Par Claude Picard
Les gauchistes proposent des solutions aux problèmes posés, sans jamais tenir compte des conséquences à court et à long terme.
L’enfumage gauchiste
Attrayante en théorie, pour certains idéalistes, l’idéologie de l’extrême gauche est dans la pratique difficilement réalisable. L’idée d’une société entièrement égalitaire peut sembler louable, mais cette vision est difficile à concrétiser sans reconnaître les réalités économiques et sociales. Sans oublier les conséquences dramatiques que cela peut provoquer : toutes les politiques communistes pratiquées dans certains pays se sont conclues dans la déraison et dans l’abomination, broyées elles-mêmes par le système qu’elles avaient mis en place. Car c’est surtout le manque de pragmatisme, et pas seulement dans la formulation, qui caractérise cette idéologie et qui lui fait faire trop souvent le contraire de ce qu’elle prône. Les gauchistes, comme les adolescents, proposent des solutions aux problèmes posés, sans jamais tenir compte des conséquences à court et à long terme. Pourtant, il est essentiel de bien connaître les contraintes budgétaires et les dynamiques sociales pour élaborer des politiques efficaces et acceptables pour l’ensemble de la population. Dans toute sa diversité, pas pour les seules minorités !
Les gauchistes sont toujours tristement dans l’emphase, l’outrance et la dramatisation. D’abord, dans le langage (hurlements, propos ultra-violents et discours irrationnels), jusqu’à proclamer des inepties et en actant d’énormes bêtises. Leur antiracisme d’opérette concurrence leur opposition à une extrême droite fantasmée, laquelle pourrait faire passer les nazis pour des enfants de chœur : toujours excessifs, ils ne voient dans leurs opposants que d’horribles hordes de SS. Déconnectées de la réalité, leurs revendications sont, la plupart du temps, complètement inconcevables, mais pour le malheur de la France, leur idéologie a déjà contaminé tous les leviers des appareils d’État et de la diffusion intellectuelle où la moindre opinion divergente est perçue comme inacceptable. Sectaires, rabougris dans des « débats d’idées » qui ne dépassent jamais le périphérique parisien, ils se prélassent dans le confort de l’entre-soi, sans jamais affronter la confrontation des concepts. Ils en sont bien incapables ! Leur mentalité d’adolescents attardés les en empêche.
La pire et la plus extrême expression du gauchisme se retrouvent chez les écologistes. Partant d’un postulat plutôt séduisant, la protection de la nature, ils veulent soumettre toute la population à des dogmes incohérents toujours plus contraignants et punitifs. Sans discernement, ils pratiquent le terrorisme intellectuel comme d’autres font du tricot, mais leur violence verbale inquisitoire accompagne souvent une brutalité qui ne veut pas dire son nom. Et, dans ce cas-là, l’excuse de la bonne action pour la planète a bon dos ! Très perméables aux idées Wok, ils mettent toujours l’accent sur le genre, la race, l’inclusion sous toutes ses formes et les identités marginales, pas seulement sexuelles, où le néo-féminisme et l’islamo-gauchisme se côtoient allégrement en formant un attelage détonant. Le grand écart idéologique, ils connaissent : il y a longtemps qu’ils ne sont plus à une contradiction près. Savent-ils encore où ils habitent ? À force de cultiver un activisme extravagant dans la confusion la plus totale, leurs neurones ont probablement disjoncté.
La radicalité est inhérente au gauchisme, extrême ou d’ultra-gauche. Évidemment, tous les mouvements d’idées ont leur part d’intégrisme, encore faut-il que cela se tienne de bout en bout et que cela ne débouche pas sur un illogisme de pacotille, contraire au bon sens populaire. Le peuple sait parfaitement ce qui est bon pour lui, il n’a pas besoin de guide suprême ou de gourou wok. Il a surtout besoin de liberté, pas de normes et de principes moraux toujours plus aberrants. La logique et le discernement ne sont pas du côté des utopistes de gauche où c’est plutôt l’émotion qui prime ; il vaut mieux regarder vers les mouvements de résistance à ce monde monstrueusement codifié que veut nous imposer le mondialisme.
Ce mondialisme que les gauchistes disent vouloir combattre alors qu’ils en sont les vrais promoteurs en étant les parfaits idiots utiles. Naïveté ou cynisme ? Probablement, un mélange des deux !
Auxquels, il faut rajouter une haine viscérale pour la normalité, l’ordre et le patriotisme.
Claude Picard
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