L’imposture d’un culte abusivement associé aux confessions gréco-romaine, judaïque et chrétienne, mais assurément une usurpation à la famille des religions d’Abraham
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Ombres du Coran
Par Daniel Desurvire
Quand une religion nous livre une guerre sans merci ni pitié au nom du coran, il serait souhaitable que les gens en connaissent la teneur essentielle. C’est ce que vous propose ici Daniel Desurvire en exclusivité pour Observatoire du MENSONGE.
Lecture prélevée sur la face cachée par la bien-pensance du spectre islamique
L’étude présentée ci-dessous se décline en sept chapitres :
I – Préambule : état des lieux – un aggiornamento pour guérir le mal islamique (1)
II – Quelques versets du Coran relatifs à la condition féminine (4)
III – Voilà un passage dont les Musulmans se parent pour arguer la prétendue tolérance mahométane. Mais ne serait-ce pas lire tout le contraire si l’on veut bien poursuivre jusqu’au bout cette lecture ? (5)
IV – La haine, l’esclavagisme, la torture, les discriminations de genre et de culte, le droit de tuer et les appels sans cesse réitérés pour engager des conflagrations khalifiennes contre les kuffār (5)
V – Le vocabulaire coranique ressemble étrangement à celui des terroristes ; est-ce un hasard ? (12)
VI – L’imposture d’un culte abusivement associé aux confessions gréco-romaine, judaïque et chrétienne, mais assurément une usurpation à la famille des religions d’Abraham (13)
VII – Le paradoxe du menteur dans un monde multipolaire et interdépendant, c’est aussi interdire la vérité sur l’Islam lorsque le mensonge d’État prend toute la place dans l’esprit du peuple abusé qui le suit (18)
VIII – Que dit la tradition orale ? Aperçu rapide de quelques hadîths (26)
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Chapitre 6
VI – L’imposture d’un culte abusivement associé aux confessions gréco-romaine, judaïque et chrétienne, mais assurément une usurpation à la famille des religions d’Abraham
Le Coran s’avère être un travestissement informe et maladroit de textes hébraïques, d’araméen en syriaque réécrit en arabe. Ce raccommodage fut vraisemblablement l’œuvre d’un profane séduit par cette secte islamique naissante au VIIe siècle. Ce brouillon mal ficelé, classant les sourates par ordre de longueur et non de façon chronologique ou thématique, ne laisse pour la fin que des sections embryonnaires de quelques paragraphes sans cohésion, truffées de tautologies et d’aberrations et procédant d’aucune exigence technique. Les sourates, matelassées de narrations empilées, suggèrent des ébauches confuses d’invraisemblances historiographiques et de déséquilibre de construction, où dans la dernière partie du livre (de la 93e à la 114e sourates) apparaissent de maigres sections de cinq à six lignes et des versets de quatre à douze mots.
La fabrication du Coran semble bâclée et confuse sur la fin (dernier tiers du Coran) avec des antiennes chargées vers le début (La génisse : trente-six pages) pour finir decrescendo de trois pages à une seule par sourate depuis le milieu du livre jusqu’à la 114ème (Version des éditions Baudouin, 1980). L’auteur, puis les scribes au final, au savoir insuffisant à tous les étages de l’histoire hébraïque et testamentaire, mêlaient un abouchement d’annales bibliques aux légendes préislamiques et polythéistes, avec des altérations de perception qui dénotent l’incohérence d’un mental désertique, en ces temps où bien peu de gens savaient écrire, et encore moins traduire.
Ce Remak théologique fut manifestement l’œuvre compilée de copistes malhabiles et peu avisés au plan de la discipline historique, mais aussi en regard de la syntaxe d’une diglossie arabe encore balbutiante, dialectale et vernaculaire (orale). Eu égard aux imperfections chronologiques et stylistiques du Coran, il est sûr que les transcriptions des idiomes arabes régionaux contribuèrent à cette gabegie du plus mauvais goût. Or, pour masquer ces égarements amphigouriques, anaphores, litotes et pléonasmes, l’Islam recourt à un expédient : des paraboles intraduisibles ! Ce pillage d’histoires liturgiques ou de copiages parcellaires, désordonnée et imprécis du contenu liturgique des rouleaux de parchemin ou d’os de chameau et de minéraux gravés réemployés auprès des différents cultes préexistants, donna naissance à ce patchwork coranique tricoté de sourates sans liens, ni logique ni ordre de dates.
