Macron, contrefacteur de l’article 16 de la Constitution


Ou possible point de rupture de la démocratie sous l’enseigne d’un autocrate enragé

Par Daniel Desurvire



Macron, contrefacteur de l’article 16 de la Constitution

Ou possible point de rupture de la démocratie sous l’enseigne d’un autocrate enragé

Suivant l’article 16 de la Constitution, lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation (danger aux frontières, état de guerre), l’intégrité de son territoire (invasion étrangère, occupation martiale) ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate (rupture diplomatique, ONU, UE…), le Président de la République peut dissoudre l’Assemblée nationale durant l’exercice des pouvoirs exceptionnels que s’octroie le chef d’État.
Pour tout autre motif, un tel emprunt des textes, ne peut se concevoir qu’en violation de la règle qui prévaut dans une démocratie qui se doit de respecter la séparation des pouvoirs (ancien article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789). Les consultations auprès du Premier ministre, des Présidents de chambres parlementaires ainsi que du Conseil constitutionnel et du message à la Nation ne sont que des formalités qui n’empêchent en rien la mise au placard du pouvoir législatif et du pouvoir judiciaire par glissement des prérogatives présidentielles.

Quant aux délais autorisant le renouvellement de cette mesure d’exception et son expiration, rien n’est explicitement exprimé au-delà du mois couru pour examen parlementaire, puis du bimestre de réflexion accordé au chef d’État autour de cette durée autocratie prolongée. L’état d’urgence sanitaire du 31 mai 2021 fut de ceux-là, où des mesures d’exception se prolongèrent bien au-delà du cadre juridique légal prétendument expiré par la loi du 31 juillet 2022. Ce vide juridique laisse une porte dangereusement ouverte vers une fin programmée de la démocratie depuis l’intervalle d’un état d’urgence inopportun, ou d’un état de siège politique décrété par le patron de l’Élysée à l’aune d’une dictature absolue. Seul le Président Charles De Gaulle aura usé de cette arme constitutionnelle contre le putsch d’Alger du 23 avril 1061 par suite de la guerre d’Algérie emmenée par la FLN ; mais une tentative de coup d’État initiée par un quarteron de généraux rebelle, non à la suite d’un scrutin universel.

Or, pour un tout autre usage, et sans rapport avec les circonstances énoncées par le législateur de 1958, est-il besoin de préciser que la rumeur qui supputa le possible usage dudit article 16 de la Constitution par le Président Macron, au seul motif d’un renversement de majorité électoral au palais Bourbon, constitue sans nul doute un détour illégitime de cette disposition constitutionnelle, en raison de l’incapacité de cette Présidence de se soumettre aux lois de la République ? Nonobstant démentie par le cercle privé de l’oligarque, alors qu’il ne saurait y avoir de fumée sans feu, cette annonce en aparté laisse poindre une certaine nostalgie présidentielle pour un retour au pouvoir absolu, à la façon dont il sut s’octroyer ce privilège dictatorial à l’occasion d’une pandémie de composition.


Entre un frankenvirus (patchwork d’allèles viraux pathogènes) entièrement conçu des apprentis-sorciers au service du Big Pharma et de ses suppôts où émergèrent en laboratoire de façon spontanée – donc suspecte – des vaccins, dont la prétendue prophylaxie pris le relai des mortalités, l’énarque s’essaya aux commandes d’une prise de pouvoir sans partage, en remisant tous les autres corps institués au placard. Autrement dit, par ce raccourci des pleins pouvoirs, la corruption aura pris la place de l’état de droit, en retricotant la République dans les mailles d’un régime autocratique. L’histoire finira par reconnaître l’imposture d’un tel individu frappé du syndrome d’hubris : trouble mégalomaniaque, désordre borderline et narcissique, menteur et falsificateur.

