derrière le mondialisme européen
Par Daniel Desurvire
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Les dérives financières de l’État-Macron
Chapitre IV
IV – Dessous l’euro numérique : ± 1 500 Mds d’€ de dettes additionnelles depuis 2017
Si la cotation des devises demeure plus stable que les actions en bourse, la carte bancaire, outre le chéquier, et l’argent liquide (difficile pour monnayer au-delà d’un plafond réglementé), demeurent les outils de paiement préférés. Cependant, il faudra attendre encore longtemps avant que cette expérimentation, qui débuta en juin 2023, se généralise, puisque les euros numériques seront encore limitées à 3 000 € par porteur. Gageons que ces euros « virtuels » n’auront guère plus de succès que les cryptomonnaies déjà en circulation par carte, dont ni les pompistes, ni les commerces en général ne veulent pas accepter en paiement. D’ailleurs, comment faire confiance à une cryptomonnaie précisément créée par ceux qui se sont montrés incapables de gérer la France et l’UE, ont contribué à la faillite des centaines de milliers d’entreprise et qui de surcroît ont emmené l’euro à progressivement à s’affaisser depuis les échanges internationaux ? Même Moscou refuse les euros pour honorer ses créances, exigeant de se faire payer en rouble par les européens !
Avec ± 1 500 Mds d’€ de surendettement depuis le premier mandat de Macron, qui s’ajoute à l’héritage du double de cette somme depuis les précédentes mandatures, la France à bien de mal à respirer devant l’effondrement déjà palpable de son économie et de ses finances. Plus de budget recherche, baisse considérable de la production et pénuries factuelle de produit de consommation, de médicaments et de pièces détachées pour l’industrie et l’artisanat. L’euro ne suffit donc plus, et rien n’est à espérer pour la France et l’UE, sinon devoir destituer ces prévaricateurs incompétents et malhonnêtes qui sont respectivement à la tête de l’État français et de la Commission européenne. Sauf coup de semonces des cours des comptes nationale et européenne, puis d’autres institutions supérieures de contrôle (ISC), ces garde-fous n’ont pas autorité, ni législative ni exécutive, pour stopper cet incroyable gabegie qui tend à faire disparaître la souveraineté des pays surendettés, d’où leur dépendance économique, financière envers leurs créanciers internationaux.
La rapidité avec laquelle ce tsunami monétaire dévaste le commerce intérieur, avec des ruptures de plus en plus fréquentes des importations en France, devrait dans un proche avenir plonger la Nation dans une totale incompréhension face à des décisions administratives qui surprendront brutalement les citoyens français. Ces électeurs s’interrogeront, mais trop tard, à savoir qu’est-ce qu’il leur arrive : gel des placements, spoliation de leurs revenus par une inflation qui enfonce déjà leur pouvoir d’achat ; autant de mesures radicales et sans prévenir agrémentées interdictions de sortie du territoire etc. La France est à l’aube d’une grande dépression, et la résurgence d’un syndrome, semblable à celle de 1929 aux États-Unis, et ses répercussions en Europe puis en France entre 1930 à 1936, entre possiblement dans l’intervalle des prochaines élections présidentielles de 2027, puisque portant des caractéristiques sociales, économiques et monétaires similaires.
Déjà, l’État a longuement et discrètement préparé le terrain avec notamment des lois de programmations budgétaires entre 2016 à 2021, où tous les dispositifs législatifs mis en place sont applicables en raison de l’urgence et de l’exception. Ces mesures drastiques sont susceptibles de faire l’objet d’une mise en œuvre administratives immédiate et sans préavis par décret et arrêté : Code monétaire et financier (Art. L. 562-1 à L 562-15), Direction générale du Trésor, Banque de France, AMF sur les bourses des valeurs etc. La lecture de ces confiscations ou rétention d’avoir contre le terrorisme et la crise sanitaire sont transposables à un gel national des avoirs particuliers : assurances-vie, épargne en Caisse des dépôts et consignations, et même au-delà certains plafonds de comptes courants et dormants. En cas de crise financière graves, comme cela fut le cas au Portugal et en Grèce, l’Exécutif français est juridiquement équipé pour étendre l’ensemble de ces dispositifs de spoliation temporaire pour des raisons supérieures de l’État. Cette échéance, qui n’est pas une date butoir, indique que le fossoyeur de la République aura réussi le sinistre exploit de déconstruire la France, comme il l’avait annoncé le 18 avril 2021 sur les antennes américaines de CBS dans l’émission « Face the Nation ».
