Avant et après chaque remaniement, nous assistons, comme toujours, au fameux bal des hypocrites, où tout le monde se congratule et se déteste à la fois.

Par Alexandre Goldfarb

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Politique : Le bal des hypocrites

Avant et après chaque remaniement, nous assistons, comme toujours, au fameux bal des hypocrites, où tout le monde se congratule et se déteste à la fois.

Si le Premier ministre s’en va, contrainte et forcée, puisqu’elle, le dit elle-même, dans sa lettre de démission imposée par le Président et que je ne résiste pas à vous citer :

La première ministre Élisabeth Borne a estimé qu’il était «plus que jamais nécessaire de poursuivre les réformes». «Alors qu’il me faut présenter la démission de mon gouvernement, je voulais vous dire combien j’ai été passionnée par cette mission, guidée par le souci constant, que nous partageons, d’aboutir à des résultats rapides et tangibles pour nos concitoyens», a-t-elle écrit, actant la «volonté» du chef de l’Etat de «nommer un nouveau premier ministre».

Quant aux résultats rapides, ils ont du passer si vite que personne n’a pu les constater.

Dans ce monde cruel et faux qu’est la politique, on n’est pas viré mais on doit démissionner et cette hypocrisie totale ne choque plus personne.

Pendant ce traditionnel, en même temps, le Président consulte, réfléchit, et fait croire qu’il a un souci pour choisir son prochain Premier ministre qui, à mon sens, était déjà choisi à l’avance.

Personne ne me fera penser qu’un Président puisse choisir au dernier moment un Premier ministre, alors qu’il vient d’en virer un en place.

C’est vraiment le bal des hypocrites dans toute sa splendeur.

On ne s’en lasse pas. 

La preuve c’est que tous les médias sont sur le qui-vive et échafaudent des hypothèses dans tous les sens. C’est le grand n’importe quoi, un jeu pour débiles et une aubaine pour la propagande du Président, au dessus de la mêlée qu’il a lui-même organisée.

Sauf, que le Premier ministre futur est déjà choisi par le Président du passé, et que, peu importe son nom, parce rien ne changera.

Pour l’instant, le Président s’amuse à faire croire que… Ce serait Normandie, Lecornu, Le Maire ou un autre nom qu’il sortirait de son chapeau.

Macron a déjà choisi et ce sera Gabriel Attal, son clone.

Et le cinéma ou théâtre politico-médiatique peut et pourra continuer à assister au :

bal des hypocrites

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Alexandre Goldfarb pour Observatoire du MENSONGE

Pétition contre les politiques qui ne nous écoutent pas !
https://chng.it/xcTDNrNzz6

🔍Il faut comme toujours remarquer que le Président fait le contraire de ce qu’il a annoncé…

Pour « les tu crois » « t’es sûr » et autres « c’est pas vrai » et « la télé l’a dit » :

Apprendre à compter pour notre ministre de l’intérieur serait une bonne chose.

Article(s) à lire :

Les nouvelles du PPF (Paysage Politique Français)
Savez-vous combien de 49.3 en France pour cette Cinquième république ?
Qui en détient le record ?
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