Le livre du Prophète d’une grande confusion entre périodes et personnages mentionnés, d’une exégétique filandreuse et redondante, puis d’une immoralité hideuse avec ses menaces atroces au pandémonium des abymes infernaux, deviendra l’un des ouvrages les plus lus au monde. Dans ce fouillis inextricable, des exégètes (Abou Bakr, Uthman…) prétendirent s’y retrouver dans un défrichage d’āyāt (révélations) qui ne peut qu’être allégorique pour expliquer l’inexplicable, justifier l’insuffisance d’une postérité hiératique dépourvue d’histoire littéraire et archéologique propre. Au plus fort de la mauvaise foi, l’Oumma (la communauté des Musulmans) laisse entendre que seuls les Musulmans initiés à ce dialecte naissant peuvent y comprendre quelque chose. A contrario, l’arabe demeure une langue parfaitement traduisible.
Comme il a été inventorié plus haut, le Coran n’est qu’un pastiche, une contre-épreuve des Livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, puis un imbroglio d’enchevêtrements entre protagonistes de la Bible ancienne avec d’autres personnages postérieurs à celle-ci. Au-delà de ces plagiats controuvés, d’illogismes ineptes sans cohésion ni vraisemblance entre époques mélangées quant à l’onomastique, la construction littéraire des sourates est tant désordonnée, dépourvue de lien structurel, dénuée d’une linguistique rationnelle ou d’esprit acceptable, qu’il est peu plausible, pour un philologue d’excuser la médiocrité d’un tel ouvrage, en y justifiant un côté mystique autour de métaphores absconses. Seule caractéristique propre à ce livre de culte fut d’avoir, pour ses scribes, réussi la prouesse d’extraire tous les germes du mal de ses prédécesseurs abrahamiques ; une eschatologie que pouvaient enfermer ces œuvres antédiluviennes pour les concentrer dans ce nouveau culte qui en aura exclu toute trace d’affect ; soit dit d’indulgence, d’empathie, de compassion et d’amour autre que charnel. Lorsque Daesh affirme pratiquer le « vrai Islam », nul doute que cet ordre khalifien dit vrai !
Autre coïncidence révélatrice, la glose lexicale comme la syntagme sémantique des Écritures islamiques apparaissent dans leur distribution telle une duplication de l’œuvre diptyque des chrétiens, bien que personne n’y voit sur le fond et le contenu un quelque lien œcuménique, pas plus que les doctes musulmans n’acceptent un quelque lien de parenté avec ces religions abrahamique originelles. Hormis le Coran qui manifestement reprend, pour l’essentiel les personnages de la Bible et un peu du Nouveau Testament, les hadîths semblent étrangement avoir la même vocation que l’Évangile qui transmet l’histoire du Christ. Ainsi, le Prophète serait une sorte de Messie non avoué, mais drapé de certains attributs de Jésus de Nazareth. Ses paroles s’inscrivent hors de l’idiome d’une vraie religion, dans une tradition rapportée à la façon des apôtres (sunnah). Parmi les compagnons de Muhammad, qui étaient paraît-il au nombre de cinquante mille, neuf d’entre eux seulement furent prophétiquement ceux qui étaient reconnus comme élevés, authentiques et honorables… ou plutôt qui savaient lire et écrire. La Bible ancienne étant antérieurement le canevas d’une la mémoire orale aux sources antédiluviennes et antiques, le Coran aura pris beaucoup plus tard ce même cheminement.
Néanmoins, rappelons-le, si le Christ était un adepte de la non-violence – qui aura aboli la loi du Talion et a vivement critiqué la lapidation, – Muhammad a non seulement restauré ces stigmates bibliques anciens parmi les plus barbares, mais en a renforcé les pratiques dans le Coran. À l’opposé de ce prédateur, Jésus offrit au monde une image reposante, éclairée, humaniste et aimante : « Le seul titre de compétence dont Jésus pouvait se réclamer, c’était sa propre personne. Il n’a pas écrit de livre, ni commandé d’armée, ni exercé de mandat politique, ni possédé de terres. Il s’est principalement déplacé sur un rayon de 160 kilomètres de son village, attirant des foules émerveillées par ses paroles provoquantes et ses actes stupéfiants » (Source : Y-Jésus présenté par Scholars – Copyright 2014 – JesusOnline).
