La trilogie de l’État-Macron
Par Daniel Desurvire
L’insulte, la censure et l’arbitraire
La trilogie de l’État-Macron
4 – Le discours et la méthode d’Emmanuel Macron passe par la suffisance et l’insulte
La clé directrice en usage par l’État-Macron pour y parvenir, vise à étrangler le droit d’expression, sinon à discréditer voire interdire tout diffuseur d’information dès lors que les messages disconviennent aux intérêts de cette dynastie. En échange de la confiscation de cette liberté essentielle, la mainmise par l’État-Macron sur les outils de communication fait l’objet de campagnes ininterrompues sur tous les supports informatifs autorisés par la voie d’un berlusconisme fiscal. La dialectique en usage consiste à associer le gêneur à un producteur de fake news, un « conspirationniste » ou un « populiste », selon la nature de l’embarras du pouvoir dominant.
Voilà autant d’injures mortifiantes jetées en pâture aux populations naïves pour imprégner et convaincre les mordus de la TV et de la presse subventionnée sous contrôle de l’Élysée. Mais à y regarder de près, ces largages de camouflets vomis par les caudataires de l’État-Macron ne répondent à rien d’intelligible, car ces avanies ne sont jamais étayées d’une argumentation plausible et recevable, ni n’observe une quelque logique pertinente. Par ces pratiques, aussi honteuses que lâches, la bande à Macron n’a de cesse que de proférer des invectives contre le Peuple qui ose lui résister afin de masquer une impuissance argumentaire et une malhonnêteté morale.
Sous le sceau de la suffisance, Emmanuel Macron déclara vouloir « emmerder » ses concitoyens, en invectivant de-ci de-là les Gaulois réfractaires, les chômeurs « fainéants », des Bretonnes salariées de Gad « illettrées », d’où « les gens qui ne sont rien », en retenant que la liste de ces affronts est loin d’être exhaustive (Voir p. 27 et 111, « Emmanuel Macron, un Président ! Une anomalie présidentielle », édition L’Observatoire du Mensonge). Un chef d’État qui a l’audace d’insulter de la sorte les citoyens perd sa dignité, discrédite sa charge et ne mérite que le mépris et les casseroles du peuple (l’arroseur arrosé).
Pourtant la plupart des victimes de ces outrages est le produit de l’incompétence de cet Exécutif, lequel se gave de prévarication derrière une corruption gigantesque de dilapidations des fonds publics au bénéfice des seuls caprices du pouvoir régalien. Les mensonges que répand en chapelet ce chef d’État et les calomnies qu’il vomit tout au long de son parcours présidentiel déshonorent la France autant qu’ils « déconstruisent » le pays dont il dénie la « culture », selon sa propre vision antipatriotique et l’astringence acrimonieuse de ses propos.
En versant dans la facilité par l’opprobre, ce raccourci explicite un creux cérébral, un vide qui ne sait opposer qu’une non-réponse sans rien derrière ; en retenant que le plus grand producteur de fausses nouvelles et le plus sordide des conspirateurs convergent vers le 55 rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris (8ème arrt.). Cette façon de balayer une gêne en la couvrant de mépris et/ou en faisant courir des bruits diffamants, expose cette gouvernance à faire état de sa propre incapacité d’analyse, de dialogue, sinon d’avouer un blocage mental devant toute possibilité constructive et honnête d’abonder à l’aide d’une réfutation objective et étayée.
« La critique est la puissance des impuissants », devisait Alfonse de Lamartine, à ceci près que la critique, pratiquée par le pouvoir élyséen, est renforcée par la violence des algarades lancées en aparté souvent depuis les médias étrangers, et de la censure discrétionnaire absente de légitimité juridique. À qui le Peuple doit accorder un crédit ; à celui qui vilipende par le ouï-dire et l’invective pour fermer le discours et interdire tout examen exploratoire, ou à celui qui apporte une information contradictoire qui mérite d’être creusée, soumise à la vérification et au verdict de l’opinion erga omnes ?
Vu sous l’angle anamorphosé d’une psychonévrose, « l’identification projective » désigne le fait d’attribuer à d’autres des caractéristiques de « soi ». Ce retranchement psychotique consiste à exercer une tentative de contrôle et d’annihilation desdites caractéristiques propres à l’individu refoulé, pour les nier et les transposer sur d’autres, comme pour s’en défaire. Pour Emmanuel Macron, cette tendance schizo-paranoïde dépressive, car il n’a de cesse que de tempêter son burnout (asthénie psychique), concorde avec son idiosyncrasie, d’où son obsession qui bascule entre son « surmoi » (narcissisme, égocentrisme) et son puérilisme mental (caprices, frustration, entêtement).
Pour se faire plaindre auprès des médias et se dédouaner de ses insuffisances et ses dilapidations financières, la prétendue absence de compétence des ministres qu’il aura pourtant investi à travers le choix d’un Premier ministre obséquieux, ce pensionnaire de l’Élysée pleurnicha, comme accablé au micro du journaliste Mohamed Bouhafsi début décembre 2022, être « … en train de faire le travail de tous les ministres et du Premier ministre » ! Or, Emmanuel Macron avoua imprudemment gérer la France tout seul à s’en rendre malade, se faisant passer pour unevictime d’un prétendu burnout.
Plus sûrement gagné par le syndrome d’hubris et son irritabilité borderline, que complique sa névrose mégalomaniaque et narcissique, cet immature confia être plongé dans une « très grave dépression » comme en mars 2019, lorsqu’il suborna les Français par sa prétendue maîtrise des affaires de l’État en temps de crise, mais en occultant la faillite avérée de ses mandats à chaque créneau de ses responsabilités. Voilà qui explique l’incapacité de ce chef d’État de se soumettre à un débat contradictoire ; un affrontement qui lui est insupportable jusque dans le regard des autres ; d’où l’éradication de toute opposition qui le placerait en situation d’examen de conscience.
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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