  • Entre les discours propagandistes de ce bonimenteur et félon,
  • la distribution sans compter des deniers de l’État pour s’acheter la complicité silencieuse de collabos aux ordres de l’Exécutif : Arcom, CNCTR, sleeping giants… aux fins de cimenter une corruption à grande échelle (commissions occultes, primes de complaisance, bakchichs, assistanat…),
  • l’insécurité publique issue d’une immigration mahométane incontrôlée, que couvre l’omertà d’une bien-pensance auto-instituée pour dissimuler les gabegies dispendieuses d’une politique tiers-mondiste insoutenable (± cent Mds d’€ l’an) et la psychose des agressions ou des attentats islamiques,
  • la vidange de l’économie par le chef d’État jusqu’à pomper le dernier sou des coffres de Bercy et rogner les budgets ministériels votés en lois de finances pour satisfaire les caprices, déviances et folies guerrières de ce sinistre spoliateur de la Nation,
  • auxquels s’ajoute la grande braderie des fleurons de l’industrie française aux puissances étrangères, le chômage, l’inflation et un paupérisme national devenu endémique ;

… tous ces ingrédients délétères font recette dans le secret des paradis fiscaux (sociétés financières extraterritoriales dites offshore), gavés par les fortunes des compères et marionnettistes de ce chef d’État incompétent, antipatriote et malfaisant. Dans l’intervalle de cette gestion calamiteuse de l’État-Macron, l’interruption de la démocratie entrelardée d’état d’urgence et autres brimades contre le Peuple français au prétexte falsifié de protéger la Nation, met en lumière la vraie nature de ce chef d’État parvenu et suffisant, mais dont on sait aujourd’hui qu’il devra répondre de ses forfaitures à la sortie de son dernier mandat présidentiel en termes de dépassements exorbitants de ses comptes de campagne. En d’autres termes, cette marionnette n’aurait jamais été légalement élue sans le concours embusqué, financier et stratégique, des mandarins de la secte du Forum de Davos (WEF).

La fin de l’état d’urgence que dédouana une crise dite sanitaire fabriquée de toute pièce, laissa des stigmates visibles quant aux les prétentions totalitaires d’une Présidence, où la nostalgie du pouvoir absolu versa autour de nouveaux caprices. Sa guéguerre contre un virion de 0,07 micron ayant échoué, il fallut en engager une autre, ainsi en Ukraine dans l’opportunité d’une conflagration interne (guerre civile), en prétextant entrer en belligérance contre la Russie. Un tel conflit national rallongerait sûrement le mandat élyséen de l’actuel pouvoir dominant, que ce chef d’État ne peut reconduire en vertu des textes constitutionnels (article 126, 37 et 68). De fait, un état de guerre autoriserait le Président à recourir à des pouvoirs excessifs, et sans contreseing en cas de menace grave et immédiate ; même si ce serait précisément ce dernier qui l’aurait provoqué. À la faveur de ce scénario catastrophe, Macron serait maintenu durant le temps d’un hypothétique conflit armé, à l’exemple de son homologue, le très corrompu Volodymyr Zelensky.

Une loi martiale se substituerait aux institutions en temps de paix, et le Président pourrait suspendre les élections de son chef, pour une durée qu’il jugerait nécessaire à son maintien… soit dit aux calendes grecques ! Ce patron de l’Exécutif pourrait limoger ses contradicteurs, désigner ses collabos, replacer sur les rails ses cabinets conseil de droit privé, et conduire la Nation à sa guise. À la faveur des textes en vigueur, qui reprennent la loi abrogée (Ordonnance n° 2004-1374 du 20 décembre 2004) du 9 août 1849, sous le règne impérial de Louis-Napoléon Bonaparte, l’état de siège est désormais légiféré par la Code de la défense aux articles L 2121-1 à L 2121-8. En cas de péril imminent, guerre étrangère et insurrection armée, l’autorité civile est transférée à la force militaire, dont le Président de la République se présente constitutionnellement comme le chef des armées. Dans ce cas de figure, les juridictions d’exceptions (cours martiales, arrêts expéditifs) prennent le pas sur les tribunaux civils.