Le Coran étant un plagiat verbeux de superstitions issues d’un polythéisme préislamique, mais aussi des Écritures bibliques et évangéliques antérieures à l’hégire, il ne semble pas étonnant que dans cet amalgame des exégètes de l’Islam assurent qu’ils sont les seuls à croire vrai, avec pour seule instruction les maigres 114 sourates de leur Livre sacralisé. Le tout saupoudré d’un peu de sable du désert, les prophéties de Muhammad l’illettré font singulièrement illusion. Sachant que le dieu des Musulmans s’est attelé aux quelques 360 divinités du polythéisme préislamique, dont on reconnaît quelques déesses matriarcales ou pythonisses autour de la pierre noire de la Mecque (la Kabba), le tableau de l’Islam devient un livre de sagas, certes plus proche d’un album de légendes où se chevauchent une constellation de déités judéo-chrétiennes, aryennes et païennes ; autant dire d’une fragilité intemporelle dont l’Islam sut abuser sans modération. Sur un registre faussement aniconique, il n’est pas exagéré de percevoir dans l’Islam les traces indélébiles, par imprégnation et traditions, des cultes idolâtres et polythéistes qui précédèrent son avènement.
Un tel degré de superstition, dans l’esprit de celui qui incarna la religion d’un prétendu dieu unique, met en lumière ô combien le culte d’Allah est écartelé entre ses vieux démons préislamiques, puis aux sources bibliques puis néotestamentaires qui collèrent à la peau de Muhammad. Le Coran serait l’œuvre d’une bâtardise spirituelle délitée entre crédulité et totémisme nabatéen, tout en rejetant ses propres fondements idolâtres ; ainsi les origines païennes matriarcales comme les trois déesses de la Kaaba (Allât, Uzza et Manat, filles d’Allah), au-dessus desquelles prônent les antiques démiurges babyloniens (Hu-baal). Selon l’historien arabe et compilateur de traditions orales des Bédouins Hicham Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de tourner autour de la Mecque en priant les al-gharānīq, ces femmes de condition supérieure contre qui les fidèles leur jettent des pierres, incarnent une goétie qui implore leur intercession. Le croissant lunaire n’est-il pas le symbole islamique de la déesse primordiale venu d’Asie centrale aux environs de l’an 800 de notre ère (Source : Mouvement matriciel, Dr Jawad Ali : « Histoire des Arabes avant l’Islam », partie 5, page 223) ?
Quand au Coran, prétendument incréé et coéternel, voyons-là les deux volets d’un triptyque auquel il manquerait le panneau central. En effet, ce livre ne fut jamais écrit par Muhammad, puisque ce dernier ne savait ni lire ni écrire et qu’il fut rédigé après sa mort. Quant à prétendre que les copistes successifs du Prophète s’inspirèrent des gravures sur des os de chameau et de calligraphies consignées sur des peaux de bêtes dans une langue sudarabique et sémitique issue du Yémen, quasiment intraduisible même par les compagnons survivants du Prophète, le tout éparpillé sur des étendues désertiques ; c’est à ce miracle là qu’il faudrait croire ? Selon l’Islam, les Écrits chrétiens et hébraïques auraient été falsifiés, alors que l’héritage des Mahométans serait issu de la même souche endémique que les religions d’Abraham, et même de quelques paganismes obscurs aux racines matriarcales, dont les trois déesses-mères de l’Arabie préislamiques susmentionnées. Mais en dépit de toute logique, l’Islam se prétend être la seule et authentique religion à laquelle il faudrait croire, puisque cette confession rapiécée se veut être l’excellence des deux autres antérieures, donc seraient plus juive que les Juifs et plus chrétienne que les Chrétiens !
L’Islam, qui est le plus récent des principaux cultes pratiqués dans le monde, aura plagié, mixé et déformé sans aucun égard l’histoire et les personnages des autres religions pratiquées à l’époque de son apparition, puis s’est approprié les rites et la culture des peuples qu’elle a côtoyé ou conquis durant son histoire pour forger ses propres marques. Il ne peut s’agir ici d’une forme de syncrétisme, car pour cela il aurait fallu que l’Islam ait été tolérant ! Alors que le Prophète n’est apparu qu’en 571 après Jésus-Christ, Abraham, le socle des religions dite monothéistes, aurait laissé des traces bien antérieures de son existence entre le XVIIIe et le XXe siècles avant notre ère, à Haran, sis au nord-ouest de la Mésopotamie, dans l’empire de Sumer (du Liban jusqu’au Golfe Persique). Ce patriarche de la Genèse posa la première pierre du Judaïsme sous le patronyme de Habiru, puis Abram (fils de Terah), nom tiré d’une glose cunéiforme exprimant : nomade ou migrant, terme annonciateur de la diaspora. Mais sous le patronyme arabe Ibrahim, le scribe du Coran s’est approprié ce personnage antédiluvien pour lui faire remonter le temps environ deux millénaires après son apparition biblique. Certes, il ne manque à l’Islam aucune audace pour usurper l’histoire et flétrir celle des autres !
Quant à l’Hindouisme postvédique (protohistoire de l’Inde) et le védisme des Brāhmaṇa (dès 1 500 ans av. J.-C.), dont l’Islam tire la plupart de ses arts monumentaux, ses arabesques et de ses connaissances mathématiques, ce fut bien par l’empreinte du polythéisme des castes sacerdotales des brahmanes et des Védas, du Jaïnisme et du Bouddhisme que le culte monolâtre musulman tira le principal de ses richesses intellectuelles. Quant au christianisme qui se manifesta plus de sept siècles avant l’Islam, cette religion moderne du Christ s’inscrivit avec l’œuvre des apôtres après l’avènement du Messie, tout en conservant dans ses bases le très ancien héritage de la Bible du peuple mosaïque. Là encore, les traces du christianisme sont très présentes dans le Coran, si ce n’est que l’interprétation que les scribes du Prophète en ont fait s’avère souvent déformée et même honteusement amorale.
Soyons lucide, le Prophète illettré (Coran : VII.157 et LXII.2) n’aurait jamais pu écrire une seule page du Coran après sa révélation, même si plus tard il s’imprégna du savoir de ses narrateurs, dont seuls quelques rares tâbî’in (successeurs des compagnons de Muhammad) auront maigrement légué à la postérité. Comment Muhammad aurait pu se souvenir, sans pouvoir les écrire, des milliers de lexies tenant dans 114 sourates, soit 6 236 ayats (versets), dont 4 507 mecquois et 1 729 médinois dans leur intégralité, puis que celles-ci n’aient subi nulle altération selon les allégations des doctes mahométans ? Quant à soutenir une origine incréée à ces textes dits sacralisés et sa captation divinatoire à la façon de Moïse, il faudrait une bonne dose de crédulité pour y croire, à moins que Jibrïl (l’archange Gabriel issu de la Bible) eut été un ectoplasme réincarné et l’illuminé Prophète une sorte de médium, voire un hypermnésique hypomaniaque doué d’une écriture automatique : (XV.9) : « Nous t’avons fait descendre l’Avertissement (le Coran), et nous le conserverons avec soin » ; puis (XCVI.1) : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé tout » !
En outre, l’Islam n’existant pas encore à cette époque archaïque, car la plupart des populations étaient soit polythéiste, animiste, mazdéen, soit juive ou chrétienne, ledit Prophète aurait introduit cette croyance orale depuis la caverne de Hirâ’ (± 610) sans qu’elle n’ait été transcrite en langue arabe sinon quelques décennies plus tard (± 656) ; un idiome encore trop peu élaboré pour tenir un langage rédactionnel cohérent, surtout après quasiment un demi siècle de mémoire transmise oralement. Rappelons que l’origine préislamique de ce culte remonte en l’an 267, les inscriptions ayant été façonnées par les Abd Daghm de Taïf en Péninsule arabique. Certes, les scoliastes arabes ironisent en arguant que tous les phonèmes de la langue des Maures n’auraient pas leur équivalence dans l’idiomatique moderne. Et pour enfoncer le clou, il est interdit au profane, à peine de fatwa mortelle, de commenter voire d’interpréter le Coran et la sunnah (III.72) : « Quelques-uns d’entre eux torturent les paroles des Écritures avec leurs langues pour vous faire croire que ce qu’ils disent s’y trouve réellement. Non, ceci ne fait point partie des écritures… Ils prêtent sciemment des mensonges à Dieu ». Pour faire court selon l’Islam des intégristes, tout texte hiératique non musulman est faux, et tout autre dieu qu’Allah une imposture !
Il semble que Muhammad en son temps, ou sa déité auquel il fut rapporté de tels propos, avait déjà mauvaise conscience, et que, pour s’en défendre avec tant de vergogne semble-t-il, les détracteurs du Coran ne manquaient pas. Rappelons que par la casuistique de la translittération, bien des langues mortes d’une sémiologie encore plus absconse que l’arabe dialectal, ainsi les écritures sumériennes cunéiformes, les hiéroglyphes, la brâhmî ou le sanscrit, puis des signes protosémitiques aux pictogrammes jadis impénétrables, ont néanmoins fini tôt ou tard par livrer leur secret. En creusant encore plus loin, rappelons que l’origine parlé de la langue coranique dérive d’une koinè d’influence syro-araméenne. À l’époque de l’avènement du Prophète, l’écriture de cette langue commune était consonantique, de sorte que la compréhension des manuscrits réclamerait soi-disant une connaissance infuse des textes. Cela reviendrait à alléguer que l’ensemble des traductions de la consonantique abjad du Coran, de l’anglais au chinois en passant par le cyrillique, le gaélique, le romain et l’hindi, serait indubitablement des faux en écriture !
En y regardant de plus près, sept lettres seulement sur vingt-huit que comporte l’alphabet arabe n’apparaissaient pas ambiguës, et ce fut précisément à l’aide de ce support équivoque que s’écrivit le Coran. En outre, le théologien et philologue Günter Lüling s’attacha à démontrer que « Le Coran provient d’hymnes chrétiens qui circulaient dans un milieu arien avant Muhammad, lesquels chants furent remaniés par l’intégration de motifs arabes anciens ». Cette démonstration ne fut pas pour plaire aux islamologues cousus d’un ascétisme qui les arrange ; des excuses opportunes pour masquer l’embarras historiographique des exégètes fondamentalistes de l’Islam, sinon pour borner leurs limites cognitives et argumentaires (in, Nouvel Observateur, hors-série, avril 2004). Cet embarras se lit aux versets 48 et 49 de la sourate IV : « Parmi les Juifs, il y en a qui déplacent les paroles de leurs Écritures… Ils embrouillent leurs paroles avec leur langue et calomnient la vraie religion ». Paradoxalement, la vraie religion ne pouvait être que la plus ancienne, autrement dit le culte hébraïque ; alors qui copie ou embrouille l’autre ?
Zayd ibn Thâbit, l’écrivain personnel du Prophète, miraculeusement rescapé d’une bataille parmi les 70 maîtres-récitateurs qui y périrent, aurait rassemblé les fragments épars du Coran. Puis, sous le contrôle du calife Abû Bakr, il fallut, selon la Sunnah, réunir deux scribes à la fois pour reproduire la récitation du Prophète authentifiée, bien que ce dernier de son vivant, fut incapable de vérifier l’exactitude des sahifa (feuillets) recopiées par son ansâr (compagnon), faute de ne savoir ni lire ni écrire. Pour trouver un sens ou une incohérence à cet ouvrage dit sacré, l’œuvre éparse fut assemblée dans un fouillis de transcriptions ; les unes acceptées en partie après le montage de manuscrits transmis sans l’ombre d’une preuve ou de traçabilité historique quelconque, et pour le reste, sur la foi des annales de quelques survivants proches de Muhammad, c’est dire quatre ansârites qui prétendaient connaître le Coran par cœur. Cependant, il demeure que ces érudits – auxquels il fallait qu’ils soient doués d’une mémoire d’autiste de haut niveau – connaissaient davantage la pratique des langues vernaculaires de cette époque, moins que l’arabe dont le vocabulaire et la syntaxe ne permettaient pas encore de donner un sens à la dictée, ce qui explique qu’ils ne pouvaient que réciter le Coran et non le lire.
En effet, il aura fallu plus d’un siècle après l’hégire, pour que l’écriture arabe s’affirme dans la littérature et devienne une langue capable à son tour de reproduire les autres. Pour indiquer une piste probable, Khadîdja Bint Khuwaylid, la première épouse du Prophète, l’alter ego de Marie, mère de Jésus dans le culte chrétien, avait un parent, cousin nestorien (judéo-nazaréen) ou un Juif ébionite (Nazôréen), Waraqa ibn Nawfal, qui savait écrire en hébreu. Il en ressort qu’un plagiat condensé de la Bible assortie des quatre Évangiles aurait donné naissance au Coran puis des hadîths ; les droits d’auteurs en ces temps lointains n’étant pas protégés. Cependant, il n’est pas nécessaire de procéder à une datation des parchemins au carbone 14 pour savoir qui aurait pu copier l’autre ! C’est pourquoi les nonces de l’Islam se perdent en conjectures, alléguant que ledit Coran serait l’achèvement du monothéisme judéo-chrétien ; une version corrigée des cultes d’Abraham.
Pour exemple parmi tant d’autres, le script de la sourate XIX a voulu réinventer l’histoire de la Conception et de la Nativité. Déjà les Chrétiens ont décalé de 6 à 7 années la naissance de Jésus en rapport au calendrier grégorien selon le Pape Benoît XVI. Mais les Musulmans sont en plein délire confusionnel : ils font vivre, au côté du Christ, l’un des douze prophètes de l’Ancien testament : Zacharie, mais aussi Moïse et Aaron que l’Islam rapporte comme étant les frères de Marie*. Tout cela est cité au travers un mélimélo des plus ubuesques dans la sourate Maryam (n° 19)*, précisément consacrée à la mère de Jésus (famille d’Imran). Si l’on s’en tient à la seule l’historiographie coranique, la Sainte Vierge aurait eu Jésus à l’âge de 1 250 ans … un record de fertilité et de longévité !
Par ailleurs, il est vraisemblable que les scribes au service de Muhammad et de sa postérité, aient confondu la prédiction de l’archange divin à Zacharie (XIX.4/10) sur l’avènement messianique du Christ dans l’Évangile (Matthieu, 21:4/7), avec le récit d’une annonciation par un ange de la venue de Yahya (Jean le Baptiste selon la version arabo-musulmane), alors que son épouse était stérile (XIX.9). L’association de Marie et Joseph dans l’évangile est à peu près de même crue, puisque Marie de Nazareth, n’étant pas stérile mais vierge, aura néanmoins réussi l’exploit d’avoir accouché de l’Enfant prodigue. Même si les versets du Coran voudraient paraître allégoriques dans la nébulosité de leur construction hasardeuse et confuse, gageons que, pour un auditoire lucide, l’effet énigmatique des paraboles ne saurait convaincre des absurdités venant d’un récit si mal dupliqué en regard de son original !
Contradiction, falsification, vantardise et ignorance, voilà avec quoi l’Islam aura mis en chantier son herméneutique coranique. Si l’on s’en tient à la chronologie biblique, Marie aurait vécu 1 500 ans plus tôt, au temps de l’Exode. Il y aurait-il eu deux Marie ? Certes non, dans aucun testament ; ni le premier, ni le second, sinon dans l’imaginaire d’un Prophète tout autant mythique. Même dans le Protévangile de Jacques (apocryphe placé hors des canons bibliques), Anne et Joachim (ancêtres de Dieu dans la Légende dorée) sont bien à leur place avec la Nativité et la Dormition de la Mère de Dieu. Puisque le Coran a été écrit très longtemps après les cultes d’Abraham, nous comprenons mal comment les doctes islamistes osent prétendre rectifier les annales de la Bible, sans l’apport chimique de la spectrométrie de masse, sans aucun moyen d’investigation archéologique ou connaissance philologique, à cent lieues de l’intelligence des érudits des ordres monastiques au Moyen-Âge, tels Grégoire de Tours (Georges Florent Grégoire), Alcuin (Albinus Flaccus), Latini (Brunetto), des Bénédictins de Cluny à Cîteaux.
Ces embrouillements sont tels, que le rédacteur du Coran ne devait pas maîtriser la lecture de la Bible ancienne (Livre révélé), pas plus que l’Évangile, ni connaître l’araméen, le syriaque, le grec ou le latin. Seuls les Juifs séfarades durant la période al-Andalus les y ont aidé. Ainsi, Imral (Amram en hébreu, père de Aaron), ne saurait être le père de l’Immaculée Conception (mère de Jésus), car le père de Marie était Joachim, grand-père maternel de Jésus (voir les vestibules, fresques et statuaires de Giotto, Hans Memling, Noël Hallé et Nicolas d’Ypres). En outre, le seul frère qu’aurait eu la mère du Christ s’appelait Yahya (op. cit., Jean le Baptiste). Sur le credo des versets bibliques, ce Yahya n’était pas le frère de sang de Marie, mais un compagnon avec qui elle avait grandi, puisque son tuteur Zacharie, père de Yahya, l’avait élevée comme sa fille.
Dans les pages du Coran, tout y est livré pêle-mêle, sans hiérarchie des époques, un récit alambiqué seulement acceptable pour des adeptes de Muhammad n’ayant aucune culture de la Bible ancienne, et parfois même de la leur. Tous ces contresens, enchevêtrement de dates et de personnages qui se croisent d’un millénaire à l’autre comme dans un roman de science fiction, ne sauraient s’expliquer autrement que par l’absence de savoir et les fourvoiements dans les traductions. Pour excuser, sinon bien maladroitement camoufler autant d’absurdités, les oulémas et muftis ne s’embarrassent pas d’une autre aberration, comme de prétendre que le Coran est le produit des corrections de prétendues erreurs des Livres des Juifs et des Chrétiens. Il faut être musulman, peu scrupuleux autour de la théologie, de la philologie, sinon indélicat sur les choses de l’historiographie, de l’herméneutique et de l’épigraphie, pour s’associer à de pareilles hâbleries. Pour évaluer l’incroyable prétention des exégètes islamiques, ce ne fut pas seulement l’histoire hiératique qui fut manipulée dans le Coran, mais les faits dans leur géographie, et cela sans l’appui d’aucune preuve archéologique pour étayer de telles fariboles.
