Pourrir la vie aux Français, via le passe sanitaire, est bien le commencement de la dictature imposée par Macron et les siens à tout le pays. Première partie

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 Si t’es pas Macron, t’es délit d’opinion !

Par Daniel Desurvire

Première partie

Non, ce n’est pas un lapsus mais une boutade. Ce qualificatif « fachosphère » est parfaitement adapté à cette enseigne totalitaire incarné par Emmanuel Macron, dans le flou de sa conduite politique irrationnelle dont usent les autocrates de toutes sensibilités. Qu’importe si ce chef d’État est à gauche ou à droite, sa politique de désinformation et de réinformation prend toutes les audaces d’une dictature. Lorsque Christophe Castaner, président du groupe présidentiel à l’Assemblée nationale s’exprima devant les caméras de BFMTV le 22 juillet 2021 avec des propos comminatoires envers les Français en laissant le goût amer à son interlocuteur de pourrir la vie aux Français opposés au passe sanitaire, ne doutons pas un instant que s’il est une fachosphère en France, elle commence bien depuis le perron de l’Élysée !

Imposer des vaccins exemptés des étapes cliniques de précaution aux citoyens, en les discriminant pour mieux faire monter la défiance, sinon la haine entre eux, fut l’une des pratiques préférées des nazis pour monter les ressortissants nationaux les uns contre les autres. Cette prétendue loi de gestion de crise sanitaire du 5 août 2021 résulte de ce cheminement de sinistre mémoire, où la discrimination vaccinale rejoint quelque part l’esprit de la ségrégation des genres, des races et des cultes, en introduisant en France de nouvelles restrictions et sanctions contre la liberté de chacun à disposer de son corps, et de faire valoir ses opinions quant aux viols à répétition des droits essentiels.

Jamais les ardeurs de ce va-t-en-guerre de salon furent freinées, puisque ce pensionnaire de l’Élysée n’aura eu de cesse que de décréter des états d’urgence, des couvre-feux et même réuni un conseil de défense, se substituant aux conseils de guerre institués à l’article 35 de la Constitution ; Rappelons-nous : « Nous sommes en guerre », vociférait sans cesse le Chef d’État dans sa pathétique intervention télévisée en 2020 ! Si ce conflit aux allures martiales semble ubuesque, il se solda néanmoins en une affligeante réalité. Avec un Président dont l’état de santé mental réclamerait une pair-aidance psychique afin de le sortir de ce traumatisme, la Nation aurait été mieux avisée de répondre par des désobéissantes civiques ; un boycott national contre les centaines d’ordonnances liberticides et ruineuses d’un général auto-proclamé ; un cénacle qui impose ses ukases dans un climat anxiogène comme avec les sirènes hurlantes avant un bombardement. Faisant fi de toute approche scientifique quant à la réalité de ce virus anaérobie et l’actualité de cette épidémie déclinante, Emmanuel Macron n’a jamais cessé de s’enfoncer dans les mensonges, les contradictions et l’idiotisme délirant d’un non-savoir pour paraître, sans jamais apparaître stable et cohérent.

Le concept de l’état d’urgence fut institué par la loi n° 55-385 du 3 avril 1955. Dans l’esprit de l’époque, cet état d’exception devait être décrété en Conseil des ministres, face à des situations de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public. Gravité d’une situation ou calamité publique, c’est l’article 11 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 qui a autorisé l’Exécutif à entrer en état d’urgence, selon l’article 38 de la Constitution ; les prorogations et modifications restant du domaine législatif. Le motif sanitaire a été ajouté à un texte qui initialement ne le prévoyait pas.

De sorte que cet état d’urgence est une invention que méconnaissait le droit positif d’avant la crise, Cependant, cette fiction des mots servira vraisemblablement l’énarchie future – comme l’oligarchie d’à présent – pour sous-titrer d’autres motifs dans l’avenir à ce nouveau droit public confiscatoire des libertés, pour restreindre les libertés et/ou surveiller étroitement les citoyens jusqu’à l’indiscrétion et sans autre justification. Reste que l’exception, comme l’état de péril imminent, sont du domaine des ordres juridiques spéciaux que caractérise une situation qui appelle un régime juridique spécial, distinct du droit commun. Ici, il ne s’agit pas d’une agression ni d’un état de guerre, mais de l’ignorance d’une situation imprévisible, précisément inconnue de notre monde contemporain. Devant le désastre malencontreusement pressenti, le plus infernal des scénarii fut dressé, par commodité et cupidité, en opposant un remède qui s’est avéré pire que le mal.

