La politique revue et corrigée par Ella Kelian, avec humour, lucidité et originalité.
En pleine nuit, par peur d’assumer son méfait sous les yeux de tous, après avoir fracturé les institutions, discrètement pendant que le peuple est endormi, Macron dérobe la démocratie…
Par Ella Kelian
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Ella pensé encore plus fort !
Avec tous ces guignols, la politique est tellement prévisible !
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En pleine nuit, par peur d’assumer son méfait sous les yeux de tous, après avoir fracturé les institutions, discrètement pendant que le peuple est endormi, Macron dérobe la démocratie…
Ne jamais oublier !
Il n’y a pas de nom sur la grille, juste une inscription à l’insupportable ironie: « Jedem das seine »
(à chacun selon son mérite)
Le 11 Avril 1945, le monde découvre Buchenwald, enfer où errent des hordes de cadavres ambulants.
Plus d’un million de personnes y ont connu la mort la plus abjecte dans l’abomination et l’inhumanité absolues.
Le monde découvre l’horreur, les baraquements avec les châlits où les déportés étaient entassés, les bâtiments des fours crématoires, à l’indicible puanteur, l’enfer se matérialise sous ses yeux.
Ce cauchemar inimaginable rendu possible par l’immonde volonté de regarder ailleurs à l’extérieur de ces grilles, était enfin révélé à chacun, l’atrocité du nazisme claquait aux visages des soldats venus libérer ce camp de l’horreur, dans un silence assourdissant où ne s’entendaient que les gémissements des survivants agonisants, dont les os se brisaient dans leurs derniers pas vers la liberté, rompant dans un cri de douleur ultime, le silence de la sidération..
Ne jamais oublier Buchenwald, c’est prendre garde de ne jamais réveiller la part d’inhumanité qui sommeille chez l’individu, et qui au nom de la peur, de l’égoïsme, de l’ignorance et finalement de la haine conduit au pire, en étant acteur ou complice de celui-ci.
Nous avons tous collectivement, non pas un devoir de repentance, comme certains le disent à tort par négation de l’horreur, mais le devoir de faire que jamais dans le monde ne puisse exister un autre Buchenwald.
Cela commence par lutter contre la plus petite des intolérances, des injustices et des stigmatisations.
Souvenir !
Le 9 avril 1821 naissance de Baudelaire.
L’Albatros, pour moi le plus beau des poèmes, brutal de vérité sur la violence de l’humain, l’expression la plus sublime du rejet et de l’incompréhension envers ceux qui ont la capacité de se détacher du commun du monde matériel…
Nostalgie…
Il est le seul à avoir compris qu’il fallait « arrêter d’emmerder les français », le seul avoir réussi l’équilibre entre présidentialité et proximité, un des rares à avoir été capable de gérer instantanéité tout en intégrant la notion de prospective.
Visionnaire et pragmatique !
Le 2 avril 1974 disparition de Georges Pompidou, celui qui a également vulgarisé la Culture sans la rendre vulgaire, qui a bousculé les codes, non par provocation mais pour accompagner, voire anticiper intelligemment les mutations de notre société.
Perso, le meilleur Président.
Réalités
Ce matin à ma stupeur un syndicat policier m’a accusé d’être complotiste d’extrême-droite ou d’extrême-gauche…
Déjà dans cette accusation inepte, l’imprécision trahit une facilité d’arguments prouvant le manque total de fond motivant leurs propos.
Alors justement, parlons du fond !
La violence actuelle qui plonge le pays dans la sidération, interroge sur le maintien de l’ordre, mais quelle erreur de voir cette interrogation légitime de façon si binaire et caricaturale…
Qui pourrait se satisfaire de voir des individus émanant de mouvements radicaux clairement annoncés et identifiés saccager nos villes, transformer une contestation sociale en véritables guérillas urbaines mettant en danger les populations, les manifestants et les forces de l’ordre ??
Certainement pas moi, et ce n’est pas faute de l’avoir dit ici…
Quand des policiers, des préfets expriment eux-mêmes leur malaise sur la doctrine du maintien de l’ordre, quand des policiers et spécialistes affirment eux-mêmes, que nous sommes je cite dans une forme de « complaisance » envers les black-blocks qui pourraient être empêchés d’agir dans les cortèges, dès l’instant où ils sont selon les services clairement identifiés, annoncés et équipés pour en découdre, qui oserait parler de complotisme d’extrême-droite ou d’extrême-gauche devant des affirmations émanant des rangs mêmes des parties concernées ???
Ces propos chacun les a entendu, et personne ne peut les nier, et certainement pas les syndicats policiers puisque leurs propres membres en sont les auteurs…
Se pose la question de la pensée réelle motivant la réaction de ces syndicats, qui de fait, non seulement se livrent à la calomnie sur les leurs, mais aussi réagissent en simples et piètres opposants politiques en pensant que s’interroger sur la latitude laissée aux agissements d’éléments radicaux serait question de « militantisme »…
La réalité c’est qu’aujourd’hui précisément la police est prise en otage du politique, et que si nous en sommes arrivés là, c’est parce qu’elle n’obéit pas à une logique de protection des biens, des individus, ni de ses troupes en première motivation de son action de terrain, mais à une stratégie politique dictée par le Ministre de l’Intérieur.
