La dégénérescence des mœurs (g 4)


infère la nuit des esprits

Par Daniel Desurvire

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Temps de lecture = 10 minutes

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infère la nuit des esprits

G 4°) L’ADN et le bon sens au secours du genre humain

À ce propos, il semble indiqué de comprendre la nature du collectif Ypomony, apolitique donc non partisan, qui ne s’engage nullement à critiquer les pratiques « trans », mais d’accorder davantage de précaution et de réserve avant de laisser des enfants se faire absorber par ce lobbying des plus attractif, pour les moins informés ou fragilisés par leur état de santé mentale. En l’occurrence, ce groupe indépendant rassemble des parents concernés par l’explosion des transitions médicales et chirurgicales, rapides et irréversibles des enfants, adolescents et jeunes adultes.

Leur message d’alerte s’adresse aux décideurs politiques et professionnels de santé, puis aux parents, enseignants et les citoyens en général. Les questions se posent autour de l’état des débats pédopsychiatriques et médicaux, quant à l’évolution des mœurs et des législations à l’international autour du phénomène « trans », et le nombre croissant de témoignages inquiétants de transitionneurs eux-mêmes, puis de leur profil, quelquefois relevant de substances addictives, de pathologies ou d’accidents de la vie : autisme, schizophrénie, neurasthénie, victimes d’inceste, de viols ou d’agressions, mais aussi des homosexuels.

Des recherches médicales approfondies, avec témoignages et statistiques, devraient être engagées de façon plus sérieuse sur cet épiphénomène de société qui, ces temps-ci, prend des proportions hallucinantes. Les conséquences au long terme des bloqueurs de puberté et des transitions médicales et chirurgicales sur la santé mentale et psychique des sujets, leur rapport bénéfice risque, et la proportion de désistance et détransition, doivent être pris en compte dans une étude qui ne soit pas contaminée par des esprits tendancieux et animés par le gain de laboratoires peu scrupuleux, comme de praticiens à la recherche de nouveaux débouchés générateurs de profits. Il est également souhaité que la France adopte les pratiques finlandaises, lesquelles préconisent la psychothérapie en premier recours chez les enfants, adolescents et les jeunes adultes jugés dysphoriques, les transitions chimiques (bloqueurs de puberté) et les interventions chirurgicales précoces à des protocoles de recherche médicaux strictement encadrés, ne sont réservés qu’a posteriori, etplus spécifiquementpour répondre à des situations jugées incontournables. Reste que la tête de l’Exécutif en France ne semble résolument pas le meilleur récepteur à ce message de temporisation.

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Afin de pouvoir mieux évaluer l’ampleur de cette contagion autour de l’engouement que provoque la dysphorie de genre, il faut d’abord comprendre qu’il s’agit d’un malaise psychique lié à un sentiment d’appartenir à l’autre genre, par rapport à son sexe de naissance. Or, c’est dans l’intervalle fugace de ce malaise, qui normalement est appelé à disparaître naturellement, que s’introduisent mal à propos des actions incitatives à cette conversion « trans » ; ainsi les transactivistes qui cherchent à puiser une clientèle de prospects, ou d’adeptes ; une posture qui rappelle les postulats psychologisants des sectes dangereuses. Jusqu’à encore récemment, la dysphorie de genre relevait d’un diagnostic plutôt rare, et les thérapeutes n’y prêtaient pas une attention particulière, car ce n’est pas a priori une maladie. Toutefois, durant la dernière décennie, ce phénomène ignoré a pris des proportions exponentielles, +1 500 % à +4 000 %, particulièrement chez les jeunes filles des pays occidentaux. Rappelons que le sexe d’une personne est une donnée biologique liée à l’ADN (XX ou XY dans 99,8 % des cas, intersexué dans de plus rares cas, entre 1 % à 2 %). Ce patrimoine génétique détermine d’entrée, à la conception, des caractères sexuels psychosomatiques de l’embryon.

