Il a quitté brutalement le plateau de CNews. Qui est Thierry Vincent ?


Un obsédé par l’extrême droite !

Par Marc Eynaud


Il a quitté brutalement le plateau de CNews. Qui est Thierry Vincent ?

Peu connu du grand public, le journaliste Thierry Vincent a fait parler de lui après avoir quitté brutalement le plateau de CNews, le 4 mai au matin, après une altercation verbale avec le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles Geoffroy Lejeune. « Vous utilisez une émotion légitime et un drame personnel, a accusé Thierry Vincent. C’est typique de l’extrême droite. » Geoffroy Lejeune l’accusait plus ou moins de connivence avec les Black Blocs.

Journaliste d’investigation, Thierry Vincent a publié récemment un ouvrage Dans la tête des Black Blocs. Vérités et idées reçues, au demeurant fort bien documenté mais qui dépasse la simple explication pour essayer d’excuser leurs exactions.

Un engagement marqué à gauche

« Arrêtons de fantasmer, lance le journaliste d’investigation. Il n’y a aucun lien entre LFI et les Black Blocs, je n’ai jamais vu un activiste du bloc membre de LFI. » Cette prise de position de Thierry Vincent dans les colonnes du Figaro vise à dédouaner la responsabilité de LFI dans les violences générées par l’ultra-gauche. Une position boussole pour celui qui, pendant l’enquête sur l’attentat antisémite de la rue des Rosiers, continuait d’accuser des « néonazis ». Cette volonté dé séparer Insoumis et Black Blocs intervient alors que des photos des députés Louis Boyard et Carlos Bilongo, présents dans les cortèges ultra-gauchistes de la Jeune Garde, fleurissent sur les réseaux sociaux.

Selon l’Observatoire du journalisme (OJIM), Thierry Vincent a collaboré à deux reprises avec le « stalinien » Guy Konopnicki pour la réalisation de documentaires. Konopnicki commence « sa carrière de journaliste à l’hebdomadaire culturel communiste France Nouvelle puis anime l’association Travail et Culture, organisation culturelle liée à la CGT. Après sa rupture avec le PCF, en 1978, il collabore à Libération ainsi qu’au Matin de Paris et, de 1985 à 1992, au mensuel Globe, relève l’OJIM.



Gauchiste de préfecture

Thierry Vincent appartient à cette catégorie de journalistes que la connaissance des milieux de l’ultra-gauche fait souvent transiter par les locaux de la DCRI (ancienne DGSI). Un jeu dangereux au point d’équilibre jamais évident. « Comme il l’a reconnu lors d’un entretien en 2010, « je ne leur ai jamais caché non plus que je voyais des flics de la DCRI régulièrement » », note l’OJIM. Le site Paris-Luttes.Info lui avait même reproché, en 2017, au moment de la sortie de son documentaire Nous sommes tous des casseurs, d’avoir concouru à l’arrestation et à la condamnation de certains de ces militants. « Les images de Thierry Vincent se retrouvent dans le dossier d’instruction de l’affaire du 18 mai », écrivait Paris-Luttes.Info. L’auteur du billet reprochait à Thierry Vincent de participer à « l’immense farce médiatique consistant à renforcer encore un peu plus le discours policier ». D’ailleurs, Thierry Vincent remarquait lui-même, dans une interview donnée à Marianne : « En pétant une banque, ils ne feront pas s’écrouler le capitalisme. […] Mais ils montrent aussi leur radicalité et l’existence d’une contestation révolutionnaire en essayant de convaincre le grand public des méfaits du capitalisme. Sauf qu’en fait, ça marche pas. Ils diront que c’est à cause de la désinformation médiatique… »

Le travail et l’itinéraire politique de Thierry Vincent sont typiques : obsession de l’extrême droite et suivi ambivalent de l’ultra-gauche. On serait tenté de penser que c’est ce miroir que Thierry Vincent n’a pas supporté face à Geoffroy Lejeune.

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2 commentaires

  1. Nous savons qui est ce journaliste gauchiste Marc Eynaud, vous avez eu raison de clarifier, au cours de votre article, qui est vraiment ce personnage trouble et, non fiable.
    Finalement, nous ne l’emmènerons pas avec Nous , comme grand reporter, sur des lieux de guerres, où il risquerait de perdre son sang froid, face à des événements plus tragiques et, où nos vies pourraient être mises en danger, au sein de vrais combattants extrémistes, en tout genre, grade et qualités.
    Là, où la vraie vie ne se résume point à voir partout des « néos-nazis », mais à se montrer digne et honnête en toutes circonstances.

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