(Satire à vue)
Le clip du PS déclenche l’hilarité des internautes, à juste titre.
Par Jany Leroy
La dure vie des bobos. Le clip du PS déclenche l’hilarité des internautes
Le PS bouge encore. Dans un soubresaut inattendu, le parti publie un clip. Le thème : les difficultés des Français face aux restrictions énergétiques, financières et autres avatars. La similitude avec le film de James Cameron s’arrête là. Les socialistes tiennent à démontrer leur conscience aiguë de la réalité des citoyens aux prises avec les vicissitudes du quotidien. Sur les réseaux sociaux, le succès est immédiat. Le décalage entre les images et le discours provoque l’hilarité générale. Appartement de type haussmannien, épicerie bio, bureau dans un open space élégant. Le panoplie du bobo a été réquisitionnée pour les besoins de ce mélodrame insoutenable.
Séquence 1. Dans son vaste logement aux murs d’un blanc immaculé, une pauvresse en colocation tourne vigoureusement le bouton de son radiateur vers zéro après avoir entendu les annonces gouvernementales sur son téléviseur. Elle a froid. Tétanisée, elle défaille sur son joli canapé, s’emmitoufle de multiples écharpes, se coiffe d’un bonnet et attend. L’hiver sera long. Durant ses six mois d’hibernation, le bobo socialiste réfléchit. François Hollande pourrait revenir et rouvrir Fessenheim. Un espoir, une lumière au bout du tunnel. Au printemps, peut-être…
Séquence 2. Drame de l’approvisionnement en poireaux non traités. Un jeune client entre dans une épicerie d’allure bio. Sa complicité avec la tenancière de la boutique lui tient lieu de nourriture spirituelle. Au mépris du danger, le héros se saisit d’un poireau allongé nonchalamment dans une cagette en bois d’arbre mort. Pas peu fier de sa prise, il se dirige vers sa doulce caissière pour payer l’unique légume avec lequel il confectionnera une soupe pour ses amis (selon la voix off du commentaire). Le repas s’annonce aride. Les scènes de bagarre autour de la soupière furent coupées au montage.
Lors de l’achat, une voix venant du plafond de la boutique annonce que les prix explosent. L’argent déposé dans la main de l’épicière adorée ne suffit pas. Elle veut une rallonge. La désillusion du client est totale. Ses rêves de tête-à-tête romantique autour d’un poireau vinaigrette s’effondrent. Le PS nous confronte aux déchirements d’un amour impossible.
Pour clôturer le tout : pot de départ à la retraite. Une dame d’un certain âge trinque avec ses jeunes collègues. Coup de théâtre ! Une voix encore venue du plafond annonce qu’il va falloir travailler plus longtemps. Faut-il détruire les plafonds ? Le PS pose la question. Désenchantée, mamie Nova se remet au turbin. Le spectateur imagine la suite du scénario : à tout hasard, la dame offrira un pot de départ quotidien. Désormais pompettes huit heures par jour, les employés finiront par couler l’entreprise. Le douloureux problème du champagne dans les open space est ici évoqué sans détour.
Au terme du visionnage, le message est passé. Le suicide du Parti socialiste est en voie d’achèvement.
D’ailleurs, Valérie Rabault, députée socialiste du Tarn-et-Garonne, vice-présidente de l’Assemblée nationale, n’a pu que constater que « ce clip est totalement nul »…

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Boulevard Voltaire

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