Le genre sexuel désigne aussi des différences construites sur des stéréotypes associés à la culture d’une entité sociale, avec des accents ontologiques, sachant que ces normes peuvent être bousculées par des interactions sociétales et les mélanges culturels. En écartant tout ressentiment transphobe crasse, il est factuellement indéniable que les transitions médicales (hormonales et chirurgicales) sont en bonne partie irréversibleset dangereuses pour la densité osseuse, le cœuret la fertilité. De surcroît sur le plan cérébral, cette conversion sexuelle infère des dépressions et des suicides en proportion inquiétante chez les « trans », bien davantage que chez les homosexuels, et 8 fois plus que chez les hétérosexuels. De surcroît, il n’est jamais démontré que cette étape d’intervention améliore par suite la santé psychique du sujet, et encore moins physique. En d’autres termes, ce qui aurait dû n’être qu’une « passade » dans l’adolescence, peut déboucher sur une catastrophe physiologique et mentale, avec des conséquences qui impacteront le reste de l’existence d’une jeunesse à jamais perdue.

La civilisation de l’homme moderne (Homo-sapiens) a vécu quelques 300 000 ans sans jamais avoir eu besoin de retoucher les sexes de naissance, si ce n’est les excisions gravissimes, ou les circoncisions plutôt innocentes à caractère confessionnel. Pourquoi tout à coup cet engouement inattendu, si ce n’est d’autres motifs qui président à répandre cette mode « trans » pour le moins désastreuse ? Pourquoi devoir recourir à de tels subterfuges, puisque l’homosexualité disposait, avant de recourir à cette pratique artificielle, d’autant de moyens sans danger de se travestir ou de vivre différemment, notamment dans une société qui récemment accorde désormais à ces choix de vie entre personnes de même sexe, des droits égaux pour tous, sans égard de genre et de choix de partenaire ?

À ce titre, bien des homosexuels se trouvent embarrassés d’être associés à l’acronyme LGBT+, car le profil « trans » ne leur correspond pas. Les gays et lesbiennes n’ont rien de commun avec les transsexuels bricolés par chimie et scalpel, puisque leur penchant érotique verse plutôt vers une personne du même sexe. À l’opposé, le « trans » n’est sexuellement plus fiable, et sa conversion de genre tend à le rapprocher du sexe opposé, comme les hétérosexuels. À voir ! L’humanité, du XXIème siècle, aurait-elle désormais besoin de ces retouches pour survivre à ses folies de genre ? Faut-il marquer au scalpel et faire appel à l’hormonothérapie pour poinçonner au fer rouge son empreinte sexuelle, afin de se revêtir d’une différence de genre, plutôt que d’accepter le sien et de s’exposer à moult regards hostiles ou à l’embarras d’intégration, jusqu’à ne plus se reconnaître soi-même ?

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À ce jour, au Royaume-Uni et peut-être ailleurs, la transsexualité pose de surprenants problèmes, jusque-là imprévus dans le fonctionnement de notre société. Pour seul exemple marqué par l’ironie, il serait question de revoir la distribution des toilettes pour les femmes et pour les hommes, en y intercalant des commodités pour les « trans » ! De fait, un « trans » homme d’origine, donc devenu femme, qui utilise des toilettes dédiées aux femmes, pose problème pour la communauté féminine. La pudeur et les bonnes mœurs s’accordent mal avec une telle promiscuité dans un lieu intime avec un individu du sexe opposé, au surplus inconnu, quel que soit son identité. Cela pour expliquer l’aberration, ou le côté ubuesque de ce nouvel obstacle malséant qui s’intercale dans la vie de tous les jours. La société fonctionnerait-elle à l’envers au point de chambouler chaque recoin de la vie, et de déboussoler les citoyens, à savoir qui est qui ou qui est-elle ? masculinisé ou féminimisé ? Où va-t-on ?

Le Président Donald Trump a signé un décret interdisant le recrutement de personne « trans » dans l’armée, non par transphobie, mais pour conserver le bon ordre et le respect entre soldats, institués entre les hommes et les femmes, pour lesquels le traitement humain observe le discernement, non une ségrégation, selon une note de service livrée par le Pentagone. Cette situation embrouillée avec les transgenres, quant à leur état physique et mental, n’est pas sans créer des déséquilibres comportementaux dans l’armée, quel que soit le pays. Ne pas en convenir revient à ignorer ce qu’implique la dysphorie de genre dans une société non préparée ou en phase de mutation, à laquelle il est injecté de nouvelles normes parfois incompatibles. Sans préjuger des protestations du mouvement LGBT+, l’état-major américain publia la note suivante : « Les militaires qui ont un diagnostic ou des antécédents de dysphorie de genre, ou qui présentent des symptômes compatibles avec celle-ci, seront sorties du service actif ».

