Par Marc Baudriller
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Temps de lecture = 6 minute
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Budget 2026 : Nicolas travaillera deux jours fériés… et financera l’immigration
À ceux qui en doutaient encore, François Bayrou a bien montré et démontré, cet après-midi du 15 juillet, qu’il appartenait au système. Un système à bout de souffle, collé au mur des déficits et des naufrages accumulés depuis quarante ans, patiemment, avec une application admirable, par la longue cohorte de ceux qui ont tenu le gouvernail du navire France. Durant tout le discours du Premier ministre, on a attendu un mot, un seul. Un mot pour les maux des Français, ceux qu’ils dénoncent en masse : le mot immigration. En vain, ce mot n’est pas venu.
Le navire France prend aujourd’hui l’eau de toutes parts et François Bayrou a le maigre mérite d’avoir constaté les voies d’eau, avec des trémolos dans la voix. On a entendu, dès l’ouverture, « ces moments dans l’histoire des peuples où ils ont rendez-vous avec eux-mêmes » : on était en droit d’attendre de grandes idées. On a eu l’inventaire complet des grattouillages de budgets dans la grande tradition des syndicats de faillite qui ont plombé la France de 3.300 milliards de dette. « Voilà cinquante ans que notre pays n’a pas présenté un budget à l’équilibre, a lancé Bayrou. On s’est habitués. ». Non, tous les Français ne se sont pas habitués. Ceux qui aiment leur pays ne s’habituent pas au spectacle de la gabegie qui les détruit. Le Premier ministre dresse le spectre de la faillite, évoque l’Espagne, le Canada, la Suède, la Grèce. « C’est exactement ce que nous ne voulons pas », assure-t-il. Vraiment ?
5 milliards d’économies sociales sur… 849 milliards
Il le constate, François Bayrou : nous sommes le pays au monde qui engage le plus de dépenses publiques. Si elles faisaient le bonheur, « nous serions le pays le plus prospère de la planète ». Nous sommes, au contraire, « le pays le plus pessimiste au monde ».
Pour en sortir, il propose un « retour à l’équilibre sur quatre ans », mais l’équilibre, c’est 2,8 % de déficit, contre… 5,8 % en 2024. Commence, alors, la longue liste des saupoudrages, des mesures de bon sens urgentissimes que la Macronie a été incapable de mettre en place en huit ans de pouvoir. Restez assis : l’État et ses 5,8 millions d’agents vont faire l’économie de… 3.000 postes en 2026 ! Et ne remplacera pas un fonctionnaire sur trois. Dans l’incroyable gabegie des agences d’État, où grenouillent et s’engraissent des milliers d’inutiles aux bras demi-longs, Bayrou veut gratter 1.000 emplois. On économisera 5 milliards sur les dépenses sociales (qui pèsent 849 milliards en 2023), car « nous consommons deux fois plus d’antibiotiques que les Allemands ». Bon… On apprend que les hôpitaux jettent leurs produits périmés au lieu de les refiler à un autre hôpital avant péremption. Chaque plan d’économie permet ainsi de découvrir l’ampleur de la gabegie : c’est leur principale utilité.
Les retraités subiront une année sans augmentation des retraites, bloquées comme les traitements des fonctionnaires. Le pouvoir d’achat de Nicolas prend un coup de canif. On va lutter contre la fraude fiscale et sociale… Les petits chéris des cités ne seront pas inquiétés, le gouffre de la politique de la ville n’est pas au programme. Les hauts revenus seront incités encore davantage à filer à l’étranger pour échapper au fisc le plus confiscatoire de l’OCDE, une drôle d’incitation à « produire plus ». On retrouve les objectifs éternellement répétés et jamais tenus : la simplification, par exemple. On peut compter sur le ministre Pannier-Runacher et ses normes omniprésentes et toujours renforcées ou renouvelées, présent au premier rang pour torpiller cette ambition. Bayrou plaide pour le nucléaire, saccagé consciencieusement par Macron avant qu’il ne réalise son erreur. Quant aux entreprises, le Béarnais s’attaque aux retards de paiement qui exaspèrent notamment les PME, mais il ne dit pas que l’État est… le plus mauvais payeur de France. Rien n’est dit ni prévu en ce sens. « Moins de subventions contre plus de liberté », dit Bayrou. Chiche ?
La veille du 14 Juillet, Macron parlait de patriotisme, on sentait bien que cela sonnait faux. Tellement faux que Bayrou n’a pas repris le terme. Le Premier ministre invite à « acheter européen » en proposant « l’introduction d’une véritable préférence européenne ». « La France s’est reprise chaque fois pour résister à la force brutale. » Mais quelle « force brutale » ? Celle de la réalité ?
L’immigration ? Absente. Ce n’est pas un sujet….
Il y a surtout, dans cette liste à la Prévert, quelques absents de marque. La patrie, la terre des pères, la nation, l’identité de la France, son prestige, sa survie : tout cela est aux abonnés absents. Absent, aussi, ce qui préoccupe le plus les Français – l’enjeu sécuritaire – et sa cause directe et indirecte – l’immigration explosive. Il y avait pourtant là de quoi gamberger. Bayrou cherche 44 milliards d’euros. Dans un entretien à Boulevard Voltaire, le patron de l’Observatoire de l’immigration Nicolas Pouvreau-Monti évalue le coût de l’immigration, sur la base du faible taux d’emploi de nos immigrés, à 100 milliards d’euros, sans compter les 47 milliards d’euros que la même immigration fait peser sur nos comptes sociaux… Pas un mot de Bayrou. Ce n’est apparemment pas un sujet. L’AME ? Les dizaines de milliards d’euros dispersés dans une politique de la ville, injuste pour le reste du territoire et parfaitement inutile sinon nocive ? Oups ! sous le tapis. Les 10 milliards versés par la France à l’Union européenne qui l’étouffe et la prive de sa souveraineté ? Silence. Le gouffre des énergies intermittentes ? Absent du débat. La folie pure des politiques vertes qui bloquent l’agriculture, l’industrie ou le marché immobilier ? Pffuit, disparue ! L’incroyable gabegie de l’administration et des hôpitaux ? Pas un mot. Le coût (4 milliards d’euros annuels) de l’audiovisuel public ? Pas vu, pas pris.
Le Premier ministre peut participer au championnat du monde de l’autruche la moins lucide à l’approche du danger. « Champion mon frère », comme dit le président de la République.
Avec de telles impasses, comment demander des efforts au peuple le plus taxé au monde ? Comment demander à Nicolas de se saigner encore davantage et d’apporter sur un plateau deux jours fériés, le lundi de Pâques, lié à une importante fête religieuse traditionnelle, et le 8 Mai, date de la victoire de 1945. Une victoire chèrement acquise par le sang de 567.000 morts pour la France, militaires et civils confondus. Il manque à ce plan Macron-compatible, mondialiste et européiste en diable, le souci de la France et des Français. Un plan qui sera soumis à l’Assemblée. Marine Le Pen a déjà prévenu : « Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons. »

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Boulevard Voltaire

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