La trilogie de l’État-Macron
Par Daniel Desurvire
L’insulte, la censure et l’arbitraire
La trilogie de l’État-Macron
1 – Les dictatures modernes : social-démocratie et mondialisme
La décadence des régimes démocratiques (direct, participatif, représentatif, acratie confédérale…) participe de l’effondrement de notre civilisation, tirant par le bas nos standards humanistes et atomisant notre culture juridique. Doit-on préjuger de la réalité ou de l’illusion des appellations entre régimes politiques, notamment en France avec un chef d’État dont les actes et les discours fleurent le mensonge, l’hypocrisie et la félonie ? Comment distinguer les dictatures pures et dures des dictatures prétendues douces, lesquelles ne sont que transition puisqu’elles tendent toutes à s’affermir vers un pouvoir absolutiste ?
Quid de ces apparences, leurres ou chimères politiques :
1°) entre les gouvernements militaires ou policiers (stratocraties) sans transition politique à l’enseigne des républiques dites bananières ; les régimes collectivistes d’expression socialo-communiste vecteurs d’oppression et d’internement contre les dissidents ; les théocraties obscurantistes miséreuses et barbares (PMA) , dont les autocraties terroristes sans État à la tête desquelles des élus charismatiques règnent à vie ; puis dans le même fil les kleptocraties fondamentalistes en keffieh où prospèrent d’opulentes hiérocraties tyranniques, à l’instar des royaumes wahhabites islamiques sur la péninsule arabique ou sur la place de l’ancien empire persan, la scolastique mahométane de l’Iran chi’ite et du Liban longtemps sous influence ottomane.
2°) et les fausses démocraties d’aujourd’hui comme en France avec la social-démocratie, aux États-Unis principalement sous l’enseigne démocrate, ou en Russie avec une Présidence gouvernementale et fédérative alternée par un seul homme. Le pouvoir présidentiel dans chacun de ces pays susvisés est résolument placé sous la tutelle d’une ploutocratie de multimilliardaires, lesquels contrôlent, au sens de leurs seuls intérêts, le mouvement des curseurs électoraux. Une telle mainmise absolutiste de l’Exécutif, au sein des États constitutionnalisés sur les échiquiers nationaux, prend toute la place dans la gouvernance de ces pays en perte de démocratie, jusqu’à rogner sur les prérogatives des parlementaires et laminer l’indépendance des tribunaux.
Les premières de ces dictatures susmentionnées (1°) ont pour caractéristique de légiférer le délit d’opinion, d’où prohiber la pluralité politique et religieuse, puis de ne pas respecter les règles prétoriennes de l’habeas corpus en usant de l’arbitraire à l’aide d’une justice expéditive de l’internement, en passant par l’oppression, la terreur, la torture sous toutes ses formes et les exécutions sommaires. Par un processus délétère, il s’agit souvent du parcours ultime des républiques démocratiques décadentes lorsqu’elles sombrent ostensiblement sous la pression d’un pouvoir régalien, lequel se dissimule derrière une constitution ou un livre de culte, et arbore les droits naturels pour dissimuler ses entreprises liberticides.
Pour ce faire, l’absence de vigilance du peuple, sa crédulité derrière une confiance obscurcie par l’imprégnation itérative de mystifications et de contrevérités, sa résignation puis son renoncement par agonie patriotique participent à cette chute des droits et des valeurs. L’élu présidentiel tend alors à rompre avec la séparation des pouvoirs, en commençant par museler la presse. L’usurpateur qui aura perfidement réussi à se glisser au sommet l’État, entre manipulations et tricheries, écrasera les autres forces constitutives de la Nation. Il en ressortira alors une démocratie de papier vidée de sa substance, car telle est aujourd’hui la vraie nature politique du régime imposé sur l’Hexagone par l’État-Macron.
Cette seconde de ces dictatures dites douces, sous couverture présidentielle (2°), consiste en Europe à placer les citoyens sous le couvercle d’un mondialisme réducteur des libertés, cousin germain du collectivisme dont il emprunte le même cheminement, puis à violer l’espace intime du droit à une vie privée en instaurant subrepticement une autre vision de ce collectivisme : autrement dit la dictature du peuple versus la vox populi. Cette doctrine de transition, qui rappelons-le n’est qu’une étape vers l’instauration d’un totalitarisme, est conduite sous l’enseigne d’un ordre nouveau, dont le IIIème Reich s’inspira.
Cette marche vers la gouvernance d’un État mondial, ainsi en fut-il avec les forces de l’Axe durant la dernière Grande Guerre, s’achemine vers l’idée de se détourner des souverainetés nationales et de fuir ses contraintes sociales vues comme sclérosantes, au même titre que sont considérés incommodants les sentiments patriotes diabolisés nationalistes ou souverainistes. La disqualification de l’État-Nation qui fut notamment l’utopie de la Commission trilatérale (Triade apparue dès 1972), achoppaau profit d’une révolution technétronique, qui elle se prolonge dans l’ère industrielle de la cybernétique et des mégadonnées (Calculateur hybride, Intelligence artificielle [IA] ou réseau de neurones synthétiques autoapprenantes). Cependant, et les faits sont têtus, chaque tentative historique de construire un empire achoppa, et le World Economic Forum* (WEF) n’y échappera vraisemblablement pas.
Au cœur de cette conjuration entre fortunés et puissants, le Forum de Davos* prépare avec aplomb et détermination cette restructuration improbable de la civilisation occidentale, reformulée à la mode progressiste. Cette entreprise hors normes ne saurait s’encombrer des instruments de la démocratie et des Droits de l’homme, mais avec l’intention à peine dissimulée de réduire les acquis sociaux et de reformater la société des homme à sa partie congrue, pour qu’elle entre dans le moule de cet ordre unipolaire. Cette perspective d’alignement transpartisan à l’international suppose un empire global qui s’inscrit d’une part, entre une fronde politico-financière à l’appui des forces industrielles (Big Data, Big Pharma, Big Finances…) et d’autre part, vers un collectivisme d’inquisition et l’extinction des identités individuelles.
Si les Gafam mondialisent le service des données privées et l’Open data pour les services publics, gageons que l’instrumentalisation analogique, numérique et prochainement quantique du monde virtuel dissout le quotient émotionnel d’une société, laquelle se déshumanise sous une charge alphanumérique quotidienne se fragmentant par milliards de pixels et d’octets. Si l’intelligence, les prédicats inductifs ou hypothético-déductifs, puis la promptitude de la recherche y gagnent, mais alors où se situe la convivialité, les sentiments, l’empathie et le bonheur après ce délitement du monde réel ?
Quelle est la véritable nature – vraie ou fausse – d’une source d’informations puisée au tréfonds d’un écran, dès lors qu’elle offre à l’internaute un enseignement abouti après une investigation prismatique sur un moteur de recherche ? Qui croire entre les certitudes plombées, les esprits partisans et l’honnêteté intellectuelle ? Le débat citoyen modélisé sur le numérique pourrait tout autant souffrir d’une mésinterprétation de certaines données liées à l’altérité, induisant des conséquences erronées ou falsifiées. Doit-on pour cela regretter les rats de bibliothèque et le crissement de la plume d’oie sur la cellulose de lin et de chanvre, ou s’enthousiasmer de pouvoir parcourir le monde sur place dans un véhicule au langage binaire ?
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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