Imputer cette mesure au seul Président Donald Trump serait une erreur, car l’armée américaine avait levé en 2016, pendant le second mandat du démocrate Barack H. Obama, l’interdiction faite aux personnes transgenres de servir dans l’armée. Ce qui signifie que ses prédécesseurs, Georges W. Bush et/ou William Clinton, avaient déjà fermé la porte de l’armée aux transgenres. La première administration Trump avait néanmoins réussi à faire annuler cette disposition en 2019 à l’issue d’une longue bataille juridique tranchée par la Cour suprême. Dès son investiture en 2021, le démocrate Joe Biden s’était empressé de rétablir l’autorisation faite aux personnes « trans » de rejoindre un corps d’armée. Dans décret de janvier 2025, Donald Trump avait jugé qu’« exprimer une fausse identité de genre, divergente du sexe d’un individu, ne peut satisfaire aux normes rigoureuses nécessaires au service militaire ».

Transphobe ou pas, ce chef d’État ne transige pas, à quelques exceptions près, puisqu’il qualifie ce « délire transgenre » d’une diversité promue par la gauche démocrate, et que l’armée ne peut reconnaître que l’existence de deux sexes : « Pour nous assurer que nous disposons de la force combattante la plus létale au monde, nous allons débarrasser notre armée de l’idéologie transgenre », avait-il martelé. Nous pouvons ne pas être d’accord, mais les dérives d’une minorité de dysphoriques de genre, introduite, facilitée et incitée par la social-démocratie occidentale dans la société traditionnelle, apparaît pour le moins perturbante.

Des comportements extrémistes, provocateurs et perturbateurs, issus de nébuleuses transactivistes, peuvent tout à la fois disqualifier les « trans » eux-mêmes, lesquels n’ont pas forcément besoin d’être accompagnés par des agitateurs. Dans une société pondérée, il faut savoir s’abstenir d’aller plus loin que le progrès ne peut rattraper ; « in medio stat virtus », la vertu est éloignée des extrêmes, selon l’idée revisitée d’Aristote dans l’Éthique à Nicomaque, livre II, chapitre VI. (Sources diverses de ce chapitre : Le Figaro, d’une pléiade d’auteurs, dont Paul Sugy, 16 juin 2023, 27 février 2024, 12 décembre 2024. Paul Césari, 18 décembre 2024, Hugue Maillot, 29 et 30 janvier 2025, 4 avril 2025. Arnaud De La Grange, 25 avril 2025).

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

Un préalable nécessaire

a) Lui ou Elle … qui suis-je ?

b) Que dit l’histoire à propos de la famille et des violences sexuelles ?

c) Lorsque la nature du couple présidentiel devient un secret d’État

d) La règle d’or est une éthique de réciprocité, et la morale un art de vivre

e) Une terrible confusion : l’idiosyncrasie d’un chef d’État sous les feux de la rampe

Woke et LGBT+, et la charge présidentielle

f) La génétique de l’homosexualité

g) La folie « trans » dans un monde politique qui absorbe tout ce qui brille

1°) La résistance des femmes contre les assauts des « trans »

2°) Quand le lobbying pour la réassignation des genres se fait le rouleau-compresseur de la société traditionnelle

3°) La HAS sous le regard de la justice

4°) L’Adn et le bon sens au secours du genre humain

h) Lorsqu’une loi dédaléenne est promulguée pour défaire un droit équitable

i) La déchéance de la France porte un patronyme : « l’Erreur » incarnée par un chef d’État

En conclusion

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2 réponses à « La dégénérescence des mœurs (g 4) »

  1. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Merci pour vos articles très bien documentés et pertinents que je lis à chaque parution puis que je partage.

    J’aime

  2. Avatar de Jean Castaing
    Jean Castaing

    Notre société a choisi l’autodestruction et elle y arrive très bien. Le résultat ne plaira pas mais le mal est fait et bien fait.

    J’aime

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