Cette stratégie repose d’une part sur une forme de tolérance aux débordements qui émane du traumatisme Malik Oussekine, mais aussi d’une stratégie du chaos nécessaire pour marquer l’opinion, à partir de là, la police est entravée concrètement dans son action et philosophiquement dans sa mission.
N’importe quel spécialiste politique ou policier confirme et confirmera cette réalité !
Si cela est mensonge, nous pouvons réellement nous inquiéter sur les capacités de défense d’un pays débordé par une centaine d’individus aux armes rudimentaires..
Et par respect pour la police, ce qui ne m’a jamais fait défaut, je ne parlerai même pas des « cacatovs » où l’autorité s’évanouit sous une pluie d’excréments..
À l’image de la classe politique, les syndicats de polices sont victimes d’un effondrement intellectuel préoccupant, d’un militantisme qui interroge sincèrement sur leurs réactions, et comme pour tout, il est regrettable qu’une poignée d’individus discréditent une corporation, un mouvement…
Ces accusations pitoyables, et ce déni des réalités sont regrettables, car ce manque total de discernement dans leur réaction revient à refuser que non seulement on défende leur honneur mais aussi leur intégrité.
⛸ Une dame dans un cortège parle du fait que le Président de la République ne connaisse pas la réalité du quotidien des « petites gens », ce qui est incontestable, mais surtout conclut son intervention en disant « il pourrait au moins nous respecter » .
Tout se tient là !
La France la moins favorisée n’a jamais connu un tel mépris à son encontre, depuis qu’Emmanuel Macron l’a qualifiée de « ceux qui ne sont rien », le déclassement social réel est déjà insupportable, mais nos élites y ont ajouté de la honte, de la stigmatisation et de la condescendance..
C’est une blessure profonde, un mépris de classe qui fracture la société, ceux qui travaillent dur pour tellement peu, n’ont tout simplement pas droit au chapitre ! ⛸
Ella Kelian
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Dessin de couverture par DELIGNE pour URTIKAN
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La politique est une poubelle qu’il faudrait vider plus souvent 
S’il me fallait exprimer en un seul mot pour qualifier cet article, j’écrirais « Sublime »… et merci.
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Merci, Ella Kelian, votre article est un magnifique et précieux bijou.
» Ceux qui ne sont rien » vous remercient aussi ( je les connais bien), par conséquent, je vous écris en leurs noms, parce qu’ils n’ont vraiment rien, aucun ordi, ni téléphone portable , ni gilet jaune à se mettre sur leurs corps pleins de souffrances. Que des vêtements , parfois, offerts par nos associations qui combattent la misère et luttent contre les moult « dépressions » , et » dénutritions » de plus en plus nombreuses en notre Pays blessé, martyrisé, vous connaissez ….
Cette fin de semaine, ils viendront me voir , entouré de mes amies et amis , comme d’habitude, pour recevoir :
» de quoi manger » tout simplement.
En effet, ce samedi prochain, ils seront invités à Un vrai repas, et pour chacun de » ceux qui ne sont rien » , cela sera un vrai bonheur , des échanges exquis auront lieu avec certains de » ceux qui ne sont rien », surtout depuis qu’un ignoble individu nous dirige , toujours plus, vers le néant et le malheur , à cause de ses trop nombreuses erreurs , trop colossales .
Partout, où il passe et repasse, il ne sait que déclencher la misère et un apocalypse de haine .
Aussi, hier soir, nous étions 93 personnes ( nombre prémonitoire), à organiser la journée de
» bienveillance » pour ce samedi prochain qui apportera un peu de douceur , de bien être envers » ceux qui ne sont rien », et qui méritent d’être aimés, tout simplement.
Quant à l’ignoble individu qui n’est plus rien : l’Histoire ne retiendra même pas son nom, puisqu’il s’appelle :
» PERSONNE » , ainsi que celles et ceux qui se sont fourvoyés à se coucher devant lui, pour lui plaire et satisfaire leurs intérêts personnels, contre l’intérêt général de la France.
Maintenant, si sa dernière devise avouée, par vantardise est devenue : » …je garde le cap … » , à ce niveau de crétinerie, pourquoi n’ajoute t-il pas son : » quoiqu’il en coûte ? »
Effectivement, au point où il a ruiné la France, il apprendra , à ses dépens, que pour » laminer » le peuple des » ceux qui ne sont rien » , ses paroles sont comme celles de l’ enfant qui aime le monde de l’ imaginaire, mais celui-ci devra franchir le seuil du réel et de l’irréel, alors il découvrira , avec stupéfaction , dès qu’il passera de l’autre côté du miroir, qu’il devra rentrer tout seul après avoir bu sa tasse de café amer , mais vide , et il s’apercevra que son imagination débordante l’aura mis cette nuit là : au cachot, pour n’avoir pas su que l’on ne peut entraîner le peuple de France dans l’imaginaire qu’en les installant dans une atmosphère de bienveillance . Ce que Macron ne sait pas faire , parce que devenu un » Roi maudit » , il ne devra point oublier que, même dans l’imaginaire : » Qui sème le vent récolte la tempête ! «
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Merci ella pour la qualité de votre article et pour cette superbe photographie de Georges Pompidou, le meilleur président français à ce jour.
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