Chers amis,

A l’orée de cette nouvelle année, je souhaitais dresser le bilan de 6 mois de gouvernance socialiste. Et force est de constater que celui-ci est terriblement accablant. Le gouvernement Ayrault n’a toujours pas pris la mesure de la crise économique à laquelle la France et l’Europe font face. Depuis 6 mois, le nouveau gouvernement socialiste s’est contenté de détricoter les courageuses réformes qu’avaient porté Nicolas Sarkozy.

Je pense à tous ces français qui ont été trompés par les promesses mensongères de François Hollande. Quelles réponses le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a-t-il apporté aux maux de la France ? L’amateurisme et le manque de courage de ce gouvernement l’ont amené à mettre en place des mesures complètement inadaptées à la situation économique, sociale et financière de notre pays.

Sur les retraites, tout en baissant l’âge de départ à la retraite pour certains, le gouvernement Ayrault a rajouté un prélèvement social pour tous les retraités, abaissant d’autant leur niveau de vie. Nous sommes le seul pays d’Europe à réduire l’âge de départ à la retraite et à ne pas continuer à réformer notre système de retraites.

Sur l’emploi, au lieu de flexibiliser le marché du travail, l’Etat vient de voter une série de mesures pour mettre en place ses emplois d’avenir et de génération, trompes-l’oeil grossier à des emplois subventionnés créant à tout-va des effets d’aubaine mais ne résolvant en rien le problème structurel de compétitivité de la France. Doit-on le rappeler ? Nous sommes déjà le pays d’Europe qui compte le plus grand pourcentage de fonctionnaires au regard de sa population active.

Sur l’éducation, plutôt que de réformer les méthodes d’enseignement et de revoir à la hausse le temps de travail des professeurs – l’un des plus bas d’Europe là encore, François Hollande préfère recourir à la traditionnelle politique des moyens en procédant à des dizaines de milliers de recrutements de professeurs alors même que le nombre d’élèves est dans le même temps en diminution.

Sur la fiscalité des particuliers, le retour en arrière socialiste sur l’ISF et son déplafonnement pour l’année 2012 ont déclenché une vague sans précédent de départs vers l’étranger. Ce ne sont plus seulement les très fortunés qui quittent notre pays mais désormais également les cadres supérieurs ou les jeunes entrepreneurs. L’état d’esprit instillé par ce gouvernement socialiste condamne les gents brillants qui réussissent dans leurs entreprises, dans leurs créations, dans leurs expériences.

Sur la fiscalité des entreprises, les paquets de mesures veillant soi-disant à lutter contre les abus des grands groupes français ne font finalement qu’assommer un peu plus nos entreprises déjà écrasés par la pression fiscale nationale. Dans le même temps, les mesures de compétitivité annoncées par le gouvernement socialiste ne font qu’illustrer leur méconnaissance profonde du secteur privé et leur mépris pour les dirigeants d’entreprise. Celles-ci s’annoncent d’ores et déjà trop complexes et inadaptées au problème du coût du travail en France.

Sur les dépenses, le gouvernement socialiste a là encore fait machine arrière toute en cessant de figer les dépenses publiques d’une année sur l’autre. La gabegie socialiste déjà en cours dans les collectivités locales est désormais en oeuvre également à la tête de l’Etat. Le gouvernement Ayrault annonce chaque semaine des nouvelles mesures à coups de milliards d’euros sans jamais expliquer comment ils comptent les financer quand dans le même temps il n’a pas commencé l’ombre d’une économie budgétaire.

Sur l’immigration enfin, Manuel Valls, qui sait pouvoir compter sur la très laxiste Christiane Taubira, s’évertue à rendre encore plus facile l’obtention de la nationalité française et le maintien sur notre territoire d’immigrés clandestins. Cela ne va évidemment pas dans le sens du renforcement de l’unité nationale.

C’est donc un bien triste et pitoyable bilan que nous pouvons dresser de l’action du gouvernement Ayrault. La liste des secteurs impactés par l’incompétence caractérisée de ce gouvernement est longue. Ce gouvernement semble plus préoccupé par le fait de détricoter toutes les réformes engagées par Nicolas Sarkozy que par la volonté de faire avancer notre pays vers la voie du redressement économique. Et l’on perçoit comme une ambiance pré-révolutionnaire dans ce pays qui souffre tous les jours de ces gouvernants qui ne prennent pas la mesure réelle de la crise économique et sociale dont souffre notre pays. Dans le même temps, ce même gouvernement se déchaîne dans l’injure et la mise au pilori médiatique contre tous ces français brillants et dont la carrière devrait être un exemple qui n’en peuvent plus de consacrer plus de 75% de leurs revenus – et donc de leur année de travail – à un Etat qui dépense sans compter et sans raison.

C’est pourquoi en 2013, comme jusqu’à la fin de ce gouvernement et de cette majorité, je continuerai plus que jamais à me battre pour que la politique menée à la tête de notre pays change.

Conseiller de Paris –

Secrétaire Nationale de l’UMP en charge des relations avec les think tanks et les partis politiques étrangers