Par Claude Picard

Les Français ne se sentent plus chez eux et pour cause.



Immigration et chiffres : le trop plein

Selon les chiffres de l’Insee, datant de 2021, ” 7,0 millions d’immigrés vivent en France, soit 10,3 % de la population totale. 2,5 millions d’immigrés, soit 36,0 % d’entre eux, sont français. Ils ont acquis la nationalité française depuis leur arrivée en France“. En parallèle à cette immigration, il y a l’émigration qui s’évaluait en janvier 2022 à plus de 1,6 million de personnes, selon le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ces chiffres ne sont qu’approximatifs, car tous les expatriés ne se signalent pas comme tels ; l’estimation tourne plutôt autour de 2,5 millions de personnes, toujours selon le même ministère. Là où la balance entre immigration et émigration se révèle intéressante, c’est quand on compare la qualité et la quantité des uns et des autres.

Le plus gros des troupes de nos émigrés à un niveau d’études très supérieur à la moyenne. Et, généralement, ils s’expatrient pour trouver de meilleurs salaires et de meilleures situations professionnelles. Mais pas seulement ! Au-delà des considérations économiques, il y a aussi des motivations identitaires qui poussent certains à quitter le territoire national : ils ne reconnaissent plus le pays où ils ont grandi. Cela corrobore les sondages qui indiquent que 67 % des Français ne se sentent plus chez eux. Atterrant ! Surtout que, en même pourcentage, les Français se déclarent inquiets pour leur sécurité ; le lien entre immigration et délinquance est vite fait. En tout cas, la réalité est là : “à Paris, la part des étrangers dans la délinquance s’élève à 48 % et parmi ceux-là, 70 % sont mis en cause pour des vols avec violence et 75 % pour des vols simples. Cette surreprésentation se retrouve globalement dans toutes les autres grandes métropoles françaises“. Ce constat émane… du ministère de l’Intérieur !

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À quelques exceptions près, et à part les étudiants, les immigrés venant en France, la plupart illégalement, ont un niveau d’études très inférieur à la moyenne. Souvent, ils n’ont fait aucune étude et ils ne savent même pas parler le français. De ce fait, leur intégration semble très compromise et peut nous coûter très cher. Au total, “ce coût, pour l’État, passe de 17,4 milliards d’euros en 2012 à 40,3 milliards d’euros aujourd’hui. Toujours par rapport à 2012, les recettes ont augmenté de 23 %, mais les dépenses ont crû de 64 %. Le surcoût de l’immigration irrégulière est de 3,77 milliards d’euros ; principalement, à cause de l’aide médicale d’État pour 1,2 milliard d’euros, la procédure d’étrangers malades (250 millions d’euros), la prise en charge d’une partie des « mineurs non accompagnés » (225 millions d’euros), l’ensemble complexe des procédures visant les déboutés : interpellations, hébergement, reconduites et retours aidés, frais de justice… ” (Source : les Contribuables associés). S’il n’y avait que l’aspect financier…

En tenant compte que quatre immigrés entrent sur le territoire lorsqu’un en sort, la conséquence reste inéluctable : c’est un surplus financier pour l’État et un saccage civilisationnel pour toute notre communauté ! Car l’immigration incontrôlée et excessive, dépassant les besoins économiques d’un pays ayant, quasiment, cinq millions de chômeurs et dix millions de pauvres, génère inévitablement de gros problèmes. Pas besoin d’avoir en poche un “bac plus six” pour comprendre cela ! Quoique, ce ne sont pas les plus éduqués qui ont forcément le plus de bon sens ! Heureusement, tous ne sont pas des niais ! Espérons que lors du débat sur la nouvelle loi immigration qui devrait être débattue prochainement au parlement, nos députés auront encore un peu de discernement. Pour faire échouer les tentatives macronistes d’institutionnaliser, en même temps, les exigences économiques des métiers “en tension” et la régularisation de la majorité des migrants, tel que le projet le prévoit.

Plutôt que d’importer des travailleurs à bas prix ou de ventiler l’excédent migratoire dans les campagnes françaises, prenons exemple sur les pays qui pratiquent, à leur avantage, la régulation migratoire : la Hongrie, le Japon, l’Australie et l’Italie.
Sans oublier le Danemark, seul pays dirigé par une gauche réaliste et qui n’a pas hésité à imposer un contrôle drastique à son immigration. 

Claude Picard


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2 thoughts on “Immigration et chiffres : le trop plein”
  1. Pendant ce “en même temps” Macron et Borne noient le poisson avec leur pseudo réforme des retraites.

  2. On cache aux Français les chiffres réels de l’immigration sinon ils prendraient peur !

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