Que sommes-nous loin de la peste bubonique au IVème siècle et les grandes famines qui constellent notre histoire entre le XIVème et le XIXème siècles ! Ces états de tension, d’alerte et de défense n’auront, au final, eu pour support qu’une peur nationale instrumentée pour justifier ces débordements de l’apparatchik, dont nous subodorons aujourd’hui les véritables enjeux. Sans doute la Covid-19 servit-elle de mobile, mais un prétexte qui n’aura pas surpassé la mortalité des grandes grippes, bien en-deçà de celle de 1914/1918 et guère plus que celle de 1968/1970. Mais l’opportunité de faire fortune pour le corps politique, les profiteurs de la communauté médicale et les enjeux mirobolants à hauteur de billions de devises empochées par les firmes transnationales du Big Pharma, auraient justifié le commerce mondial de philtres vaccinaux nonobstant peu magiques, car d’une déplorable efficacité.

La théâtralisation de cette pandémie et le marketing hard de ses antidotes furent orchestrés depuis les firmes laborantines de grande taille financière depuis les États industrialisés. Ces gesticulations politico-financières assorties d’ententes et de concussions, aura pris le relai d’une létalité plutôt modeste : officiellement 0,065 % de la population mondiale, mais un quotient qui ne tient aucun compte des comorbidités dans le tiers-monde et des surestimations ailleurs, notamment avec le trafic des certificats de décès. De sorte que l’internationalisation de cette vaste campagne de frayeur induite dans les populations, mises en condition pour les convaincre de la nécessité (présumée) des vaccins, fut relayée par l’effet domino de la duplicité de propagandes anxiogènes, épaulée par une prévarication étendue à toutes les strates du pouvoir, jusqu’à se répandre dans le corps médical stipendié via les ARS, avec à leur sommet le ministre de la Santé, Olivier Véran, et son icône de l’Élysée, Emmanuel Macron.

À suivre

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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10 thoughts on “ Si t’es pas Macron, t’es délit d’opinion !”
  1. Excellent article , comme toujours, M. DESURVIRE..MERCI. .Jean Gabriel BALIQUE Professeur Membre de l”Acczdemie de Chiriurgie a rédigé une lettre ouverte à nos politiques menteurs tricheurs voleurs et pis encore je vous invite à en prendre conaisance si vous le voulez bien.
    Le Redoutable

  2. L’état d’urgence est un moyen simple de ne plus associer les deux assemblées aux décisions prises par le Président, qui gouverne comme un despote, méprisant et vaniteux.
    La boite de Pandore a été ouverte et comme l’opposition est absente, Macron utilise cette arme, l’état d’urgence, à sa guise.

  3. Avec Macron, la discrimination sanitaire s’est installée en France. Le président n’avait qu’à rendre le vaccin obligatoire ce qui aurait été simple mais il a préféré la méthode sournoise comme à son habitude en obligeant à ce pass sanitaire scandaleux et discriminatoire.

    1. Il avait déjà essayé de nous museler avec la loi AVIA et il vient de recommencer avec son ministère de l’information, c’est vraiment usant d’avoir un pareil président.

    2. Ce pass sanitaire est hérétique : il est demandé pour accéder aux terrasses en plein air et il n’est pas demandé dans les grandes surfaces, dans les transports en communs… Mieux pour les meetings politiques, là où les gens s’entassent, il n’est pas exigé mais au cinéma ou au théâtre, il le faut. Ce gouvernement nous prend trop pour des cons. Alexandre

    3. Arrêtez vos conneries avec ce vaccin à rendre obligatoire!!!
      Votez macron et fermez la!!!

      1. Pascal, Vous ne m’avez pas bien lu visiblement pour me répondre ainsi. J’explique pourtant clairement que Macron a rendu le vaccin obligatoire de fait et désolé pour vous mais je suis contre Macron donc votre réponse à mon commentaire n’a pas lieu d’être.

  4. Merci Daniel Desurvire de poser le problème tel qu’il est : les fachistes sont bien au pouvoir en France et la dictature s’installe doucement mais sûrement.

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