Par Claude Picard
Comme un disque rayé, les incantations récurrentes annoncées par le président Macron irritent et, en même temps, lassent les Français.
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Cent jours, pas un de plus
Comme un disque rayé, les incantations récurrentes annoncées par le président Macron irritent et, en même temps, lassent les Français. Qui savent trop bien que celui qui est passé maître dans l’art de “parler pour ne rien dire” ne leur apportera rien. Se donner cent jours, réellement quatre-vingt-dix, pour réformer le pays avec les mêmes arguments mille fois énoncés depuis six ans, c’est la tartufferie de plus qui ne fera pas avancer le schmilblick, mais qui risque de faire déborder le vase de la colère. Trop, c’est trop ! Quand on a déconstruit la France et son histoire comme jamais, et que l’on a toujours méprisé les Français avec une morgue assumée de premier de la classe, on est mal placé pour poursuivre un deuxième mandat électif mal engagé. Surtout quand on sait ce que les Français pensent de vos motivations et qu’ils savent aussi, que : “l’enfer est pavé de bonnes intentions”… Qu’il aille jusqu’au bout de sa mission ou pas, Macron demeurera dans l’histoire comme un président “Canada Dry” : un prétentieux qui veut faire le président alors qu’il n’en a pas les qualités.
Macron est un conformiste qui se donne des allures de réformateur. Ses propositions sont tellement éculées qu’elles ne peuvent que tomber à plat auprès des Gaulois réfractaires. D’autant que ses réformes, en général, sont uniquement et toujours envisager sous un angle strictement comptable. L’aspect humain et sociétal est rarement, pour ne pas dire jamais, pris en compte. Et surtout, Macron oublie que les réformes s’appliquent, invariablement, avec le consentement dupeuple. En France, c’est le peuple qui est souverain, pas le Président ; lui, il ne fait qu’exécuter ce que demandent les Français par l’intermédiaire de ses représentants à l’Assemblée nationale. D’autre part, il serait temps que notre président songe à rajouter une prérogative à notre démocratie : le référendum d’initiative populaire, en s’inspirant de l’exemple des votations pratiquées en Suisse. Et pendant qu’il y est, pourquoi ne pas initier un référendum révocatoire pour les élus défaillants, également applicable au président de la République ? Avec, évidemment, tous les garde-fous qui s’imposent. En attendant de rêver à une gouvernance exemplaire, on pourrait commencer par exiger un peu plus de rigueur ministérielle.
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Après six ans de pratiques politiciennes désastreuses, cent jours pour réformer ce qui aurait dû être déjà mieux accompli, c’est un peu court. Les promesses sont toujours faciles à dire, mais elles sont plus difficiles à tenir. Cent jours, cela nous rappelle une période historique de l’épopée napoléonienne et là, une question se pose : en cas de déroute, Macron s’exilera-t-il à Sainte-Hélène pour écrire ses mémoires ? À moins qu’il préfère un mandat international où son expérience pourra servir les intérêts du mondialisme ? Qui grâce à lui continuera sa déconstruction du monde et de la France. Quoi qu’il en soit, ne doutons pas que ses anciennes compétences de banquier d’affaires seront bien employées. Par contre, son expérience de dirigeant d’un pays comme la France devrait en dérouter plus d’un. N’a-t-il pas été qu’un illusionniste ou, au choix, qu’un charlatan qui voulait mettre au pas les Gaulois réfractaires en réformant, à la découpe, un pays ancré dans des traditions originales bien établies ? A priori, cela ne devrait pas déplaire aux mondialistes, mais encore eut-il fallu qu’il réussisse, même au son des casseroles…
Macron n’a jamais compris que l’on ne gouverne pas contre un peuple. Un peuple, c’est imprévisible et il est plus prudent, toujours, d’en prendre le pouls avant de réformer n’importe quoi, n’importe comment. Surtout quand ce peuple est composé à une forte majorité de Gaulois réfractaires pas du tout accommodants et qui deviennent violents quand on les pousse dans leurs retranchements. Pour notre malheur, il semblerait que ce soit bien cela qui excite notre président : la brutalité des rapports de force ! Parce qu’il n’a toujours pas compris sa fonction et qu’il ne peut pas comprendre : sa mentalité d’enfant gâté et sa fatuité le pousse à n’être qu’un autocrate en devenir. Son manque d’expérience élective à un mandat local l’empêche d’être un représentant du peuple à part entière. Son élection à la magistrature suprême, certes légitime, ne peut pas rattraper cette lacune politique. Et le vide de son idéologie “progressiste” ne peut pas freiner ses tendances autocratiques. Nous savons, aujourd’hui, qu’il ne peut pas changer. Qu’il ne changera jamais !
Jusqu’à détruire complètement la France ?
Claude Picard
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Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur et en aucun cas Observatoire du MENSONGE

Dessin de couverture par CAMBON pour URTIKAN
Article(s) à lire :
« Le principe de base de la Macronie c’est de nous rendre pauvres pour mieux nous contrôler. »
Par Sam Suffi
ou Paysage Politique Français
« Un Président capable pendant plus de deux heures de tenir le crachoir pour ne rien dire, c’est un champion du néant. »
+ L’affaire Schiappa ! + L’avion de Darmanin !
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La fourberie ordinaire du socialo-progressisme Macronien.
Les Français attendent avec impatience l’issue des 100 jours qui pourrait signifier la fin d’un régime abhorré qui a fait tant de mal au pays, rêvons un peu pour Juillet 2023 qui verrait l’effondrement du système du Un contre tous!
6 ans de galère, de souffrances, d’humiliations, de caprices, d’arbitraire du Prince entortillé dans ses contradictions, cela fait une somme coquette, un bilan désastreux pour une dette abyssale qui coûte des larmes de sang au pays!
Une approche raisonnable des difficultés sociétales rencontrées, d’un bilan sans équivoque de ce naufrage économique, d’une politique insensée qui ruine la France et détruit les fondements de la société, bien-être, bon sens, harmonie, justice, respect mutuel et contrat social devrait inciter nos dirigeants à partir en rendant au plus vite les clefs de la Maison France transformée en cloaque insalubre!
La démocratie s’abîme quand une gestion politique fait faillite, catastrophique non-sens d’une incurie coupable générant doute, misère, haine et défiance!
Intolérance, anarchie, chaos, confusion dans les esprits dominent, déshonorant la République!
L’exécutif en échec doit se soumettre à la volonté d’un Peuple souverain qui seul dispose de la légitimité, le temps de prendre ses responsabilités est venu!
Remettre les compteurs à zéro (dissolution de l’AN, démission volontaire ou destitution du chef de l’Etat, Référendum populaire) serait la meilleure solution pour sortir de la crise institutionnelle, l’exemple du Général De Gaulle serait à suivre pour en finir avec la cacophonie et le concert de casseroles!
Un peu de dignité, de fierté et de respect de la fonction que diable!
La France n’est pas un magasin de bricolage pour amateurs!
Bien vu, M. Picard, le disque est rayé et les Français se réveillent doucement face au cauchemar imposé par Macron à tout le pays.