Parvenu à ce constat, rares sont les occurrences spirituelles où les trois segments fondateurs d’un culte (déité, ouvrage fondamental et communauté de croyants)* s’immiscent dans une conscience maligne pour y fusionner. Illustrant cette convergence, les terroristes musulmans arguent – à juste titre – pratiquer la vraie religion du Prophète en brandissant simultanément armes de guerre et versets coraniques ; tel un schème existentialiste dual mais indissociable. De fait, cette assertion, même si elle est peu perceptible par le grand public abusé par le floutage institutionnel autour de la réalité de l’Islam, se confirme dans la littérature mahométane reproduite dans cette monographie, soit à l’endroit du Coran (supra, chapitres I à III), soit dans la bibliographie du Prophète (infra, chapitre VI). Cependant pour se convaincre de la supercherie qui voudrait faire passer pour seyant et respectable un culte au demeurant intolérant et va-t-en-guerre, faut-il encore avoir le courage de lire in extenso cet ouvrage ô combien exécrable !
Ce pourquoi au registre du « pas d’amalgame », nos faiseurs d’opinion et manipulateurs de langage devraient-ils voir plus loin que l’antagonisme désigné entre « bons Musulmans » et « mauvais islamistes », car sous le prisme cultuel vu plus haut devrait-on isoler* :
– le livre de religion à la source de la croyance,
– la confession qui s’en réclame sous le relief de son interprétation liturgique,
– et la guilde de ses adorateurs qui leur prêtent foi à travers ce filtre théologique.
Cette triangulation s’articule entre l’objet ontologique (les Écritures sacralisées), la religion de l’homme qui l’incorpore au sein de son dogme sectaire, et les adeptes qui lui font allégeance. Des simples fidèles aux fanatiques, nul ne saurait impartialement juger de la responsabilité réciproque des uns et des autres sans risquer un dangereux amalgame. Ce pourquoi il serait plus juste de cibler le germe prosélyte qui altère le tissu sociétal de cette communauté de disciples ; la métastase n’étant autre que l’objet vicié, autrement dit le Coran et non les individus qui s’y retrouvent paisiblement pour une part d’entre eux, avec malveillance et inhumanité pour d’autres.
En conclusion de ce chapitre, pour lutter efficacement contre le fléau du terrorisme islamique qui n’a jamais cessé de sévir notamment depuis 1094 avec la secte des assassins (les Nîzariens ou bâtinîs) conduite par Asan-i Sabbâh, ou dès l’an mille avec les sultans Bahamani et le tristement célèbre Timour responsables du génocide des autochtones indous dans l’Hindu Kush (d’Afghanistan au Pakistan), on ne saurait enrayer cette machine infernale seulement en neutralisant quelques terroristes ou groupes de terroristes, sinon éradiquer la source de ce mal : le Coran. Tout le reste n’est que gesticulation, perte de temps, d’énergie et de moyens. Rien ne pourra réellement et durablement mettre un terme à cette guerre de civilisation si, plutôt que s’en prendre à quelques illuminés qui se renouvellent instantanément dès leur neutralisation, personne n’ose montrer du doigt la racine épineuse de ce mal ; l’objet plutôt que des gens, cette chose diabolique qui contamine des millions de croyants souvent innocents sinon candides. La thérapie contre cette affection rédhibitoire ne saurait autrement passer que par un aggiornamento, une rééducation par l’information et la vérité sans déformation, autrement dit le courage de terrasser les tabous religieux pour enfin sortir de cette spirale mortifère (Voir infra, chap. VI).
à suivre…
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
[1] Voir du même auteur aux éditions Édilivre, « La malédiction de naître femme en Islam », novembre 2016.
Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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Heu… intéressant mais trop “savant” pour des néophytes. J’ai survolé, à mi parcours j’ai capitulé… (mais j’y reviendrai à tête reposée)
J’étais allée voir à quoi ressemble ce foutu coran… ce que j’en retiens : “patchwork coranique tricoté de sourates sans liens, ni logique ni ordre de dates”… et qu’il n’existe pas d’islam “modéré” !
Les “zélus” qui prônent le “vivre ensemble” ne l’ont jamais lu ! L’Islam “de France” n’est qu’un mirage…
J’ai envoyé l’article à des élus pour qu’ils comprennent où en est la France…
Trois paragraphes ont retenu mon attention à savoir :
1- Paradoxalement, la vraie religion ne pouvait être que la plus ancienne, autrement dit le culte hébraïque ; alors qui copie ou embrouille l’autre ?
2- On ne saurait enrayer cette machine infernale seulement en neutralisant quelques terroristes ou groupes de terroristes, sinon éradiquer la source de ce mal : le Coran.
