolitique de Mayotte
La France s’empêtre dans les mailles d’une générosité, une magnificence aujourd’hui rendue insoutenable, héritage glorieux de son histoire républicaine : le sacro-saint droit d’asile. Tous le savent ou feignent de l’ignorer ; le nombre de milliards de candidats à l’immigration dans le monde ne ressort plus seulement du droit d’asile politique, mais de mobiles économiques, sanitaires et environnementaux. Ce méga-problème, placé entre les mains vertueuses mais irresponsables des droit-de-l’hommistes et leurs sycophantes politiques qui n’ont cure de ce qu’il reste dans les caisses de l’État ou de l’état de l’endettement national, ou de ce que le Gouvernement est en mesure de pouvoir emprunter et à quel taux, devient un échec pour tous : hôtes et réfugiés. Une nouvelle voie vient d’être tracée en France, non pas seulement pour accueillir des réfugiés économiques, mais pour indexer leur territoire au nôtre sur leur demande, à la façon d’une recolonisation du tiers-monde.
Non content d’ouvrir grand les sas frontaliers, l’Administration Chirac, puis celles de Sarkozy, Hollande et Macron dans la foulée, se sont employées à indexer à la France un petit archipel rattaché aux Comores : Mayotte. Or, les Mahorais de cette charmante île au Lagon, sont quasiment tous musulmans (85-90 % de la population), n’obéissent qu’aux lois islamiques et pratiquent la polygynie ; le droit séculier n’étant que l’avatar des kuffār (les impurs). Désormais, ce minuscule département de 376 km2, presque deux fois plus petit que le Territoire de Belfort, produit malheureux d’un démantèlement comorien, est le champion de la représentation musulmane en France et l’outsider de la récolte des fonds sociaux avec la mise à niveau national de son statut insulaire à part entière. Ce 101ème département français et région d’outre-mer, avant d’avoir été acheté par Louis-Philippe Ier, puis devenu un protectorat régional certes déjà arrimé à la France par le Congrès des notables depuis 1960, coûte désormais annuellement au contribuable métropolitain 635 millions d’€ ; un pactole augmenté de 40 à 200 millions d’€ supplémentaires par année écoulée d’ici une génération à venir, cela sous réserve des prévisions les plus optimistes.
Le coût de l’Outre-mer évalué en 2009 à 16,7 milliards d’€ par an , d’aucuns penseront qu’il s’agit là d’une somme insignifiante, sauf que cette île ne rapporte rien, n’offre aucun intérêt stratégique, ni économique, ni industriel ou culturel. Certes, les insulaires, en grande partie démunis mais de condition de vie traditionnelle, ne furent pas stupides lorsqu’ils votèrent le 29 mars 2009 leur rattachement à la France, avec sa couverture sociale et ses généreux mécènes, à la majorité de 57 % sur 95,2 % des suffrages exprimés . De sorte qu’aujourd’hui, le coût des services et du développement urbain, de l’éducation, de la santé et de la police des frontières et de la justice entre autres, rien que pour couvrir les frais des sans-papiers débarqués clandestinement depuis l’Anjouan comorienne (selon le rapport du sénateur Henri Torre de 2008), s’élèverait à 62,4 millions d’euros l’an.
Cette immigration illégale représente en volume d’individus entre le tiers et la moitié de la population de l’île, au rythme des flux et reflux que provoquent les conflits civils locaux, lesquels participent du refoulement d’une partie des migrants illégaux mais qui reviennent aussitôt l’opportunité aidant. Lorsque cet isthme de l’Océan indien n’en pourra plus et sera écrasé par le poids de sa propre démographie et le coût de l’assistanat qui en découle, l’excédent franco-mahorais-malgache migrera légalement vers le continent européen pour gonfler un peu plus encore le poids financier des ZUP islamisées de l’Hexagone et de bien d’autres membres de la Communauté ainsi contaminés.
Hormis les problèmes insolubles d’intégration ou d’assimilation de l’Islam, un culte qui continuera imperturbablement à gouverner en sous-main ce département, aucune des promesses d’adoption civique des codes de vie occidentaux ne sera tenue en terme de choix d’un parcours social normalisé, de standards familiaux et de discipline citoyenne, nonobstant son rattachement à la France. D’ailleurs, on se demande bien comment exiger d’une phratrie patriarcale de l’Islam de ne conserver qu’une seule femme, c’est-à-dire reléguer toutes les autres épouses avec leurs enfants à l’initiative d’un planning familial, aux CCAS, aux maisons des familles ou autres requérants socio-judiciaires ? Les aides découlant d’une législation démocratique subitement transposée à une caste traditionnelle ne peuvent aboutir qu’à un échec artificiellement corrigé par des aides conjoncturelles, dispensatrices de soutiens pour parents isolés sous forme d’allocations de soutien familial (ASF : voir infra, § 2°).
