Le nouveau confinement est d’une nature différente du premier. Le confinement de mars/avril pouvait s’interpréter comme un choix absolument exceptionnel. Dès lors qu’un nouveau confinement est décidé six mois plus tard, l’exception se transforme en banalisation.
Pénitence
Par Maxime Tandonnet

Le nouveau confinement est d’une nature différente du premier. Le confinement de mars/avril pouvait s’interpréter comme un choix absolument exceptionnel. Dès lors qu’un nouveau confinement est décidé six mois plus tard, l’exception se transforme en banalisation.
Le confinement est désormais entré dans l’habitude, la normalité. Les épidémies sont aussi anciennes que l’humanité. Toute épidémie, à l’avenir, au nom de la protection de la vie humaine, pourra justifier la destruction radicale de la liberté, l’assignation à résidence de la population – emprisonnement à domicile – l’humiliation des petits formulaires indispensable pour sortir sans être inquiété, l’anéantissement du travail et la ruine de centaines de milliers des petits artisans et commerçants, l’abrutissement national par l’interdiction de la culture (bibliothèques, librairies, cinémas, spectacles), la marginalisation de toute une classe d’âge, de 18 à 35 ans, condamnée au chômage de masse et au désœuvrement. Détruire la vie au prétexte de sauver des vies.
Le confinement de mars/avril a prouvé qu’il n’était pas une solution efficace ni durable. La puissance publique, depuis presque un an, accumule les errements, les fautes et les contre-vérités (masques, nombre de lits, etc.) Aujourd’hui, elle se venge de ses propres insuffisances sur les sans dents, les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien. Et cet infame et puérilisant chantage aux « fêtes de fin d’année »? La repentance bat son plein. France est entrée dans une logique de pénitence. Le climat général, sous l’effet d’une peur largement manipulée à travers des statistiques trafiquées (billet d’hier), est à la servilité, à la soumission et au fatalisme. Il n’est pas certain que cette résignation et climat d’auto-flagellation soient éternels.
Tout cela pourrait mal finir.
Maxime Tandonnet

Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
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