Par Lionel Mazurié

Le sujet est avant tout : quelle société aurons-nous demain ?

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La « révolution » des retraites : une rupture de contrat social

Le sens ici n’est pas celui de Rousseau, ni de Gauche, ni de Droite, ni surtout celui de Sandrine, son homonyme, mais d’un « contrat social générationnel » de l’après-guerre, sans date de péremption prévue et établi dans un sens d’intérêt général.

Qu’est-il enseigné à nos jeunes aujourd’hui ? Sont-ils vraiment préparés à de nouvelles règles du jeu ? Les enseignants et conseillers d’orientation sont-ils au courant de la mutation civilisationnelle ? Ou continue-t-on comme « autrefois », alors que l’Etat, lui, amorce un changement de donne …

Il y a quinze ans, j’ai croisé, à la SNCF, une jeune cadre, ingénieure, cheminote, qui n’aurait jamais imaginé ne pas travailler pour cette société nationale, comme ses aïeux, et ce jusqu’à sa retraite. Ils sont encore nombreux à vivre dans la fidélité à un métier, à une entreprise … les événements économiques et politiques leur donneraient volontiers tort alors que leur engagement est pur, louable et juste.

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Le sujet est avant tout : quelle société aurons-nous demain ?

– Comme aux Émirats, ou même en Allemagne, pour les tâches dures physiquement, une main-d’œuvre étrangère, entre autres, aujourd’hui, sub-saharienne, opportunité migratoire disent-ils …, hors cadre d’une protection et d’une couverture … un esclavagisme moderne sans états d’âme …

– Un revenu universel, une retraite universelle pour tous et des missions çà et là, de complément …

– Un alignement des salaires ? La fin de certaines professions libérales intégrées dans des sociétés de services ou des cabinets (de conseil …) à taille mondiale (et à prédominance anglo-saxonne …), un seuil d’investissement en matériel et logiciel faisant que cela est devenu inutile pour sortir du lot socialement ? Combien de jeunes avocats et médecins préfèrent déjà le salariat à vie ?

– Une robotisation (incluant les drones), une cobotisation retirant la majorité des tâches manuelles difficiles, à moyen-terme.

– Un espoir de faire partie de la caste dorée des startupers, des influenceurs et des leveurs de fonds … la carotte, un leurre pour beaucoup qui y sont …

– Une volonté appliquée de ralentissement du monde manufacturier : moins de voitures, d’avions, de consommation alimentaire, médicamenteuse, énergétique, …

– Une incitation forcée ou pénalisée de la mobilité … une sédentarisation des populations occidentales : être chez soi, connecté, avec un espace d’exercices ou de socialisation minimal à moins d’un kilomètre …

– Des activités intellectuelles de cadre, du privé et du public, grandement remplacées par l’IA. Un management devenu rébarbatif et subalterne pour une grande majorité …

Cette société du futur, terre promise, est très collectiviste , très « Russie des années 30 » ne trouvez-vous pas ?

Quelle place pour l’homme dans sa jeunesse ? Dans sa construction pour lui-même et pour la société ? Quelles cibles d’activité, ou pas, à l’âge adulte sans réelle frontière avec un âge théorique et différentiel de la retraite tant l’activité serait morcelée … et compensée par un État-providence … un comble en déficit abyssal … ou pas.

Le sujet des retraites en ce début d’année 2023, est une quadruple cristallisation:

– Allons-nous déverser, par peur induite sur les cotisants, nos produits du travail dans des fonds de pension américains ou affiliés, mondialisés ? Avec le risque associé ?

– Allons-nous garder un semblant de patrimoine ou aller droit vers le souhait de non-possession au sens du Forum Economique Mondial de Davos ?

– Quelle société de travail voulons-nous là où les notions de CDI et de « fidélité » à une entreprise n’existent quasiment plus ?

– Quelles formations ? Sortir du lot a-t-il un sens ? Qu’est-ce que la nouvelle excellence ? Diplôme ou communication ? On envoie toujours les élèves vers des études dites d’excellence, en droit, ingénierie, commerce ou en médecine mais pour quel statut social à 20 ans ? Y-aura-t-il retour sur investissement ?

Les tripes de nos concitoyens, qui battent le pavé, sont faites de ces doutes, peurs, interrogations souvent et majoritairement … encore inconscientes.

Mais il y a quarante, trente, vingt ans, le Contrat Social était tout autre. Maintenons-le pour ces générations bâties dessus et construisons ensemble ou révélons la société de demain mais pas en mode de « rupture ».

Voilà où DEBOUT LA FRANCE agit en sagesse réelle et non dogmatique, non politicienne absolue.

Il faut arrêter d’aller dans le mur, dans le brouillard, et à la maille « nation », si cela a encore un sens pour nos élites dirigeantes, bâtir et choisir notre lendemain, dans la Volonté Générale et pas celle d’intérêts privés ou transatlantiques.

Le Contrat Social (de Rousseau …) ne nous dit-il-pas : Liberté , Egalité et Volonté ?

Lionel Mazurié
Délégué National au Numérique

Nicolas Dupont-Aignan

Président de Debout La France, Député de l’Essonne


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C’est parce que “nous sommes en guerre” et que “en même temps” on fait des règlements à la noix et contraignants “quoiqu’il en coute” parce que “c’est notre combat”… Et surtout, c’est qu’ils sont incompétents pour gouverner !


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