Ou encore comment exiger d’un Musulman de souche de ne plus faire allégeance à la shari’a dans une communauté tribale, qui n’aura connu que les canons du Prophète (le fiqh) ? En clair, on peut tout faire croire au bailleur de fonds néocolonial, quant à l’argent des contribuables et des cotisants que Matignon prodigue de façon dispendieuse sans réelle contrepartie de la parole donnée par les bénéficiaires, puisque les promesses de conformation à la monogamie et au droit français en général sont invérifiables ou inapplicables sur le terrain. Ironie de la situation, même sur le territoire de la métropole et a fortiori par la CE et sa Cour de justice (CJUE), la polygamie y est implicitement encouragée par la procédure tiers-mondiste institutionnalisée du regroupement familial. De fait, un cheminement administratif (l’OFII) en cinq étapes est largement ouvert aux réfugiés, aux apatrides ou aux protégés subsidiaires. Avec un réfugié comorien ou malgache par habitant mahorais, Mayotte n’est donc pas plus français que comorien !
L’histoire diplomatique nous rapporte un scénario presque identique, avec quasiment les mêmes offres financières distribuées naguère par les Nations-Unies, sous réserve de serments idoines évidemment non tenus par les récipiendaires autochtones de Madagascar, du Mali, du Soudan et du Tchad, là où la polygynie et les lois islamiques y sont toujours solidement implantées. Ce pourquoi, sans attendre quelque changement improbable de comportement et de mentalité cultuelle des indigènes mahorais, la collecte des fonds socio-sanitaires, urbains et matériels de la métropole (allocations familiales et chômage, couverture santé, voirie, logements, écoles, énergies, transports, télécommunications, services administratifs, etc.) a effectivement commencé à coup de dizaines de décrets chargés d’euros et de bonnes intentions, tous plus généreux les uns que les autres.
Nonobstant les manifestations agitatrices quoique légitimes des syndicats qui – en ajoutant de l’huile sur le feu – ne cessent de clamer l’injustice et le martyr dont souffriraient les ressortissants mahorais sans emploi ou oisifs, voire l’inégalité de traitement entre les populations de souche et les allochtones continentaux venus travailler pour produire des richesses et des services, les subsides de la solidarité extranationale se distribuent et disparaissent instantanément dans le gouffre d’une gabegie insondable à la façon du tonneau des Danaïdes. Sans préjuger de la compétence et des moyens mis en œuvre, le rattrapage des conditions de vie et l’adaptation du droit français à ce petit bout de tiers-monde ne pourront s’effectuer plus vite que ne pourra l’absorber cette société musulmane coutumière, dont une majorité plutôt obscurantiste. A fortiori, en transposant la réalité de l’Islam en France à celle de Mayotte, comprenons que les espoirs d’intégration ou d’assimilation de cette communauté se sont déjà effilochés au fils de quatre ou cinq des générations ascendantes de familles de réfugiés métropolitains.
Quid de l’endettement public et de la récession en France ; une incurie financière qui se perpétue à coup de contributions fiscales et parafiscales ; autrement dit d’une solidarité non mutualisée du fait d’une carte Vitale exonérée du prélèvement de la CSG et d’une couverture mutuelle gratuite, sans espoir d’un retour d’investissement à l’instar des réfugiés en métropole ? En l’occurrence, la Solidarité est galvaudée par un assistanat intégralement financé par les contribuables et les allocataires métropolitains, une part congrue de ces dépenses revenant à l’UE. De sorte que la question que se pose à présent les observateurs médusés d’Amérique, d’Australie et de Nouvelle-Zélande, est de comprendre l’intérêt matériel du Quai d’Orsay, ou d’appréhender la logique les objectifs stratégiques de la France dans cette facétieuse inversion géopolitique qui s’ordonnance entre le pays dominant et ce petit îlot y rattaché ?
