Le doute commence à gagner ses partisans




Y aurait-il un problème Macron, psychologiquement s’entend ? On est en droit de se le demander, tant ça se murmure des comptoirs de bistrot jusque dans les colonnes du Figaro. Bref, grande est l’impression que le premier des Français a tendance à exercer le pouvoir dans une solitude grandissante et de plus en plus aléatoire.

Ainsi, quand il s’adresse directement aux Français, lors du Salon de l’agriculture, c’est un peu comme s’il se parlait à lui-même. À ce détail près qu’en la circonstance, Emmanuel paraît contredire Macron, tel qu’en témoigne l’invitation lancée aux Soulèvements de la Terre, annulée au dernier moment pour éviter que le dialogue promis avec les syndicats paysans ne tourne à la foire d’empoigne.

D’invitation officielle, il n’y aurait donc pas eu. Enfin si, tout de même un peu, cette association écologiste assurant l’avoir reçue ; ce qui est plus que plausible. De deux choses l’une : ou Emmanuel Macron a demandé à ses services d’envoyer ladite invitation ; et, du coup, il ment. Ou ces derniers l’ont fait sans le consulter, et cela ne fait pas très sérieux.



Un perpétuel pas de deux

La même remarque vaut pour ce qui est de savoir si le Rassemblement national fait partie ou non du fameux « arc républicain ». Pour Emmanuel, c’est oui. Mais pour Macron, c’est non, à en croire l’entretien accordé à L’Humanité, à l’occasion de la panthéonisation de Missak Manouchian ; tandis qu’histoire de faire bonne mesure, son Premier ministre, Gabriel Attal,affirme dans l’intervalle que le RN fait bel et bien partie de l’arc en question.

Du coup, Patrick Vignal, député Renaissance de l’Hérault, avoue au Figaro : « Emmanuel Macron est un Président brillant, qui travaille beaucoup et dort peu. Mais il ne peut pas tout faire, être à la fois Président, ministre, parlementaire, maire et président de conseil départemental. Disons qu’il a un excès de générosité dans sa volonté de régler les problèmes. » Voilà qui est élégamment suggéré, mais qui laisse aussi entrevoir le malaise grandissant des proches du pouvoir, selon une source qui se réfugie dans l’anonymat : « Pour la première fois, dans des cercles macroniens, la question du comportement du Président est clairement posée. Il y avait un tabou et il est levé. »

Il est vrai que la nomination de Gabriel Attal fut le fait du prince, alors que son premier cercle – Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale, au premier chef – était vent debout contre. Il est tout aussi vrai que le remaniement ministériel y afférent fut un autre grand moment d’amateurisme, avec la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale, avant de s’en faire débarquer quelques semaines plus tard.

À ce sujet — [Point de vue] Macron au Salon : entre démentir et mentir… Du calme, M. le Président !

Et que dire d’une Valérie Hayer, catapultée en tête de liste du parti présidentiel, parfaite inconnue dont les premières interventions médiatiques seraient… comment dire… plus que balbutiantes ?

Une politique internationale des plus brouillonnes…

Mais encore ne s’agit-il là que d’affaires propres aux arrière-cuisines politiciennes. Car dans le domaine régalien, Emmanuel Macron s’est à deux fois surpassé. Tout d’abord en proposant la création d’une coalition internationale contre le Hamas, à la suite des événements du 7 octobre dernier, sans avoir au préalable consulté un seul de ses homologues. Résultat ? La France a été ridiculisée, tandis que le Quai d’Orsay était proprement consterné par une telle annonce.

Puis cette autre sortie, lancée encore sans la moindre concertation avec les autres chefs d’État du bloc occidental, selon laquelle l’envoi de troupes au sol en Ukraine pourrait être une hypothèse à ne pas négliger.

Une fois de plus, la France devient la risée du monde. Celle de Vladimir Poutine et des chefs d’État du « Sud global » ; soit ces nations représentant plus de la moitié de la planète. Mais également celle de nos alliés présumés : Allemagne, Italie, Royaume-Uni et même Pologne… c’est dire. Pire encore, ce sont les USA qui sifflent la fin de la récréation.

D’où cette question qui doit tarauder les derniers de ses proches : cet homme est-il encore à la hauteur de sa fonction ? A-t-il aussi un problème d’ordre psychologique ? Est-il en proie à un sentiment de puissance allié à des troubles dysfonctionnels ? Cette question que personne n’osait poser, il y a encore quelques mois, devient donc de plus en plus insistante. Des voix se lèvent. Elles se lèvent d’autant plus fort que la prochaine échéance présidentielle est dans trois ans, que le résident de l’Élysée ne sera pas en mesure de se représenter et que la fidélité au « marcheur » se fait chaque jour plus relative. D’où, peut-être, ce comportement des plus désordonnés qui est en train de devenir sa marque de fabrique, la perspective de peut-être devoir remettre un jour les clefs du château à une certaine Marine Le Pen n’arrangeant rien.

Outre-Atlantique, on appelle ça le « syndrome Barack Obama », obligé de léguer celles de la Maison-Blanche à Donald Trump. On serait survolté et dépressif à moins, surtout pour un homme pas tout à fait connu pour être né le jour de la Saint-Modeste.

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Boulevard Voltaire

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3 réponses à « Le doute commence à gagner ses partisans »

  1. Avatar de Roland Tartavusse
    Roland Tartavusse

    Personnellement je ne doute pas que cette bande mérite une correction aux prochaines élections. reste à savoir si les Français vont enfin se réveiller et lui infliger une véritable déroute électorale méritée.

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  2. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Quel mauvais choix que cette Valérie Hayer comme candidate aux Européennes : elle est nulle.

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  3. Avatar de François GARIDACCI
    François GARIDACCI

    Ceux qui pensent que ce mec est normal, sont encore plus fous que lui. Cette chose me rappelle le personnage du roman de Stephen King et le film dont il est issu. « Dead zone’. Ce mec, candidat à la présidence qui a l’intention de déclencher une guerre nucléaire. Mais contrairement à lui, il n’est pas nécessaire de toucher la main de macronescu pour comprendre que c’est un fou furieux. Comme le personnage du roman, il mérite bel et bien une balle dans la tête., car les larves de vers de terre qui font partie de la soit disant opposition, ne sont là que pour augmenter leurs salaires. Deux choix urgents s’imposent donc , la destitution pour folie ou sa mise au placard par la force si le pays veut respirer à nouveau. Ceux qui n’ont pas encore compris cela, méritent eux aussi la camisole. Ceux qui ont compris, par contre, devront subir le même châtiment que les collabos de la seconde guerre mondiale que j’ai connue enfant pendant l’occupation de mon village par l’armée italienne et allemande. Malgré mon jeune âge, je n’oublierai jamais ces moments de misère et de famine pendant que l’ennemi se gavait.

    Si vous voulez cela pour vos enfants et petits enfants, alors vous ne méritez pas d’être considérés comme des êtres humains mais comme des aliénés au service du roi fou. Il est temps pour les dormeurs, de se réveiller !

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