De jure et facto, les emprisonnements arbitraires et la peine de mort y sont rétablis. Les désobéissances aux couvre-feux, les exactions de rue peuvent faire l’objet de tir à balle réelle par les forces armées. Des émeutes ethniques, faisant allégeance à la secte des Frères musulmans, ainsi qu’il en fut en juin/juillet 2023, se négocieraient avec les sycophantes de l’État-Macron, telle une milice confessionnelle conduite par une communauté insurrectionnelle, se ferait le bras armé d’un mondialisme liberticide et anti-France. Les procédures de sommation des forces de l’ordre et de l’appréhension judiciaire des crimes ne pourraient donc pas être soumises à l’autorité d’un juge judiciaire civil, dont la compétence leur serait confisquée. Perquisitions et réunions interdites, arrestations arbitraires sont autant de prérogatives relevant de la seule autorité d’un régime d’exception. La justice discrétionnaire d’un despote vaut loi dans une Nation prise en otage par un état de siège ; dont un aperçu fut observé lors des confinements et couvre-feux sous l’état d’urgence, mais sous un prétexte sanitaire dévoyé. De sorte que la crise dite sanitaire fut un tremplin pour Macron, lequel put s’essayer dans un absolutisme politique depuis l’Élysée.

Cette crise, que le chef de l’Exécutif a fomenté sous l’égide d’Ursula von der Leyen (Commission UE) au titre de séide exalté au sein de la secte mondialiste Word Economic Forum, fut l’instrument d’un collectivisme mondialiste emmené par des multimilliardaires afin d’initier les populations aux règles drastiques que commande un « ordre nouveau ». Au rythme des confinements et des couvre-feux, cette mascarade aurait été une répétition générale pour prendre la température des Français exposés aux restrictions, à la sujétion et à la ségrégation entre vaccinés et non-vacciné, comme en plaçant les français dos à dos : divide et impera selon Machiavel. Il s’agissait d’évaluer jusqu’où le peuple peut se résigner et obéir sous la menace et la duplicité (climat anxiogène, hypocondrie, résignation) ; à l’exemple de l’expérience psycho-sociale du Professeur Stanley Milgram en 1963. Mais l’échec de cette joute contre un virus n’aura pas pour autant guéri les fantasmes hégémoniques et martiaux de Macron.

Il s’avère évident que ce chevalier d’industrie soit guidé par cette alternative qu’il croit possiblement s’offrir à l’aune de l’article 16 susmentionné ; faire la guerre sous n’importe quel motif que ce soit, contrefait et provoqué de son chef, se revêtir des apparats législatifs du chef des armées pour s’accrocher coûte que coûte aux marches de son palais. Pour ce faire, il s’agit pour ce sapeur d’opérette de gommer et censurer toute opposition, et à l’instar d’un Napoléon prétendre s’inscrire en lettres gothiques dans l’histoire de France. Sauf que ce va-t-en-guerre ne se libellera jamais pour la postérité, que sous l’enseigne du énième roi maudit que la France aura mal à propos et bien naïvement abrité.

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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6 commentaires

  1. Bien qu’estimant la justesse d’analyse de Daniel Desurvire, j’avais cessé de lire ses articles que je trouvais trop longs et trop excessivement argumentés. Je ne regrette pas d’en avoir, ce matin, rompu avec mes habitudes tant la clairvoyance sur le « personnage » Macron, ses compromissions passées et présentes, son adhésion aux tristes desseins de ceux qu’ils l’ont artificiellement mis en place pour nous manipuler ont révélé la pauvre marionnette qu’il était. Je désespère, malheureusement, de voir, un jour, le pantin rendre des comptes à ceux qu’il aura persécutés mais il est réconfortant de constater que l’écran de fumée n’ occulte plus ni le « pare-brise, ni le rétroviseur…

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  2. La caste a ressorti ses vieux tromblons de la cave où ils étaient si bien, les voici sonnant la charge contre le danger de l’extr^me droite et finalement ils servent ce parti tellement leurs critiques sont outrancières. Alors, oui, je pense que Macron va user de l’article 16 pour demeurer à son poste envers et contre tous.

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  3. Je ne crois pas que Macron a choisi de dissoudre sans aucune arrière-pensée et votre article nous explique bien ce qu’il va faire…

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  4. Macron ne respecte rien et ne respectera rien, je le soupçonne de préparer un moyen de rester au pouvoir après 2027, c’est dire…

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