Derrière cette interrogation qui induit une déraison, la richesse du pays ne saurait être attractive puisque le PIB par mahorais est insignifiant, d’où 4 fois moins riche qu’en métropole et 2 fois moins qu’en Guyane en 2016 ; le plus bas de la République (Source : INSEE Flash, 11 juillet 2016). Même si les dispensateurs politiques de nos impôts caressent l’espoir d’une évolution positive sur ce récif océanien, il ne saurait être meilleur que celui de la Guyane française départementalisée depuis 1946, mais toujours fortement dépendante des subsides de l’Hexagone avec un chômage constant de plus de 21 % et une pauvreté endémique et persistante. Comme l’histoire nous le fait vivre au quotidien, de l’assistanat découle la paresse et non l’incitation, la déchéance humiliante d’une identité suspendue à l’obole et la frustration qui se mue en soulèvements interethniques. Tel un retour de bâton, la colonisation qui jadis s’exprimait en termes de richesse et d’expansion au travers l’esclavagisme et l’appropriation des terres indexées par l’occupant, se mue aujourd’hui par la colonisation des capitaux du pays tutélaire (la métropole) par les extraterritoriaux (les DOM et les TOM) !
Les nostalgiques de l’élite française, rétroactivement subjugués par le fantasme surgissant de l’histoire coloniale, demeurent assez dupes pour croire comme acquis un territoire supplémentaire à la Nation… ou tant que durera ce transfert généreux des impôts et de la sécurité sociale de la République. Cet dépendance englobe le RMI ou le RSA, le CMU, l’AME et l’ACS, puis l’ASS, l’AER, etc., qui viennent s’ajouter à la panoplie des subventions, des exonérations et des généreuses aides institutionnelles déjà accordées ; soit 2 400 € par habitant et par mois . Rappelons que cette forte pression migratoire connaît une ampleur à progression géométrique en Guyane française et à Mayotte, mais aussi en Guadeloupe et à la Martinique en mer des Caraïbes, car la misère est partout, continue à grossir, donc à déborder de chez elle pour se propager ailleurs, là où le climat économique, juridique, social et sanitaire semble plus chaleureux.
Parmi les DOM-TOM, la plus impactée par l’immigration à prépondérance musulmane demeure Mayotte eu égard à son implantation géographique et son histoire. Ce dernier-né des départements français, avec une large majorité de Mahorais déjà de confession musulmane (voir supra), est enseveli sous le déferlement de l’immigration islamique venant des îles indonésiennes depuis l’Océan indien à l’Est, de Madagascar et d’Afrique à l’Ouest, mais surtout par son influence périphérique dans l’archipel des Comores. De fait, l’Islam shi’ite y est introduit sur cette Péninsule depuis le VIIe siècle, et ce culte absorbe peu à peu une part de la population malgache qui se déverse aussi dangereusement vers La Réunion.
Entre la drogue, les violences, la polygamie et la course aux aides de tout poil, l’héritage de nos anciennes colonies saigne tout à la fois l’économie française et son système de santé, puis encore participe à la reconquête de l’Islam sur le territoire de leur ancien colon. Ironie du sort, ceux qui furent autrefois les bâtisseurs d’une civilisation évoluée, certes cruellement esclavagiste en ces zones dites primitives, sont aujourd’hui confrontés en retour par cette implacable régression endémique que la France est bien incapable d’endiguer, même à coup de milliards d’euros ; une générosité au parfum d’un expansionnisme impérial de sinistre mémoire.
Par la conséquence délétère de l’inversion du phénomène d’absorption communautaire, ainsi la verte et industrieuse Seine-Saint-Denis d’avant-guerre, aujourd’hui relique de notre histoire coloniale qui s’est ghettoïsée dans un 9-3 crasseux et lieu de tous les dangers, Mayotte est devenu le département extraterritorial français le plus pauvre, alors que jadis cet ancrage maritime musulman, d’entre les XIIIe et XVe siècles, suscita bien des richesses lors des échanges commerciaux moyen-orientaux des fani (potentats musulmans). Si l’on excepte les coopérants et fonctionnaires métropolitains séjournant dans les résidences les plus sécurisées de l’île, on observe un record incontestable de 38 quartiers prioritaires pour une minuscule péninsule de 376 km2, ne comprenant que 17 communes pour seulement ± 217 000 âmes issues du terroir. Le référendum de départementalisation de Mayotte ayant été plébiscité par les autochtones en 2008 (voir note 2), le 101ème département dit français (le 5ème des DOM), aura apporté sa dose supplémentaire à l’islamité française déjà bien difficile à contenir et à intégrer ; sauf quand c’est la République qui s’assimile aux canons de l’Islam !
Rappelons que, avant son annexion à la métropole, cette île était administrée et instruite par l’Oumma (imâms et oulémas faisant office de fonctionnaires), la justice était rendue par des cadis (juges musulmans). L’ordonnance n° 2010-590 du 3 juin 2010, qui était censée remplacer cette autorité religieuse par des tribunaux civils d’expression laïque et de formation démocratique, n’aura pas supprimé pour autant l’autorité judiciaire des juges islamiques sous l’empire du fiqh et de la shari’a, puisque les magistrats de l’ordre judiciaire et administratif ont le devoir – textes codifiés à l’appui – de consulter les cadis pour faire accepter et appliquer le droit positif local, tant devant les juridictions civiles que pénales. Voyons là les prémisses révélatrices de la désintégration de la souveraineté de la France, sa démocratie et l’équité entre citoyens de l’Hexagone et d’outre-mer.
De sorte que Mayotte n’est pas un État de droit, mais un échevinage de justices entre le droit islamique et le droit prétorien de la République. La lex loci (loi locale), ou plutôt la lex rei sitae (loi de la situation de la chose) est donc résolument restée sous l’empire de la tradition musulmane (la sunnah). En vertu de quoi l’Islam, pur et dur, conserve sa haute prépondérance sur la Constitution française prétendument devoir s’appliquer erga omnes (à l’égard de tous), cela au mépris de la laïcité et de l’égalité des sexes relevant conjointement des institutions de la Communauté européenne. Mais il existe également une multitude de dérogations au droit national à Mayotte, tant sur le plan fiscal que relevant des établissements scolaires, en passant par des financements sociaux et du régime douanier (TVA, IS, IR, Foncier…), qui font de cette île un eldorado de privilèges que même la Corse de Napoléon Bonaparte pourrait encore jalouser aujourd’hui.
Autant dire que rien n’a changé sur ce DOM, pas même la polygynie seulement prohibée en surface, mais restituée par la tradition (en droit canon coranique) puisque les polygames d’antan demeurent légaux en droit, et que ceux-là transmettrons assurément cette pratique à leur descendance avec la bénédiction des cadis et des imâms qui font encore et toujours légion dans ce pays. Néanmoins, si quelque chose a changé à Mayotte, ce sont les milliards d’euros qui y sont déversés depuis le Continent européen (la France et l’UE), rappelant que près de la moitié de la population de la péninsule est en situation irrégulière, constituée de réfugiés islamistes sans papiers, de clandestins et d’apatrides qui se déversent par centaines de têtes chaque jour sur les rivages de l’île, venant principalement de l’Océan indien ; mais pour la plupart, des Musulmans susceptibles d’être mieux accueillis par leurs coreligionnaires malgaches ou réfugiés… quoique ?
Selon l’aveu de médecins continentaux en courte mission sur cette île, même des enfants, des nourrissons aux bambins, y sont déposés quotidiennement sur les plages par leurs parents venus des trois îles voisines, afin que les services sociaux et sanitaires les prennent en charge, et que l’Administration en assume la responsabilité jusqu’à leur adoption ou jusqu’à leur majorité qui leur confèrera automatiquement la nationalité française. Des femmes à peine débarquées accouchent sur le sable, des personnels soignant venant à leur secours pour récupérer les bébés et apporter les premiers secours à leur mère. Selon un article publié par 20 minutes avec l’AFP, publié le 15 mars 2018, Mamoudzou abrite la plus prolifique maternité d’Europe, avec un nombre d’accouchement ayant explosé en 2017 jusqu’à atteindre 9 674 nouveau-nés, avec un record de 23 naissances dans un intervalle de douze heures.
Si l’on excepte cette parenthèse sur l’assistance obstétrique et maternelle de la France face à cette excroissance de la fécondité locale, Mayotte a manifestement conservé sa quasi autonomie politique et juridique d’antan. Tout en se prévalant du bénéfice des avantages sociaux et fiscaux exogènes, sachant qu’il n’existe pratiquement pas de ressources industrielle en l’absence de vrais contribuables ou de cotisants sociaux qui ne soient pas d’une manière ou d’une autre assistés, Mayotte, qui comprend des entités mahoraises, malgaches et continentales, est toujours implicitement administré par des chefs de village coutumiers (car non élus), et la justice rendue par des tribunaux islamiques (Voir supra).
Quant à l’énergie, elle est gracieusement fournie par la Métropole, ainsi que l’eau potable avec un budget de 17,3 millions d’euros engagés pour 2017 ; un plan d’urgence dit « Plan d’eau » (bassins de décantation, retenues collinaires, réseaux, collecteurs, etc.). S’agissant de l’enfouissement et l’incinération des déchets et ordures ménagères à Mayotte, cette industrie ne connaît pas encore d’horizon écologique, voire de valorisation par le recyclage, au sens des dispositions de « Grenelle I ». Dans les faits et la tradition, le tout-à-l’égout, le compostage et le tri ont toujours et en grande partie une destination plutôt maritime !
