De terrifiantes réalités 5


qui ne sont ni fiction ni complotisme

Par Daniel Desurvire



De terrifiantes réalités
qui ne sont ni fiction ni complotisme

Le sort de l’espèce humaine entre les mains de progressistes faisant fi de la Planète et de la postérité

Toutes ces modernités, à l’instar des nano-implants promis à être injecté dans le corps des citoyens du monde à des fins de surveillance et de banque de données individuelles, sont là pour nous rappeler que les meilleures inventions et découvertes aux promesses mirifiques, avec leurs applications annoncées louables et bénéfiques, peuvent finir en cauchemar. Que dire aussi de la ruée aux forages polaires, ou des excavations gigantesques à ciel ouvert, profondes de plus d’un km et large de dix, sur des régions habitées. Les pollutions à l’extraction et au raffinage des minéraux souillent et empoisonnent des milliers d’hectares, puis provoquent des cancers et des maladies pulmonaires chez les autochtones pour y extraire de l’énergie fossile, des terres et métaux rares ; là où la biocénose est en péril ? Prétendre que les véhicules électriques rejettent zéro CO2, c’est occulter que leurs batteries au lithium-ion auront, en amont de leur fabrication, pollué autant sinon plus que les voitures roulant au diesel durant tout une décennie. Pareille menterie porte un nom : l’écoblanchiment.


Enfin, pourquoi les sociétés industrialisées et leurs banquiers, qui ont tout misé sur l’électricité, l’électronique et le numérique, puis le quantique, ne présagent aucune retombée sur l’histoire profonde de la planète vieille de 4,54 milliards d’années ? Notre habitat terrestre fut déjà bombardé des millions de fois de particules radioactives, des tempêtes magnétiques d’une violence inouïe, jamais connues de mémoire d’homme, puisque l’Homo habilis n’est fraichement apparu qu’il n’y a seulement ± 2,8 millions d’années, et les nouvelles technologies qui réclament l’électricité moins d’un siècle. Ces rayonnements ionisants, venant du Soleil et d’autres étoiles de la Voie lactée, chargés de plasma éjectés par ces masses coronales, n’ont jamais cessés de se fondre sur l’enveloppe gazeuse du Globe, en formation sur une période d’environ 30 millions d’années vers le début de sa naissance.

Un impact à l’échelle G5 (sur l’indice Planetary K-index) détruirait tous ce qui produit de l’énergie (centrales nucléaires incluses) et fonctionne à l’électricité, ainsi que les ondes électromagnétiques hertziennes des fréquences de télécommunication. Les satellites seraient irradiés et HS avec tous les systèmes électroniques sur Terre qui seraient alors atomisés. La débâcle serait générale et l’anarchie instaurerait la terreur. Les émeutes, les pillages et la terreur feraient l’objet de lois martiales. Les incendies et les explosions parachèveraient cet apocalypse électromagnétique naturel ; un effondrement de la civilisation qui remettraient les compteurs à zéro de la vie terrestre.

Pourquoi la logique politique, devant la probabilité d’un tel cataclysme, ne se soucie nullement de mettre en place un mix énergétique véritablement opérationnel, un bouquet regroupant les sept sources d’énergie primaires (combustion de trois sources fossiles, fission, vent, soleil et eau), pour atténuer les conséquences gravement dommageables pour la société d’un tel bombardement électromagnétique qui se produira fatalement demain ou dans un siècle ? Certes ce schéma existe, mais si insuffisamment, eu égard aux enjeux commerciaux, que ce déséquilibre de consommation ne saurait forcer le destin du pire des scénarios. Existe-t-il une once d’anticipation dans l’esprit vénal de ces progressistes qui ne vivent que dans l’instant présent, pour assouvir leur gloire et amasser des fortunes ? Quel sort réserve-t-on à la postérité et à la préservation de notre espèce ? La Terre s’en remettra, mais pas la société des hommes dite de progrès dans cette aventure qui ne représente qu’une fraction infinitésimale de l’horloge terrestre.

Avant même l’apparition de la vie sur Terre, des projections de flux énergétiques de protons et des nuages de rayonnements ionisés se répandirent dans l’atmosphère naissante de la protoplanétaire terrestre, composée d’ammoniac, de méthane et de vapeur d’eau, au-dessus d’un sol liquoreux en formation (-4,567 Ga) passé la période d’accrétion. La Planète n’étant que récemment inhabitée par l’homme au vue de son émergence temporelle, les orages de l’astre rouge n’étaient que peu ressentis, jusqu’à l’apparition de l’électricité dans les années 1830 où il fut constaté des perturbations provoquées par ces tempêtes de particules électriquement chargées. Mais quelles pourraient être les conséquences sur notre société à ce jour, intégralement dépendante de l’énergie électrique et des télécommunications, avec plus de huit milliards d’humains en progression numérique constante ?

Outre l’invisibilité les jets de matière non baryoniques (éjection solaire de masses coronales) et autres rayonnement cosmiques ionisés, seuls depuis l’espace les bombardements de météorites influaient sur la nature du Globe (les chondres primitives), avec une couche gazeuse en formation, des éjectas, pyroclastes et rugissements tectoniques jaillissant du tréfonds lithosphérique des puits stratovolcaniques, jusqu’aux couches supérieures stratosphériques. La jeune planète était encore peu protégée du bouclier magnétosphérique, ainsi que par l’ionosphère qui enveloppe l’espace gazeux que nous respirons ; et l’Homo sapiens était encore loin de faire ses premiers pas sur la Planète. Mais en déchirant cette protection gazeuse et électromagnétique contre les rayonnements ioniques par des pollutions, serait-on à l’abri de tels cataclysmes ? D’ailleurs, les pollutions anthropiques sont-elles comparables à la fureur de la tectonique des plaques et des bombardements célestes majeurs, telle l’épée de Damoclès depuis la voute étoilée, à l’instar des Gaulois, qui selon le témoignage d’Alexandre le Grand, redoutaient que le ciel leur tombe sur la tête ?

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


♣ ♣ ♣

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


♣ ♣ ♣






✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽

Retrouvez les livres de Daniel Desurvire en cliquant ICI


♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Article(s) à lire :


Abonnez-vous gratuitement à notre chaîne en cliquant ICI


2 réponses à « De terrifiantes réalités 5 »

  1. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Encore et toujours merci pour la qualité de vos articles, Monsieur Desurvire.

    J’aime

  2. Avatar de LE REDOUTABLE
    LE REDOUTABLE

    J’espère que Daniel DESURVIRE continuera d’écrire ses articles et livres toujours passionnants  parce que je souhaite améliorer  mon instruction avant d’atteindre l’inaccessible étoile.

    Tout est véritablement intéressant… Merci .

    Le Redoutable 

    J’aime

Ecrire ci-dessous votre commentaire, vous pouvez utiliser un pseudo.

Recherche


N’hésitez plus ! Soutenez-nous avec un abonnement à 2 € par mois
et c’est 100% sécurisé


Abonnez-vous
Gratuitement :


Nous soutenir

Translate our website into your language by clicking here.

Traduire le site dans la langue de votre choix et cliquer ICI

N’hésitez plus ! Soutenez-nous avec un abonnement à 2 € par mois
et c’est 100% sécurisé

En savoir plus sur Observatoire du MENSONGE

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture