Par Maxime Tandonnet
On aimerait oublier certaines images blessantes vues ici et là pendant les privations imposées parfois sans raison.
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Les langues commenceraient-elles à se délier? Ci-joint un bel article concernant les ravages des mesures contraignantes liées à l’épidémie de covid19 sur l’équilibre personnel des enfants. En Chine, le virus a été largement mis à profit pour servir les desseins d’un système totalitaire. Mais qu’en est-il en Europe et en France?

On aimerait oublier certaines images blessantes, comme celle des forces de l’ordre intervenant en hélicoptère pour s’en prendre à des familles isolées marchant sur des plages vides, désertes – interdites. On voudrait aussi se débarrasser de celles, obsédantes, de fonctionnaires verbalisant des personnes âgées pour avoir mal coché les cases de leurs laisser-passer. Ou tel maire interdisant de s’asseoir sur un banc isolé d’une place publique… Et ne plus jamais penser à ces formulaires bureaucratiques – d’une autre époque – à remplir pour être autorisé à quitter son domicile quelques minutes quand tout un pays fut assigné à résidence – enfermé à domicile.
Le virus fonctionne par vagues planétaires et l’efficacité des mesures de contrainte comme le confinement obligatoire – assortie d’un appareil de contrôle et de sanctions – n’a jamais été avérée tandis que le virus se propage essentiellement à l’intérieur des domiciles. [Le ratio du nombre de morts par habitants semble bien davantage corrélé à l’état des systèmes sanitaires qu’à l’intensité des mesures contraignantes adoptées par les gouvernements – exemple suédois ou allemand ou a contrario italien]. En revanche, ces mesures ont permis d’occulter le véritable drame qui tient à l’affaiblissement du service public hospitalier et les responsabilités politiques de ce phénomène.
En quelques jours, l’édifice de libertés et de l’Etat de droit s’est affaissé à la suite de la proclamation d’un prétendu état de guerre. La liberté la plus élémentaire, celle de circuler (aller-et-venir) a été suspendue par une succession de confinements et de couvre-feu. L‘Absurdistan » (selon le terme utilisé par la presse européenne) a fait des ravages: commerces interdits, y compris les librairies, les restaurants, les bars, bannissement des spectacles, des plages, forêts, montagnes… Des dizaines de milliards d’€ ont été dilapidés, plongeant les comptes publics dans le rouge. La démocratie a été mise entre parenthèse à travers un état d’urgence qui marginalisait de facto le Parlement au profit d’un système de concentration autocratique et opaque du pouvoir. La quête de boucs émissaire (passe vaccinal destiné à « emmerder les non vaccinés ») se voyait banalisée (interdictions d’accès aux terrasses).
Sous l’effet de la peur panique entretenue par le martèlement quotidien de scientifiques ou prétendus tels, ses mesures faisaient en vérité l’objet d’un vaste consensus intouchable dans le peuple. Les intellectuels même les plus habituellement réfractaires, les médias même les plus libertaires s’y ralliaient sans discuter. Aux yeux des défenseurs traditionnels des droits de l’homme, le mal liberticide devenait le bien; et il était interdit de ne pas interdire. Tout esprit critique ou vision divergente sur ces questions était criminalisé. Les institutions chargées de la défense des libertés, conseil constitutionnel et conseil d’Etat validaient l’arsenal de mesures sans la moindre réserve. Fort peu de leaders politiques ont eu l’audace de les contester.
Alors qu’avons nous vécu? La preuve que sous l’effet d’une peur panique, ou d’une communication destinée à la répandre, l’Etat dit libéral ou démocratique peut à tout moment basculer en une sorte d’Etat policier – même provisoire. Cet épisode fut une parfaite illustration de la servilité volontaire de la Boétie. Le cauchemar est-il terminé? Bien sûr que non: un précédent a été ouvert. Il reviendra sous une forme ou sous une autre.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
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