Côté emploi, il n’existe guère – outre la symbolique enseigne de Pôle Emploi, – à l’exception des cultures traditionnelles vivrières, d’élevages avicoles, de maigres cultures arables et un artisanat local qui ne s’exporte pas. Le chômage concerne ± 1/3 de la population active ; sachant que les deux autres tiers sont nés enfants du pays, mais aussi des orphelins de souche étrangère en multitude incontrôlable, ainsi que des femmes au foyer que le droit islamique interdit de travailler hors du ménage pour le compte d’un employeur étranger à la famille. D’ailleurs, les femmes ne figurent pas dans les statistiques des demandeurs d’emploi, puisqu’elles n’y sont pas invitées par leur mari en raison de la tradition islamique, ce qui n’est pas pour déplaire aux statisticiens de Bercy comptables d’un chômage déjà exponentiel, donc politiquement indigeste.
Curieux retour de l’histoire, ces colonies, comptoirs et protectorats, dont les indigènes jadis conspuaient l’occupant impérialiste, migrent aujourd’hui – physiquement ou financièrement assisté – vers le pays de cocagne de leurs anciens maîtres, quoique naguère pertinemment réputés usurpateurs et envahisseurs. L’île de Mayotte impécunieuse mais pas indigente, dont la population est pour une large majorité affidée à l’Islam, illustre cette volonté de retour au statut de colonie – en filigrane pécuniairement repêchée – en ayant d’un bloc demandé et vaillamment obtenu son rattachement départemental à la France. Mais en regard de la dépendance économique et du sens unilatéral des flux financiers, le colon n’est peut-être plus celui que l’on croit !
A suivre

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.

Notes :
1. La rue Oudinot (siège de l’exécutif de l’outre-mer), dont le budget est passé à 2,032 milliards d’euros par an, ne gère qu’un crédit en paiement, autant dire que la fraction congrue de 2 des 51 programmes transversaux libérés par les autres ministères concernés en faveur des territoires ultramarins. L’hypertrophie des aides de toutes natures à l’outre-mer par habitant demeure exorbitant en regard de la population métropolitaine (quatre fois plus de Rmiste pour 8 % de la population, trois fois plus de chômeurs et un poste de dépenses pour la sécurité et la justice en progression géométrique).
2. 61 % des électeurs si l’on tient compte de 38,63 % d’abstention (tous les Mahorais n’étant pas inscrits), mais beaucoup moins encore si l’on accepte le fait que ce vote concernait indirectement l’ensemble d’une ethnie indivisible des autochtones de l’archipel des Comores de culture swahilie ancestrale (langue véhiculaire), dont l’histoire remonte au IXe siècle. La vérité sur ces élections confine aux spéculations politiques, où la nébulosité des résultats n’a de réalité que leur interprétation.
3. Qui dispose déjà de l’île de la Réunion dans la région.
4. Pour ± 186 000 locaux légitimes recensés en 2008, et 55 000 clandestins recensés qu’il faut secourir, soigner, loger et nourrir dès lors qu’ils ont mis le pied sur l’île. Lors des soulèvements séditieux en 2016 et 2018, les forces de l’ordre ont hébergé les migrants dans les locaux administratifs pour éviter leur lynchage par les manifestants Mahorais.

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6 thoughts on “Mayotte : la résurgence d’un colonialisme…”
  1. L’exécutif aurait due réfléchir avant de faire entrer Mayotte dans le giron de la république ! Le “président de l’époque” , c’était “qui” au juste ? []

  2. Il faut savoir la “grande inégalité” de tout ça ! Dans la “Polynésie Française” , vous n’avez pas droit à des “aides sociales” alors, qu’ à Mayotte , si ! cherchez l’ erreur … [?]

  3. Mayotte est évidemment une colonie française qui se régale des aides en tous genres. Quand j’avais visité les Territoires d’Outre Mer j’avais été frappée dans les années 1980, déjà, par la queue devant les Postes au guichet mandat… Rien a changé !

  4. Merci à Daniel Desurvire pour ses écrits toujours fort bien documentés et complets sur le sujet traité.

  5. Je me demande toujours “pourquoi” la France as intégrée “Mayotte” qui est un grain de riz ?! A quoi ça rime d’avoir un caillou dans la chaussure ? C’est quoi l’ intérêt ? Encore question de “géo stratégie” dans la région dont le citoyen normal comme moi n’auras jamais son avis ou son consentement . [] -Les décisions prises en amont sont impénétrables ! []

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