3- «La thérapie contre cette affection rédhibitoire ne saurait autrement passer que par un aggiornamento, une rééducation par l’information et la vérité sans déformation, autrement dit le courage de terrasser les tabous religieux pour enfin sortir de cette spirale mortifère (Voir infra, chap. VI).
Ces trois paragraphes montrent bien l’incapacité d’une prétendue religion qui se cherche une foi, sans en être convaincu…
L’islam en France, tout le monde en parle ! A droite, à gauche, au centre. Plus souvent pour s’alarmer, s’invectiver, s’accuser de tous les racismes… finalement ne rien dire de nouveau et d’utile pour l’avenir. L’entrepreneur et essayiste Hakim El Karoui a convaincu l’Institut Montaigne de réaliser, en 2016, une enquête, première du genre, sur l’islam en France. Et sortir de ce silence assourdissant, les musulmans de France, français ordinaires, intégrés et républicains. Cet essai s’appuie sur les grandes lignes de cette enquête, pour permettre au lecteur d’apprécier, en connaissance de cause, ce que représente l’islam en France d’abord, l’islamisme ensuite, ses origines, ses ressources, ses caisses de résonance.
– “Petit à petit, le halal devient un mode de vie, une façon d’être au monde, qui distingue ceux qui s’y trouvent et ceux qui n’en sont pas. Certains se chargent d’imposer cette vision manichéenne à l’ensemble de la société, qu’ils divisent entre les bons musulmans et les mécréants.”
– “L’islamisme français est le produit de la rencontre entre la crise de transition du monde arabe et la crise du sens, française et occidentale.”
– “Tout naturellement donc et comme partout avant, l’évolution des familles et des sociétés “arabo-musulmanes” conduit non pas à un retour en arrière, mais plutôt vers la famille de type occidental, nucléaire, peu nombreuse, avec des femmes égales aux hommes.”
– “Dans cette société marquée par l’individualisation des rapports sociaux, on s’affirme plus que jamais par ce qui nous différencie des autres. La religion peut être un moyen de cette affirmation. Et le repli, une solution pour ceux qui se sentent agressés par le monde extérieur. ”
– “L’islam est une foi et un ensemble de règles de vie, mais ce n’est pas une politique. Contrairement à l’islamisme qui est, comme le communisme, une idéologie, un projet de société !”
– “LA CECITE DES INTELLECTUELS EST INQUIETANTE : ILS NE VOIENT NI LA FRANCE TELLE QU’ELLE EST, NI L’ISLAM ET LES MUSULMANS TELS QU’ILS SONT. ILS PLAQUENT LEUR VISION DU MONDE SUR CETTE CRISE RELIGIEUSE, SOCIALE ET IDENTITAIRE ET EN TIRENT LES CONCLUSIONS QUI LES ARRANGENT. LA COLONISATION POUR LES UNS, LA REPUBLIQUE POUR LES AUTRES, LA GAUCHE, LA DROITE, TOUT LE MONDE EST COUPABLE.” (Source : L’islam, une religion française d’Hakim El Karoui & atlantico.fr )
“Je ne crois pas qu’il existe un islam “modéré”. Je crois qu’il est préférable de parler de degré de croyance et de pratique.” Citation de Ayaan Hirsi Ali
Pour pouvoir comprendre le bien, il faut avoir vécu le mal (je paraphrase un vieux principe philosophique). Le monde d’aujourd’hui, est en train de vivre le mal le plus tenace et virulent qu’il n’a jamais été. Et ce mal, c’est l’Islam, ou plutôt son véhicule qui est le Coran. Que se produirait-il en France si à l’instar de l’Égypte où :
“… des églises chrétiennes (82 en 2 jours) et des bibles ont été incendiées?” (Abbé Alain Arbez le 17 août 2013). Si, une seule mosquée et un malheureux coran étaient brûlés… Il est fort à parier que la France entière, serait mise à feu et à sang par vengeance. Cependant…
« Voit-on des musulmans « modérés »(?) descendre dans la rue en Europe ou ailleurs pour se désolidariser de ces actes barbares ? Non, peut-être une déclaration insipide lancée diplomatiquement du bout des lèvres dans un style convenu par tel recteur de mosquée occidentale ou telle association, et encore, il faut bien chercher ». (19 avril 2018).
Comme vous le soulignez dans votre seconde citation du texte de Daniel de Survire, le Coran est la source du mal. C’est la parole du Diable… Le Dieu des musulmans, la face obscure du mal… Incarné sous le nom d’Allah.
Je suis cet article depuis le début c’est très intéressant et j’ai appris beaucoup de choses révélatrices alors MERCI!!!