Par Maxime Tandonnet
Trop facile: par démagogie ou par lâcheté, prendre des décisions ineptes aux conséquences absolument désastreuses pour le pays, puis s’en laver les mains.
+ Pour la réintégration des soignants
Pour la responsabilité personnelle des dirigeants politiques

Trop facile: par démagogie ou par lâcheté, prendre des décisions ineptes aux conséquences absolument désastreuses pour le pays, puis s’en laver les mains.
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Ils arrivent fanfaronnant, pavoisant comme des paons, déterminés à marquer leur trace dans l’histoire: on va voir ce qu’on va voir. Ils n’ont absolument rien à faire de ce que pensent les sans dents qui les ont élus et qu’ils se font un plaisir maléfique d’humilier, de maltraiter et de ridiculiser avec un rare sadisme dominateur.
C’est le cas par exemple pour l’affaiblissement de la filière nucléaire française, ou sur la politique migratoire ou encore sur la hausse vertigineuse de l’endettement de la France ou encore l’aggravation de la catastrophe scolaire issue directement de la dernière réforme du lycée et du bac.
Des erreurs peuvent être commises en politique comme ailleurs quand on ne dispose pas de tous les éléments de réflexion. En revanche, quand on est prévenu, qu’on a tous les éléments en mains et qu’on prend une décision en sachant pertinemment la catastrophe à laquelle on expose les citoyens (exemple : fermeture de Fessenheim), l’impunité des dirigeants politiques est une aberration.
Dans tous les secteurs de la vie sociale (médecin, chef d’entreprise, administration) les conséquences d’une faute extrêmement lourde se payent d’une manière ou d’une autre.
Pourquoi les décideurs suprêmes échappent-ils à une logique de responsabilité? Il faudrait proposer la création d’un tribunal dont les juges seraient élus au suffrage universel, remplissant certaines garanties, par exemple une expérience professionnelle d’au moins dix ans réussie et de niveau intellectuel (culture générale).
Il serait appelé à juger les responsables politiques sur leur bilan concret avec la possibilité, en cas de choix manifestement désastreux en toute connaissance des risques encourus, dont les conséquences seraient formellement établies, de prononcer des peines de déchéance civique et de confiscation de leurs biens.
Et cela évidemment en dehors de toute immunité.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Maxime Tandonnet pour Maxime Tandonnet – Mon blog personnel

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Pour la réintégration des soignants
Par Maxime Tandonnet
Encore une histoire incroyable.
Pour des raisons qui ne tiennent qu’à eux, souvent médicales, ils n’ont pas voulu être vaccinés contre le covid 19. Ils l’ont assumé. Ils ont été mis au ban de la société et privés de leur travail et de leur gagne-pain. Des situations familiales dramatiques en ont résulté.
Aujourd’hui, il est prouvé que les vaccins anti-covid 19 n’empêchent pas la transmission du virus – les opinions publiques ont été trompées et manipulées à cet égard.
Quant à la crainte de contamination de personnes en état de faiblesse par leurs soignants, elle pourrait être efficacement conjurée par des tests lors de la prise de fonction.
Le choix de la non réintégration n’est donc pas scientifique mais idéologique. Le pouvoir politique veut faire une démonstration d’inflexibilité à l’égard d’une petite minorité de médecins et d’infirmiers qui lui sert de bouc-émissaire. Il entend ainsi continuer de punir, châtier.
La logique de la pénitence permet d’esquiver les vrais débats autour des responsabilités politiques par exemple sur la situation de l’hôpital. Il manifeste sa volonté de soumettre jusqu’au bout une minorité réfractaire, assimilée au « camp du mal », avec les GJ, les anti passe ou anti éoliennes, bref, les complotistes et les sans dents – ses ennemis naturels. Ce pouvoir tient sa légitimité depuis l’origine d’une prétendue lutte contre le « populisme ». Et ce n’est pas fini. Il a donc besoin de désigner ses ennemis à abattre. Ses raisons sont idéologiques.
Bravo à l’union des oppositions à l’Assemblée nationale pour exiger la réintégration des soignants, elle montre que la démocratie parlementaire, même de manière exceptionnelle – une fois n’est pas coutume – peut encore avoir un sens.
Leur combat est celui de la liberté, de la démocratie et de la justice.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
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« L’ignorance est la nuit de l’esprit
et cette nuit n’a ni lune ni étoile. »
Si la loi s’appliquait à la Macronie, il n’y aurait beaucoup d’élus avec Macron.
Il est en effet totalement anormal que le personnel politique échappe à la logique de responsabilité, et bénéficie d’une immunité de fait. Les politiques nous font la morale qu’ils ne s’appliquent même pas à eux. C’est une honte.