Rappelons, outre le contrôle des échanges en bourse, qu’il ne peut exister de garantie d’État ou de l’UE – sauf dans les domaines de compétence respectifs de l’AMF et de l’AEMF – sur une monnaie adossée aux bourses mondiales, puisque les fluctuations des cours, dont les possibles krachs, peuvent à tout moment impacter les cryptoactifs. Les économies placées dans cette zone de turbulence sont à la merci des évènements géopolitiques et géostratégiques, à l’instar de tout porteur de portefeuille en bourse. En prétendant le contraire, la Banque européenne d’investissement (BIE) et la Banque centrale européenne (BCE) ne font que suggérer des contrevérités pour appâter les plus novices, dont la fragilité des petits épargnants non-initiés, précisément venant des initiés depuis les noyaux durs du pouvoir financier. Quelle monnaie cryptée se prétendrait à l’abri d’une dévaluation sur le marché des changes ? Surtout pas les devises dématérialisées qui seraient les premières à être impactées, puisque ne dépendant pas de la « planche à billet », et ne bénéficiant d’aucune garantie d’État comme pour les titres obligataires, d’où les bons du Trésor remboursés à échéance mais tombés en désuétude (en oubliant les emprunts russes).
En prétendant : « rendre de l’argent public disponible pour des paiements numériques, l’euro numérique faciliterait notre vie quotidienne. Nous pourrions l’utiliser partout, à tout moment, gratuitement. Cela renforcerait la souveraineté monétaire de la zone euro et favoriserait la concurrence dans le secteur européen des paiements » ; ce énième mensonge est automatiquement contredit par le fait que toutes les personnes morales, tels les banques, commerces, industriels et les États créanciers, ont le droit de refuser ce titre de paiement virtuel en monnaie cryptée, ce qui en aucun cas ne saurait faciliter les transactions financières et commerciales, et encore moins les sécuriser en l’absence de garantie réelle, constante ou glissante, de ces « bulles de savon » que produisent des émetteurs privés ou institutionnels.
En effet, quelle valeur monétaire pourrait être maintenue avec une « monnaie de singe » (voir la chute à la fin de cette monographie) devant les spéculations des initiés jamais pris, et des opérateurs de marché qui font la part belle aux prestidigitateurs de la haute finance. Leur spécialité, qui se ricanent en coulisse, est de piller des avoirs confiés à des placiers en bourse, en puisant dans le portefeuille des particuliers. En l’occurrence, il s’agit de chaparder de l’autre main ce qu’ils ont vendu en première main comme un produit sûr et juteux ; agiotage, usure monétaire et krachs boursier en prime. Dans cet aperçu favorable à l’euro numérique, comprenons que le rédacteur de cette présentation, qui louange cette nouvelle monnaie cryptée, n’a pas caché l’intérêt supérieur de l’Union qui naturellement prévaut sur celui du particulier, à qui l’on fait croire à ce patriote qu’il participe à l’effort national en souscrivant à cet euro fongible !
Sans doute, le candidat à l’achat d’une telle devise dématérialisée prend fatalement tous les risques autour de ce nouvel instrument monétaire, sans qu’il ne puisse bénéficier d’une quelque assurance pour retrouver son capital en cas de revente à perte de ses euros numériques qu’il aura investi, à la façon d’un porteur de placements spéculatifs en bourse. Baptisé « Cash + », ce projet susciterait des fantasmes pour les plus naïfs, ou inversement des hostilités venant d’observateurs éclairés déjà taxés de « complotistes », dès lors que les fondateurs de ce projet se montrent incapables de répondre aux attentes ou aux inquiétudes de possibles clients. Cet attitude négative, voire défensive venant des auteurs bruxellois autour de cette expérimentation, indique déjà un embarras révélateur de difficultés à venir, voire d’opposition systématique à fournir des indications techniques quant aux motifs et aux conséquences de cette initiative aux contours plutôt nébuleux.
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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