derrière le mondialisme européen
Par Daniel Desurvire
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Les dérives financières de l’État-Macron
Chapitre III
III – L’euro numérique, le joker du banqueroutier présidentiel
Lorsque le citoyen lambda lit dans la presse rampante de l’État-Macron et de la présidente de la Commission européenne, du haut de la tribune bruxelloise ; « que l’euro numérique suscite des campagnes de désinformation, comme visant à supprimer l’argent liquide et généraliser un flicage sur l’argent et les revenus des citoyens, quant à leur dépenses et investissements », comprenons qu’il s’agit déjà, sous le filigrane de cette annonce, d’une désinformation de ces propagandistes favorables à ce système de porte-monnaie virtuel. En effet, retirer l’argent liquide de la circulation n’a aucun rapport avec l’introduction d’une nouvelle cryptomonnaie, puisque cette dernière ne peut se substituer à de l’argent sonnant et trébuchant, et encore moins à la monnaie virtuelle des cartes bancaires et autres moyens de transaction en ligne constituant déjà ± 90 % des transactions. Sous ce prétexte controuvé, il s’agit pour les émetteurs institutionnels de l’euro numérique, de cacher une autre réalité ; celle des déficits cumulés des deniers publics qui finissent par absorber le volume des moyens de paiements traditionnels, et des relancer la machine économique eu égard aux rouages grippés des rotatives de planches à billets.
De fait, l’UE n’a pas les moyens de combler ses déficits par la production démesurée de sa monnaie qu’elle ne peut concurrencer avec le dollar US sur le marché des changes international, même si les États-Unis ne se privent pas de compenser ses pertes de cette manière depuis les imprimeries fédérales de Washington ou de Fort Worth au Texas. Par ailleurs, la fraude fiscale et parafiscale évoquée derrière cette prétendue lutte contre la criminalité des faussaires de monnaie, et la corruption financière qui gravite autour de l’« avoir » et du « pouvoir », aurait des résultats décuplés si elle se tournait vers les paradis fiscaux qui spolient bien davantage de fonds que la triche comptable intérieure.
Les sociétés extraterritoriales* ne détournent pas moins de mille milliards de dollars US par an (2022), selon l’observatoire européen de la fiscalité. De surcroît, ces dépôts et transactions offshore* sont gérés par les banques nationales, donc sont légales ; ce qui indique qu’il n’y a aucune volonté politique pour rétablir l’équité fiscale entre les contribuables lambda et les riches fraudeurs. Or, ni le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dont l’origine remonte aux Panama Papers, ni les gesticulations hypocrites des politiques qui font croire qu’ils réagissent contre ces inégalités de traitements fiscaux, n’ont jamais abouti à un quelque accord international pour cesser ce scandale financier de perdurer.
Tout en laissant le champ libre aux fabriques de comptes numérotés qui fonctionnent dans le no man’s land de la délinquance financière et du financement des armes et du terrorisme au cœur de ces paradis fiscaux, ces mêmes élus, dispensateurs de morale et toujours enclin à culpabiliser le petit contribuable, font profiter leurs propres économies et fructifier leurs transactions dans ce moulin à broyer les impôts que leurs concitoyens paieront à leur place ; car dans l’anonymat cette délinquance en col blanc « la nature a horreur du vide ». Ce pourquoi, cette ersatz numérique à la planche à billet européenne, avec ses apparats modernistes qui flatte ceux qui se veulent d’avant-garde, fonctionnera à l’instar de ses concurrents américains. Selon les relevés de CoinMarketCap, il existerait déjà 23 642 cryptoactifs dans le monde, pour une valeur estimée à 1 079,1 milliards d’euros au 26 avril 2023, et 46 millions d’Américains détiendraient des Bitcoins.
Ce pourquoi l’euro numérique ne fera que copier un système de monnaie concurrentiel, à dessein de combler le déficit de la zone euro qui s’élève à 3,6 % du PIB au second trimestre 2023. Mais l’Europe a-t-elle la carrure pour introduire sa propre monnaie cryptée, alors qu’elle fait figure de petit poucet entre deux gérants américains et chinois depuis les plateformes agréées de Hong Kong ; un hub crypto annoncé (Voir Les Echos, source AFP, 28 mai 2023) ? Rappelons les faillites spectaculaires, considérées comme la plus importante fraude financière de l’histoire, qui se sont succédées depuis 2021 jusqu’en novembre 2022, sur la plateforme d’échange de la cryptomonnaie « FTX », et par effet domino la Société d’investissement Alameda Research et de moult banques américaines tournées vers ce secteur des cryptoactifs. Combien d’autres protocoles d’échange, sous la dénomination ethereum, se font happer dans le goulot de cette spirale concentrique des faillites ? Ces contrats mutualisés dits « intelligents », se déploient dans la nasse cryptographique du blockchain, dépourvu d’autorité centrale puisque reposant sur des nœuds de stockage d’actifs en ligne, sans valeur intrinsèque, car seulement d’estimation fugitive car constamment glissante.
Si les actions en bourses sont des valeurs mobilières reposant sur des titres côtés en industrie ou en biens corporels, donc sur des valeurs réelles, avec certes des fluctuations plus ou moins erratiques, ou que la devise nationale depuis la rupture de la parité métallique (Bretton Woods, 1944/1971, voir infra), est adossée à la puissance économique du pays ou de la fédération qui émet cette monnaie, les cryptoactifs ne bénéficient d’absolument aucun support tangible. Cette monnaie numérique ne repose que sur un investissement d’appel, souvent dématérialisé par des titres spéculatifs présentés par le créateur de la cryptomonnaie, lequel ne peut mettre sur la table que des promesses sans engagement assuranciel ou de garantie réelle.
Alors pourquoi faire confiance à de tels produits financiers, sinon pour des raisons inavouables que sont les déficits publics qui assèchent les stocks de devises nationales ? Où l’État s’engage lui-même dans cette bulle de savon, ou il favorise les mastodontes de la finance, donc les banques, pour suppléer à cette carence de devises qui étrangle le commerce et sa fiscalité. Entre la planche à billet et la monnaie numérique pour combler l’argent que les États n’ont plus, il ne restait qu’à trouver les clients assez naïfs pour s’investir dans une monnaie à risque qui repose sur le surendettement de la plupart des États de l’Union, à l’instar des titres spéculatifs et la titrisation des créances qui n’ont plus la faveur des traders au Palais Brongniart ou à la Sonnemannstrasse à Frankfort (BCE).
Soulignons que les cryptomonnaies, créées pour combler le déficit des avoirs monétaires de la Communauté et ses États membres, ne sont que des devises de substitution, un succédané de valeurs en volume insuffisant sur le marché commercial intérieur, mais aussi extrinsèquement pour l’import/export entre pays ayant homologué cette monnaie. En rappelant que nombre de créanciers ne voudront pas être payé par ces devises volatiles non validées, car reposant sur une cotation boursière aléatoire, il ne reste que les billets de banque et la monnaie virtuelle en dollar ou en euro pour assurer les échanges avec peu de risque.
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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